Le cri du cœur des Ex-Agents Centrafricains d’Air Afrique

 

Je suis Bruno GONGOLO, Secrétaire Général de l’Association « Regroupement des Agents Air Afrique en France en sigle RAAAF » (Association loi 1901, récépissé de Déclaration  N° W931002817 du 03 Mars 2007).

Je viens au nom de tous mes compatriotes Centrafricains ayant travaillé hors du territoire Centrafricain et plus particulièrement au nom des navigants (Pilote, Hôtesses et Stewards basés à Abidjan en Côte d’Ivoire), lancer un appel aux autorités Centrafricaines pour le paiement de notre Solde de Tout Compte (STC) ; nos indemnités de  licenciement, nos arriérés de salaires et le rapatriement de tous les agents et de leur famille.

Depuis la liquidation de la Compagnie Multinationale Air Afrique le 25 Avril 2002, nous Centrafricains ayant porté haut le drapeau de notre cher et beau pays la République Centrafricaine, avons été jetés dans à la rue, abandonnés en terre étrangère dans le dénuement total, privés de tous nos droits même les plus élémentaires.

Plusieurs démarches ont été effectuées auprès des autorités Ivoiriennes et Centrafricaines sans suite favorable à ce jour.

Monsieur Anon SEKA, Syndic d’Air Afrique de la Côte d’Ivoire a déclaré que sur instructions de la Présidence de la République en date du 27 Décembre 2006, les produits de cession des biens immobiliers situés sur le territoire Ivoiriens ainsi que les recettes générées par le handling devront dorénavant servir à ne payer que les Ivoiriens.

Cette décision illégale et discriminatoire que nous ne pouvons accepter n’a fait qu’empirer notre situation déjà fragile.

Ayant usé de tous les moyens  (manifestations, grève de la faim, sit-in, presse et suicide...) toutes ces démarches n’ont pas trouvé d’écho auprès de nos responsables.

 Sept (7) ans après, nous déplorons plus de 400 morts dont 4 centrafricains dans les rangs des Ex-Agents Air Afrique faute de soin.

Nous nous adressons à vous autorités Centrafricaines et plus particulièrement à son Excellence Monsieur François BOZEZE, Président de la République Centrafricaine, Chef de l’Etat que nous avons déjà interpellé à plusieurs reprises sur ce sujet, afin qu’une solution rapide et définitive soit trouvée à cet épineux problème.

Nous ne demandons pas un traitement préférentiel, mais le paiement intégral de nos droits et le rapatriement de tous les agents restés dans les différentes escales et plus particulièrement à Abidjan en Côte d’Ivoire afin de nous permettre de rentrer à Bangui et de participer au développement de notre pays la République Centrafricaine.

Convaincus que les autorités compétentes ne ménageront aucun effort pour décanter cette situation, je vous remercie pour votre aimable compréhension et vous prie de croire à l’expression de mes sentiments les plus distingués.

Merci de  publier cette information dans le but de trouver une solution à notre préoccupation.


Bruno GONGOLO

Mardi 25 Août 2009 11h26mn 59s