Un Français d'origine centrafricaine, blessé par balle au bras, a été hospitalisé à la clinique El-Rapha à son arrivée dans la capitale gabonaise mercredi, selon une source diplomatique.

Après le coup d'Etat du général François Bozizé, 400 personnes ont fait appel aux militaires français depuis dimanche pour quitter le pays, dont 250 Français environ.

Plus de la moitié ont déjà rejoint leur pays d'origine à leur frais. Air France a affrété des avions supplémentaires mardi et mercredi soir à destination de Paris.

La plupart des hommes, femmes et enfants en attente à Libreville sont logés au camp militaire français dans la capitale gabonaise ou pris en charge par leur ambassade.

Un Transall français va évacuer une cinquantaine de personnes

PARIS, 19 mars 2003 (AFP) - 14h33 - Un Transall français va évacuer mercredi une cinquantaine de ressortissants français et étrangers de Centrafrique, ce qui portera à 282 le nombre de personnes ayant déjà quitté ce pays victime d'un coup d'Etat, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

"Un transall quitte aujourd'hui (mercredi) Bangui pour Libreville avec des ressortissants français et étrangers à son bord", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère, Bernard Valéro, lors d'un point de presse. Ce dernier n'a pas précisé la nationalité des ressortissants étrangers devant être évacués.

Mardi, un transall avait déjà évacué une centaine de personnes dont six ressortissants américains.

Le général François Bozizé s'est autoproclamé "président de la République" à la place du chef de l'Etat élu, Ange-Félix Patassé, réfugié au Cameroun à la suite d'un coup d'Etat samedi et dimanche derniers. Un journaliste libéré à la faveur du coup d'Etat du général Bozizé