L'Unité de sécurité présidentielle (USP) fait sa première apparition

BANGUI, 22 mars 2003 (AFP) - 15h26 - Entre deux à trois cents éléments de l'Unité de sécurité présidentielle (USP), garde rapprochée de l'ancien président centrafricain, ont été aperçus pour la première fois samedi à l'Ecole Nationale d'Administration et de magistrature (ENAM) à Bangui, où il a été procédé à leur recensement, a constaté un journaliste de l'AFP.

Tous en tenue civile, accompagnés de leurs épouses ou de membres de leurs familles, chacun de ces éléments a répondu "présent" à l'appel de son nom avant de se retirer.

Ce regroupement vise à recenser les éléments de ce que fut l'ancienne garde prétorienne de l'ex-président Ange-Félix Patassé, en débandade depuis la prise du pouvoir, samedi dernier, par les "forces patriotiques" de l'ancien chef d'Etat-Major des forces armées centrafricaines (FACA), le général François Bozizé, a-t-on indiqué de source proche du nouveau pouvoir.

Connue pour ses méthodes musclées, l'USP comptait au moins 8OO hommes avant le coup d'Etat. Communément appelée par la population à Bangui "unité des sauveurs de Patassé" (USP), ou encore "unité des sauvages de papa", l'USP est actuellement désarmée, assure-t-on de même source. Elle pourrait faire l'objet d'une restructuration ou d'une réintégration au sein des FACA.