Un dialogue préambulaire et des défis pour la sauvegarde des institutions de la République, ainsi que de la Nation.

Mes observations

Tambour battant  ou Battant tambour  pour un énième dialogue en Centrafrique, tout sauf inclusive. Les partis politiques misent en marge des pour-parler, les sociétés civiles disqualifier...! Sans compter pour les moindres des choses qu’on puisse dire ! Pourtant, le peuple continu de souffrir dans sa chère, et devrait être briefé du contenu de ce dialogue qui se profile, au moins dans les grandes lignes  de la vision de sortir de crise du gouvernement. Les communications par ici par-là de l’exécutif  donne un sentiment de ne plus avoir la main sur quoique ce soit !? Toutes responsabilités se déclinent sur la médiation, ainsi l’organisation des divers organes tels que l’union Africain (UA), Minusca, soit la Russie en dédoublement de l’UA, singulièrement pour quelle cause  et pour qui ?! Ce qui apparait comme un vrai  pied de nez à l’UA de fait, présage déjà quelques choses pas claires ! Pour ce qui adviendra pour mon Pays. L’exécutif devrait s’en inquiéter et surtout ce n’est pas aux institutions internationales ou autres d’organe que revient la destinée de la République Centrafricaine. Oui pour une médiation, à condition que les propositions et les solutions décisionnelles restent Centrafricaine. Vue le discrédit unilatérale du mini-sommet entre les rebelles dernièrement au Soudan, avant ce dialogue dixie impulsé par  de l’UA.

Tout parait transparaitre, que les seules factions armées donnent le rythme de la musique en s’empressant sur des revendications imposées pour une nouvelle aventure gouvernementale d’union nationale.    

Il faut faire preuve d’un travail sérieux cette fois-ci, d’un projet aux propositions concrètes qui seules intéressent les Centrafricaines dans un premier temps la « Paix et la Réconciliation ».  Et enfin, le développement  économique, la reconstruction des infrastructures et les relèves sociales depuis délaisser pour  des intérêts égoïstes, basé sur une gouvernance hasardeuse, voir même affairiste des uns et des autres de mon point de vu ! Des liquidateurs de la République et surtout vis-à-vis de certaine région de notre Centrafrique. Me semble n’est-ce pas pour les factions armées, pour rappel, les motifs de soulèvement de la rébellion « Le but premier de la rébellion sous le pouvoir de l’ex-chef d’État dégommé par les rebelles de séléka, et que lui-même dégommer son prédécesseur défunt pour la même raison. Nous avons tous constatés les résultats de part et d’autre un véritable désastre pour le Pays.

Mes chers compatriotes : ne nous créons pas à nouveau une nouvelle situation qui avérait plus dramatique pour le peuple Centrafricain. Depuis ces dernières années, la situation de conflits armés et de guerres entre frères centrafricains sur des manipulations occultes, nous on fait perdre,  des centaines et des milliers de frères, de sœurs, d’enfants, d’amis,  des parents, cela depuis la chute de l’ex-président en Mars 2013, la Centrafrique en proie à des violences les plus barbares et humaines  qui ont étés suffisamment meurtrières, cette situation douloureuse doive s’arrêter.

 J’invite l’exécutif à une ouverture d’esprit et de faire appel à des vrais compétences …des nationaux, à un dialogue inclusif réaliste, mais tout de même avec fermeté dans les respects des institutions, avec des approches  plus lucide  que pragmatique, ainsi une vigilance accrue sur les revendications. 

Quant aux factions armées en rébellion, il ne faut pas perdre de vue les processus de pacification de notre Pays, du pardon, et la réconciliation. Beaucoup de nos compatriotes ont perdus la vie, ont souffèrent, et mènent une vie dans des conditions indécentes dans des campements de fortunes, avec les conséquences  dramatique sur leur existence vitale, d’insolubilités inhumaines.  Par ailleurs, qu’un dialogue ou une réconciliation ne se fond pas avec les armes pointés aux tempes des uns et des autres.

Nb) Le but de votre revendication initiale, était sur les déficits avérés de non prise en compte de la région à laquelle vous appartenez par le pouvoir central, délaissé pendant des décennies. Sur le  développement des infrastructures dans sa globalité… (Routière, des Hôpitaux, des Écoles …etc.) De la sécurisation du secteur livré à des mercenaires  braconniers, ainsi que  la sécurité de la  population. Mes chers compatriotes, ne brader pas votre Pays aux étrangers…qui s’enrichisse et s’en vont.   Par ailleurs au détriment du développement économique  de la région, ainsi que vos compatriotes qui resteront  plus appauvrir d’avantage, notre Pays ne grandira à jamais dans tous ces désordres insupportables.

 Les acteurs politiques, la société civil, vous devez prendre chacun vos responsabilités devant l’urgence de cette présente « La PAIX & La Réconciliation ». Vous savez mieux que quiconque, si à chaque fois que vous vous déverser  dans des positionnements, des manipulations  invraisemblables, des calomnies sur des personnes. Et j’en suis persuadé, vous savez ce qu’il faut faire pour que cette Paix revienne de manière durable et apaisée les uns et les autres, pour que la Centrafrique peut enfin être gouverné plus justement, …et faire un pas vers le développement économique, que humaine. Mes chers compatriotes en rébellion, c’est pas en participant à un gouvernement, ou devenir ministre sans avoir les compétences de la gouvernance que vous réussissez d’œuvrer pour le développement de vos régions, il ne suffit pas être ministre, être ministre conseillé désigné à une préfecture, que vous pouvez résoudre les problèmes et difficulté de nos compatriotes dans les arrières Pays en restant à Bangui, ce contenter d’inaugurer les chrysanthèmes par ci par là !,  Il nous faut un grand plan Marchal de développement, de la reconstruction des infrastructures dans notre Pays, pour nos régions. Vous trouvez bien de l’argent pour vous candidater à des élections, vous pouvez trouver de l’argent ou les  moyens, pour  mieux former d’avantage la  jeunesse, les aider de sortir de la misère, de la pauvreté.

 Les actes attendus : pour toutes les préfectures et sous-préfectures, il faut absolument mettre en place un comité régional d’études et des expressions des besoins à court, moyen, long terme, de mieux qualifier les impératives sociaux, si c’est déjà fait, les besoins existent, la mise en place, ainsi l’exécution des projets, les surveillances des projets de reconstructions des infrastructures cité précédemment.

 Chers compatriotes, Je vous invite à y penser et à vous résoudre à un travail politique sérieux, compétent, intègre, pour un retour rapide de la paix dans notre cher patri. Ne vous contenter pas à des fausses rumeurs, à des invectives palabrés…, tourner en rond et personne ne se  poser pas les vraies questions afin d’en débattre autour d’une table.

La politique est une mission noble, quand-elle serve les causes nobles et non pas les asservir au détriment des plus démunis, de fait rendre leur situation encore plus précaire, misérable.    

Ce qu’on oublie, nous ne sommes pas un Pays normal. Le Pays a besoin des compétences de ces fils et filles, pour se relever et non systématique recourt à des étranger qui vous infantiles, ni encore plus des bras cassés sans contenu intellectuelle, ni ayant les compétences adéquates. Le Pays se relèvera si nous avons un projet commun pour la nation. Donc il nous faut une vision politique plus pragmatique de la situation, une gouvernance technocratique avec des hommes et des femmes intègres, expérimentés conscients de leurs missions.

Fait à Lyon le 11/09/2018

Diaspora,

Mr. Aubin-Roger KOMOTO