Le général Bozizé dément tout lien avec l'homme d'affaires Sani Yalo
BANGUI, 31 mars 2003 (AFP) - 16h03 - Le président centrafricain autoproclamé, François Bozizé, a démenti lundi à Bangui entretenir tout lien avec l'hommes d'affaires tchado-centrafricain Sani Yalo, souvent présenté au sein de la diaspora centrafricaine comme le financier de son ex-rébellion.
"Son excellence, le général de division François Bozizé, président de la République, chef de l'Etat, n'a jamais entretenu de relations avec monsieur Sani Yalo, présenté par la presse internationale comme principal bailleur de fonds de l'ex-rébellion", selon un communiqué de la présidence centrafricaine.
"L'ex-rébellion n'a jamais reçu un centime de la part de Sani Yalo", ajoute ce texte signé du porte-parole de la présidence, le capitaine Parfait Mbaye, et remis à l'AFP.
Sani Yalo est rentré dimanche à Bangui à bord du premier vol Air-France depuis le coup d'Etat du 15 mars qui a porté le général Bozizé au pouvoir, comme d'autres Centrafricains en exil.
Directeur général de la société SICOTRANS (Société d'importation, de commerce et de transit), considéré par le régime déchu comme "l'homme à abattre" pour son soutien au général Bozizé, il vivait entre N'Djaména, Douala, Malabo, et Paris.
Accusé par la justice centrafricaine de fraude fiscale en 1998, il avait échappé de justesse à une tentative d'arrestation musclée en 1999. Il avait finalement été arrêté au Cameroun en 2OO2 et détenu pendant plusieurs mois à Yaoundé.
Après le premier coup de force du général Bozizé, fin octobre-début novembre 2001, Sani Yalo avait été accusé par le régime du président déchu Ange-Félix Patassé d'avoir stocké des armes à son domicile et chez son frère cadet pour permettre au général de prendre le pouvoir.
L'un de ses frères, Dazoumi Yalo, a combattu au sein de la rébellion du général Bozizé.
CENTRAFRIQUE_15 MARS 2003: LE CAS SANI YALO
Paris, le 31 mars 2003
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Coordination des Patriotes Centrafricains (CPC) réfute fermement toute appartenance, toute prétention sous quelques formes que ce soit, du ci-nommé SANI YALO, à un quelconque Front, Mouvement, Forces ou Coordination des Patriotes Centrafricains, dans le processus ayant conduit au renversement du régime sanguinaire du dictateur PATASSE, changement dont se réjouit légitimement le peuple centrafricain pour sa liberté enfin recouvrée. Le nommé SANI YALO est notoirement connu pour son implication dans des nombreuses malversations et autres actes délictueux, notamment :
Le Secrétaire général adjoint, (Signé) Henri GROTHE |
DROIT DE REPONSE A LA CPC
Monsieur Le Secrétaire Général-Adjoint , dans un communiqué de presse rendu
public le 31 Mars 2003 , vous avez jugez utile de démentir mon appartenance à la
Cordination des Patriotes Centrafricains .
En effet je n'ai jamais prétendu appartenir à ladite Coordination ; cependant ,
votre courroux semble s'être développé suite aux dépêches d'agences commentant
mon retour à BANGUI après une longue période d'absence.J'y répondrai sur
ce point en temps et en heure car l'heure est à la reconstruction et non à la
haine et à la division , sentiment qu'une aigreur certaine vous permet encore
d'entretenir .
Monsieur le Secrétaire Général-Adjoint , vous faites allusion à mon
implication dans de nombreuses malversations en référence à l' affaire ZONGO-OIL
; pour votre information , sachez que le Parquet de BANGUI à délivré un non-lieu
pour absence d'infractions . Mais n'étant plus menacé physiquement par le
pouvoir de Monsieur PATASSE , je livrerai ma part de vérité sur cette histoire
montée de toutes pièces et dans laquelle , une guerre de clans autour du Chef de
l'Etat de l'époque , m'a désigné comme la personne à abattre .
Vous faites référence à une histoire de gouvernement de large union pour
permettre à PATASSE de se maintenir au pouvoir ; Monsieur , sachez que dès lors
que le pouvoir de l'époque a constitué une menace réelle et sérieuse pour ma vie
je m'en suis éloigné , et il n'a jamais été dans mes intentions d'aider PATASSE
à se maintenir au pouvoir ; d'où ma détermination à le combattre sans relâche et
j'y ai mis tous les moyens à ma disposition.
Enfin , quand au fait d'être recherché par les Services de Police , je me tiens
à la disposition de la justice de mon pays ; je vous rappelle toutefois que je
suis rentré librement , sans pression aucune dès lors que j'ai vu s'éloigner la
menace sur mon intégrité physique . Je peux vous avouer que ce retour inquiète
et en inquiètera plus d'un qui avaient espéré me salir à volonté ; la vérité
éclatera .
Sani YALO
Origine :
<<
To: | kodro@yahoogroupes.fr |
---|---|
From: | STEVE <stangoa@wanadoo.fr> |
List-Unsubscribe: | mailto:kodro-unsubscribe@yahoogroupes.fr |
Reply-To: | kodro@yahoogroupes.fr |
Date: | 01 avr 2003, 06:30:21 |
Subject: | [kodro] Tr: DROIT DE REPONSE A LA CPC |
Message du 01/04/03 18:22