YAOUNDE, 21 mars (AFP) - 15h28 - Le président déchu de Centrafrique, Ange-Félix Patassé, est arrivé vendredi après-midi à Lomé, en compagnie de son épouse Angèle, d'origine togolaise, et de ses enfants, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ex-président, également accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Martial Beti-Maraki, et de son porte-parole Prosper Mdoumba, a été accueilli à l'aéroport de Lomé par le Premier ministre togolais, Koffi Sama, et le ministre de la Défense, Assani Tidjani.
M. Patassé s'était réfugié à Yaoundé depuis son renversement, samedi, par le général centrafricain François Bozizé, et n'a fait aucune déclaration avant son départ de la capitale camerounaise.
M. Patassé a déjà passé une dizaine d'années en exil au Togo, sous la présidence de son prédécesseur, le général André Kolingba (1981-1993), alors qu'il était opposant.
Dans l'entourage de M. Patassé, on se refuse à parler d'un nouvel exil, M. Patassé se considérant toujours comme le président légitime de la République centrafricaine et n'ayant pas renoncé à exercer ses fonctions.
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YAOUNDE, 21 mars 2003 (AFP) - 13h46 - Le président déchu de Centrafrique, Ange-Félix Patassé, a quitté Yaoundé vendredi peu après 13H00 (12H00 GMT) pour le Togo, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ex-président, qui n'a pas été autorisé à faire de déclaration avant son départ, était accompagné de son épouse Angèle, d'origine togolaise, et d'une vingtaine de personnes, parmi lesquelles de nombreux enfants.
M. Patassé s'était réfugié à Yaoundé depuis son renversement, samedi, par le général centrafricain François Bozizé.
Selon son entourage, l'ex-chef d'Etat devait tenir une conférence de presse avant son départ du Cameroun. Mais, à l'aéroport, les services de sécurité camerounais ont écarté les journalistes qui voulaient interroger M. Patassé ainsi que les photographes.
Très souriant, le président déchu a été salué à son départ par quelques hauts responsables camerounais, dont le ministre de la Fonction publique, René Ze Nguele, ainsi que par l'ambassadeur de Libye à Yaoundé.
Un groupe de Centrafricains, principalement des étudiants, s'étaient rendus à l'aéroport, situé à une trentaine de kilomètres du centre de Yaoundé, pour saluer leur ancien président.
M. Patassé a déjà passé une dizaine d'années en exil au Togo, sous la présidence de son prédécesseur, le général André Kolingba (1981-1993), alors qu'il était opposant.
Dans l'entourage de M. Patassé, on se refuse à parler d'un nouvel exil, M. Patassé se considérant toujours comme le président légitime de la République centrafricaine et n'ayant pas renoncé à exercer ses fonctions.