Uranium, Paix, Espoir, riment-ils avec une Afrique en marche ? Echo de la presse, janvier 2009

 


 

Afrique en marche

 

BEIJING, 6 janvier (Xinhua) -- Voici notre rubrique "Afrique en marche": 

 

Wade adresse ses "plus chaleureuses félicitations" au président élu ghanéen 

DAKAR -- Le président sénégalais Abdoulaye Wade a adressé lundi ses "plus chaleureuses félicitations" au président élu ghanéen  John Atta Mills, suite à sa "magnifique victoire aux scrutins  législatif et présidentiel". "En cette heureuse circonstance, je  vous adresse mes chaleureuses félicitations auxquelles j'ajoute  mes voeux ardents de bonne santé et de réussite dans l'exercice de vos éminentes charges", a écrit Me Wade dans une correspondance à  la presse. Le président Wade a aussi souhaité que le Ghana  "rejoindra rapidement le camp des 20 pays qui veulent  immédiatement mettre en place un gouvernement continental et jeter ainsi les bases des Etats-Unis d'Afrique". Le chef de l'Etat a  également dit toute sa disponibilité à oeuvrer avec le nouveau  président ghanéen pour le "renforcement des liens d'amitié  fraternelle et de coopération" entre les deux pays.   

 

Togo : Faure Gnassingbé veut s'inspirer de la réussite du Ghana 

LOME -- Le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a indiqué  lundi que son pays s'inspirera de la réussite du Ghana en matière  électorale et a promis des échéances électorales libres et  transparentes, lors de sa présentation de voeux au corps  diplomatique. "Ici au Togo, nous nous inspirerons de la réussite  du Ghana en matière électorale", a déclaré le chef de l'Etat  togolais. "Le Ghana vient de donner une leçon à tous les pays  africains et je veux croire que l'Afrique a retenu les  douloureuses leçons du Kenya et du Zimbabwe", a ajouté Faure  Gnassingbé. Il a rappelé les efforts de réformes politiques et  institutionnelles entreprises au Togo. "Nous nous sommes  résolument engagés à mener à bon port ces réformes politiques  visant à la tenue prochaine des échéances électorales de manière  libre et transparente à l'instar des législatives d'octobre 2007", a-t-il dit. A propos des efforts de relance économique et  politique, le président togolais s'est félicité des avancées dans  son pays, rappelant que le Togo avait entamé le 12 décembre  dernier avec l'Union européenne un dialogue politique régulier,  normal, formalisé et non contraignant. Il a estimé que les  concertations dans le cadre de ce dialogue permettront au Togo de  renforcer la démocratie, l'état de droit et la gouvernance  économique et politique. 

 

Le Niger et Areva signent un accord sur l'exploitation  d'uranium  

NIAMEY -- Le ministre nigérien des Mines, Mohamed Abdoullahi,  et la présidente du directoire du groupe nucléaire français Areva, Anne Levergeon, ont signé lundi à Niamey, une convention  attribuant à Areva le permis d'exploitation du gisement minier  d'uranium d'Imouraren, dans la région d'Agadez ( nord). 

L'accord prévoit une répartition capitalistique de 66% pour  Areva et de 34 % pour l'Etat du Niger dans la société qui va être créée en vue de l'exploitation de ce gisement d'uranium. "Avec une production à terme, estimée à 5.000 tonnes par ans pendant plus de 35 ans, 800 milliards de FCFA d'investissement et la création de  1.400 emploies directs, l'exploitation de ce gisement est le plus  grand projet industriel jamais envisagé au Niger", a indiqué le  ministre M. Abdoullahi à l'occasion de la signature de cet  accord. "Cette étape marque le renforcement du partenariat  historique qui unit depuis un demi siècle, le Niger et Areva. Elle couronne trois ans de travaux de recherche et de développement du  gisement et intervient à l'issue d'un processus approfondi de  validation de l'aspect industriel, socio-environnemental du projet proposé au Niger", indique un communiqué. Imouraren est le  gisement le plus important d'Afrique et le deuxième du monde,  selon les experts d'Areva. "Le démarrage de la production sur ce  site est prévu pour 2012 et permettra au Niger de doubler sa  production actuelle et de se placer au deuxième rangs mondiale des pays producteurs d'uranium", précisent les experts d'Areva  présents à Niamey.  

 

Le président togolais considère le nouveau président ghanéen  comme un potentiel artisan de paix dans la sous-région  

LOME -- Le chef de l'Etat togolais Faure gnassingbé a exprimé  lundi l'espoir de voir le nouveau président élu du Ghana, John  Atta Mills oeuvrer pour la paix dans la sous-région ouest  africaine. 

"Je suis persuadé que vous mettriez votre longue expérience au  service du renforcement de la paix dans la sous-région", déclare  Faure Gnassingbé qui félicitait, dans un message, son homologue  pour son élection à la tête du Ghana. Pour le chef de l'Etat  togolais, le peuple ghanéen vient de donner un nouvel exemple de  sa maturité démocratique à travers le scrutin qui a porté le  professeur Mills à la magistrature suprême. Il se félicite par  ailleurs de l'amélioration des relations entre le Togo et le  Ghana. Ces relations, faut-il le souligner, ont connu une période  de sérénité et de stabilité sous les 8 ans de pouvoir de John  Kuffuor, le prédecesseur de Mills. Les rapports étaient plutôt  tendus entre les deux pays sous le règne de Jerry Rawlings,  fondateur du Congrès National Démocratique (NDC) dont Mills a  défendu les drapeaux à la dernière présidentielle. Le régime  togolais d'alors accusait le gouvernement Rawlings d'accueillir  sur son territoire des opposants armés qui menait des actions de  déstabilisation du Togo.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-01/06/content_792994.htm

 

 

 

 

France/Niger : Signature d’une nouvelle convention minière

Linternationalmagazine.com, publié le 07/01/2009

http://www.linternationalmagazine.com/article6129.html

 

Le nouvel accord prévoit une répartition capitalistique de 66% pour AREVA et de 34% pour l’Etat du Niger dans la société créée en vue de l’exploitation du gisement.

Le ministre nigérien des Mines et de l’Energie, Mohamed Abdoullahi et la directrice générale du géant français de l’énergie nucléaire, AREVA (public), Mme Anne Lauvergeon, ont signé, lundi à Niamey, une convention portant exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren, dans la région d’Agadez.

De source officielle on indique que l’accord prévoit une répartition capitalistique de 66% pour AREVA et de 34% pour l’Etat du Niger dans la société créée en vue de l’exploitation du gisement.

Selon M. Abdoullahi, l’exploitation de ces gisements dont la production va démarrer en 2012 va se traduire par un niveau de production de 5.000 tonnes d’uranium par an pendant au moins 31 ans, ce qui portera le Niger au 2ème rang des producteurs mondiaux d’uranium.

Le gouvernement parle de la création de 1500 emplois permanents

Parlant des retombées pour son Niger, le ministre nigérien a indiqué qu’elles seront "significatives", citant, entre autre, la création de 1.500 emplois permanents directs, le renforcement des capacités des ressources humaines nigériennes, ainsi que les innombrables opportunités d’affaires pour les entreprises nigériennes.

"Dans le domaine des infrastructures, ce projet va ouvrir la voie à un partenariat renforcé avec AREVA NC qui permettra au Niger de déboucher, à moyen et long termes, au renforcement des capacités de la Société de production de charbon d’Anou Araren (SONICHAR), à la connexion de notre pays au réseau ferroviaire de la sous-région et à la conception et à la mise en oeuvre d’un programme électro-nucléaire", a-t-il souligné.

Il a ajouté que les retombées pour les Finances publiques seront aussi importantes, notamment à travers les recettes fiscales et douanières et la commercialisation directe de l’uranium par le Niger.

Renforcement d’un partenariat historique selon Lauvergeon

Pour Mme Anne Lauvergeon, la signature de cette convention marque le renforcement du partenariat historique qui unit depuis un demi-siècle le Niger et AREVA. "Cette étape couronne trois ans de travaux de recherche et de développement du gisement et intervient à l’issue d’un processus approfondi de validation des aspects industriels, sociaux et environnementaux du projet proposé au Niger", a-t-elle expliqué.

AREVA, l’un des plus grands exploitants du nucléaire au monde, est présent au Niger depuis quarante ans à travers ses filiales de la Somair et Cominak spécialisées dans l’exploitation de l’uranium, principal produit d’exportation du pays.

Avec l’augmentation des cours de l’uranium sur le marché international depuis deux ans, les autorités nigériennes ont défini de nouvelles orientations dans la gestion de la question uranifère, en décidant notamment de diversifier leurs partenaires et en révisant les accords liant le Niger à AREVA.

 

 

 

 

Le Niger et Areva veulent développer l'exploitation du gisement d'uranium d'Imouraren

 

 


La présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon, s'entretient avec le président du Niger, Mamadou Tandja, le 19 décembre 2008 à Niamey

NIAMEY (AFP), 19 déc. 2008 — Areva et le Niger souhaitent accélérer le projet concernant l'exploitation du gisement d'uranium géant d'Imouraren, dans le nord du Niger a déclaré vendredi la présidente du directoire du groupe nucléaire français, Anne Lauvergeon.

"Nous sommes sur la même ligne et j'espère que les choses vont aller maintenant très vite", a affirmé Anne Lauvergeon à la télévision publique à l'issue d'un entretien avec le président du Niger, Mamadou Tandja.

"Dans son discours à la nation (à l'occasion du 50e anniversaire de la république du Niger célébrée jeudi) le président (Tandja) a annoncé son souhait de développer le plus vite possible ce projet", a-t-elle déclaré.

Mme Lauvergeon a indiqué que les prix de l'uranium étaient en "diminution" sur le marché international, mais que "les accords passés en janvier 2008 permettent de protéger" le Niger.

"Areva s'inscrit dans le partenariat à long terme avec le Niger", a-t-elle assuré.

En janvier dernier, Areva avait renouvelé son partenariat avec le Niger pour 2008 et 2009, qui prévoyait une hausse du prix d'achat de l'uranium de 50%, et des investissements de plus d'1 milliard d'euros (près de 650 milliards de FCFA) dans la mine d'uranium d'Imouraren (nord).

Imouraren constituera le "plus grand projet industriel minier jamais envisagé au Niger le plaçant au deuxième rang mondial avec une production de près de 5.000 tonnes d'uranium produites annuellement", qui "permettra la création de 1.400 emplois permanents et de très nombreux emplois induits", selon Areva.

Numéro un mondial du nucléaire civil, Areva exploite depuis 40 ans deux mines dans le nord-ouest du pays, Cominak et Somair, qui ont produit en 2006 près de 2.260 tonnes d'uranium.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gvi50-2pJonG4a3yPsxaORHy1k-g

 

 

 

 

 

Areva s'attaque au plus grand gisement d'uranium d'Afrique

 

Le groupe nucléaire français Areva a annoncé lundi 5 janvier la conclusion d'une convention minière avec le gouvernement du Niger, accordant à Areva l'exploitation du gisement minier d'Imouraren.

 

Ce contrat prévoit la création d'une société destinée à l'exploitation du gisement, dans laquelle Areva détiendrait 66,65% du capital et l'Etat du Niger les 33,35% restants. Ce site est le plus grand projet industriel du Niger, le gouvernement ayant l'ambition de produire près de 5 000 tonnes d'uranium par an pendant plus de 35 ans.

 

Le gisement, le plus grand de toute l'Afrique, devrait ouvrir à l'horizon 2012 et permettre la création de 1 400 emplois directs. Le Niger pourrait devenir alors le deuxième pays producteur d'uranium au monde, en doublant sa production annuelle.

 

Pourtant, un rapport d'étude de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) en janvier 2008 avait pointé du doigt "les risques de contamination radiologique des eaux" induits par une telle opération. En effet, la note évoque entre autres le fait que "la réalisation de forages pourrait faire remonter à la surface des matériaux radioactifs, si le gisement uranifère a été atteint".

 

Mais Areva entend s'investir au-delà du côté financier et devrait renforcer sa politique de développement socio-économique, déjà lancée au Niger depuis 50 ans et évaluée à six millions d'euros par an.

Le groupe avait déjà annoncé le 31 décembre sa volonté d'enrichir de l'uranium dans l'Idaho aux Etats-Unis.

 

Barbara Leblanc

 

Redaction L'Usine Nouvelle - 05 janvier 2009

http://www.usinenouvelle.com/article/areva-s-attaque-au-plus-grand-gisement-d-uranium-d-afrique.155030

 

 

 

 

Areva : va exploiter la mine d'uranium la plus grande d'Afrique

 

Le gouvernement du Niger et Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire d'Areva, ont signé aujourd'hui à Niamey la convention minière attribuant à Areva le permis d'exploitation du gisement minier d'Imouraren.

 

"Cette étape couronne trois ans de travaux de recherche et de développement du gisement et intervient à l'issue d'un processus approfondi de validation des aspects industriels, sociaux et environnementaux du projet proposé au Niger", se félicite Areva.

 

A l'occasion d'un entretien avec son Excellence Mamadou Tandja, le président de la République du Niger, Anne Lauvergeon a exprimé la fierté du groupe AREVA de renforcer ainsi son partenariat historique avec le Niger qui a commencé il y a un demi-siècle.

 

L'accord prévoit une répartition capitalistique de 66,65 % pour AREVA et de 33,35 % pour l'Etat du Niger dans la société créée en vue de l'exploitation du gisement.

 

L'exploitation du gisement d'Imouraren est le plus grand projet industriel jamais envisagé au Niger. Imouraren est la mine d'uranium la plus importante de l'Afrique et la deuxième du monde. La production à terme est estimée à 5 000 tonnes par an pendant plus de 35 ans, un investissement initial de plus de 1,2 milliard d'euros.

 

(C)  Finance  Plus - 05/01/09 15:03

http://bourse.challenges.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=FPS090105_20314046&numligne=0&date=090105

 

 

 

 

Le Niger et Areva signent la convention d'exploitation du gisement d'uranium d'Imouraren

Lundi 5 janvier, 17h21

Le ministre nigérien des Mines, Mohamed Abdoullahi, et Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, ont signé lundi à Niamey la convention minière attribuant au groupe nucléaire français le permis d'exploitation du gisement minier d'uranium d'Imouraren, dans la région d'Agadez (centre-ouest).

"Cette étape marque le renforcement du partenariat historique qui unit depuis un demi-siècle le Niger et Areva. Elle couronne trois ans de travaux de recherche et de développement du gisement", précise le communiqué officiel.

L'accord prévoit une répartition capitalistique de 66% pour Areva et de 34% pour l'Etat nigérien dans la société qui va être créée en vue de l'exploitation de ce gisement.

"Avec une production à terme estimée à 5.000 tonnes par an pendant plus de 35 ans, 800 milliards de francs CFA d'investissement et la création de 1.400 emplois directs, l'exploitation de ce gisement est le plus grand projet industriel jamais envisagé au Niger", a souligné le ministre nigérien à l'occasion de la cérémonie de signature.

Selon les experts d'Areva, Imouraren est le gisement le plus important d'Afrique et le deuxième du monde.

Les experts du groupe français présents à Niamey ont indiqué que le démarrage de la production sur ce site était prévu pour 2012. Il devrait permettre au Niger de doubler sa production actuelle et de se placer au deuxième rang mondial des pays producteurs d'uranium.

Avant la signature de cet accord, Mme Lauvergeon a été reçue par le président nigérien Mamadou Tandja. AP

 

 

 

 

Au Niger, Areva arrache aux Chinois et aux Canadiens l'un des plus grands gisements d'uranium au monde

 

LE MONDE  - 06 janvier 2009 - Article paru dans l'édition du 07.01.09

http://www.lemonde.fr/

A l'issue de longs mois de négociations, le gouvernement du Niger et la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, ont signé à Niamey, lundi 5 janvier, une convention minière stratégique pour le groupe nucléaire français : le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde" derrière celle de McArthur River au Canada, selon Areva. Il marque une nette détente dans les relations un moment très tendues entre Paris et Niamey.

L'accord prévoit que la société détiendra 66,65 % de la société d'exploitation du gisement et l'Etat nigérien les 33,35 % restants. Le démarrage de la production n'est pas attendu avant 2012. Le Niger ne contribuera donc pas à la réalisation de l'objectif que s'est fixé Areva : faire passer sa production annuelle de 6 300 à 12 000 tonnes dans quatre ans. Mais au-delà, avec une production annuelle de 5 000 tonnes pendant trente-cinq ans, l'investissement initial de 1,2 milliard d'euros lui permettra de rester parmi les premiers groupes miniers du secteur au moment où la course aux gisements d'uranium s'accélère avec l'entrée de nouveaux acteurs (Chinois, Indiens, Brésiliens...). Et d'alimenter ses usines de combustibles, notamment Georges-Besse 2, en construction au Tricastin (Drôme).

RECETTES VITALES

Cette convention a été obtenue de haute lutte, face à des concurrents canadiens et chinois qui jugeaient Imouraren tout aussi stratégique qu'Areva. Les négociations ont également pris du temps en raison de la volonté de Niamey d'obtenir une part conséquente dans l'exploitation de gisement. Autres temps, autres moeurs économiques et autres contrats : il y a quarante ans, quand la Cogema exploitait les mines de Cominak et Somaïr, aujourd'hui en déclin, le groupe français avait 100 % des droits ; si Areva en a encore les deux tiers, le progrès dans le partage des richesses est notable. "On cherche désormais des accords gagnant-gagnant", explique le porte-parole du groupe nucléaire.

Quand la mine tournera à plein régime, le Niger deviendra le deuxième producteur mondial d'uranium derrière le Canada, indique Areva.

Pour le gouvernement de Niamey, qui a bénéficié en 2008-2009 d'une réévaluation du prix de ce minerai (+ 50 %), c'est l'assurance de recettes budgétaires supplémentaires vitales. Dans le classement mondial de la pauvreté établi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le pays arrive au dernier rang. Areva indique qu'il va dépenser 30 millions d'euros entre 2009 et 2013 dans des actions en faveur des populations locales (santé, éducation et formation, accès à l'eau et à l'énergie, transports).

Jean-Michel Bezat

 

 

Découvrez les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cet article.

Pax
07.01.09 | 09h47
Le prix du fuel a augmenté de 100% sur trois ans alors les 50% de l'uranium Nigerien qui n'avait jamais été réevalué ne font pas partie de la stratégie gagnant-gagnant. 7.5 millions d'euro par an pour faire du social ce n'est même pas la prime de Mme Lauvergeon sur le 10% d'économie des installations nucléaires. Les frais de fermeture et de contention des mines après exploitation sont-il aussi de 1/3 2/3 ? Il est temps que le juge d'instruction disparaisse pour ne pas eplucher ces contrats.

 

Kickaha - CHARBON
07.01.09 | 06h18
Entrons dans le charbon ?

alexandre b.
07.01.09 | 02h07
Honte à Areva et aux autres compagnies qui pillent des gisements sur des terres qui ne sont pas les leurs. 30 millions de dollars de dons c'est bien se moquer du monde quand on est le premier groupe nucléaire mondial.

CHAMPIGNAC
07.01.09 | 00h56
Félicitations à Areva ! Voilà l'approvisionnement de nos incontournables centrales nucléaires garanti pour l'avenir à longue échéance. Les intérêts du Niger sont préservés avec cet accord avec la France : nos deux pays ont longue connaissance réciproque, langue, droit, rapports humains, liens historiques et financiers. Tous aspects positifs que les autres candidats à l'exploitation de ces gisements ne pouvaient proposer. Excellente nouvelle que les rigueurs de l'hiver viennent appuyer.

Michel P.
06.01.09 | 23h26
En réponse à ces 2 angéliques qui n'ont certainement jamais vu l'Afrique, je leur conbseille de'y aller pour voir ce que c'est.Si des sociètés comme Areva ne développaient pas l'Afrique ce serait dans ce pays le retour aux pratiques du 19ème siècle que tout le monde connait.

Africa-survie
06.01.09 | 23h07
Zut alors, qui a dit que la france n'a pas besoin économiquement de l'Afrique? Après on s'étonne que les immigrés africains viennent bouffer le pain des français. Ce genre d'info ne passe pas sur TF1, France 2 et France 3. Par contre ceux qui pillent l'afrique sont les mêmes qui vont monter demain les français contre les sans papiers nigériens pour gagner les élections ou les utiliser comme boucs émissaires aux maux français. Pathétique.

Eric C.
06.01.09 | 16h50
Les Touaregs, habitants ancestraux de ces lieux, au nord d'Agadez, ne sont donc pas concernés. La tutelle armée du gouvernement de Niamey sur le territoire sied bien à Areva.

SORTONS du NUCLEAIRE
06.01.09 | 16h03
Pour alimenter à bas prix les réacteurs nucléaires français, Areva contamine depuis 40 ans le Niger en y exploitant l'uranium, pillant littéralement ce pays qui reste l'un des plus pauvres du monde et n'a donc même pas bénéficié du commerce de l'uranium. Au contraire, l'environnement est contaminé, les nappes phréatiques asséchées (l'extraction de l'uranium nécessite beaucoup d'eau), les populations nomades chassées, les travailleurs locaux exploités et irradiés. Bravo Areva et le nucléaire !

 

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