COORDINATION DES PATRIOTES CENTRAFRICAINS CPC -------------- Secrétariat Général |
Paris, le 17 mars 2003
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Coordination des Patriotes Centrafricains (CPC), issue de la plate-forme du 07 décembre 2002, accueille, avec soulagement et émotion, le changement politique survenu le samedi 15 mars 2003, en République centrafricaine, suite à laction menée par les Forces Patriotiques Centrafricaines, sous la direction du général François BOZIZE.
La Coordination des Patriotes Centrafricains se félicite de laboutissement des efforts soutenus des Patriotes, qui ont permis de libérer le peuple centrafricain du joug de la dictature imposée par le régime autocratique et sanguinaire dAnge-Félix Patassé.
La Coordination des Patriotes Centrafricains :
Le maintien dordre ainsi souhaité permettra de garantir le processus de Transition et de Réconciliation nationale amorcé par le nouveau régime. Comme le soulignait le président François Bozizé en son discours fondateur : "il s'agit de mener dans une période qui sera définie ultérieurement, un programme d'urgence de redressement de la nation dont les principaux axes sont la poursuite des discussions avec les institutions de Bretton Woods afin de parvenir aux programmes post-conflit, la réunification et la restructuration de notre armée nationale, un vaste programme de désarmement de toutes les provinces du pays car la Centrafrique est désormais une véritable poudrière, la restructuration et la redynamisation de notre administration, l'assainissement des régies financières, l'accentuation de la lutte contre le VIH-Sida, la préparation et la tenue dans la transparence des différentes échéances électorales ".
Cest un véritable programme économique, social, sanitaire et politique auquel la Coordination des Patriotes Centrafricains adhère pleinement.
Il nous appartient donc, à nous Centrafricains, de soutenir, sans ambiguïté, à travers la tenue prochaine du Dialogue National sans exclusive, leffort ainsi engagé pour la Renaissance et le développement économique et social de la République centrafricaine.
Il importe que le processus ainsi initié soit soutenu par les pays épris de Liberté, de Paix et de Démocratie, de même que par les organisations de défense de Droits Humains ; ces droits qui ont souvent été bafoués sous le régime sanguinaire dAnge-Félix Patassé.
Le Secrétaire général adjoint,
(Signé) Henri GROTHE