Liste des membres du gouvernement de transition formée par le professeur Abel GOUMBA, lundi 31 mars 2003 : 28 ministres

Président de la République, Chef de l'Etat, ministre de la Défense nationale, de la Restructuration des Armées et du Désarmement, Général de division François BOZIZE.
 
Premier ministre, Chef du gouvernement, ministre de l'Economie, des Finances, du Budget, du Plan et de la Coopération internationale, Professeur Abel GOUMBA.
 
Ministres:
 
- Affaires Etrangères, Intégration régionale et Francophonie, Monsieur Karim MECKASSOUA.
- Justice, Droit de l'Homme et Bonne Gouvernance, M. Faustin NGBONDOU.
- Intérieur, de la Sécurité publique, Lt-colonel BONDEBOLI.
- Administration du Territoire, M. Marcel MALONGA.
- Energie et Mines, Lt Sylvain NDOUTINGAÏ.
- Modernisation, Développement agricole, M. Pierre GBIANZA
- Développement et Elevage, M. Denis KOSSI-BELLA.
- Santé publique et Population, Professeur Nestor Mamadou NALI,
- Education nationale, Alphabétisation, Enseignement supérieur et Recherche, M. Hubert LALA-BEVARA.
- Equipement et Transports, M. Pockomandji SONY.
- Famille, Affaires sociales et Solidarité nationale, Mme Léa DOUMTA-KOYASSOUM.
- Commerce, Industrie et Promotion du secteur privé, Mme Yacinthe WODOBODE.
- Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, M. Maurice YONDO.
- Environnement, développement durable et Economie sociale, M. Joseph KITICKI-KOUAMBA.
- Fonction publique, Travail, Sécurité sociale et Insertion professionnelle, M. Jacques BOTI.
- Communication, Réconciliation nationale, Culture démocratique et civique, Capitaine Parfait MBAYE.
- Reconstruction des édifices publics, Urbanisme, Logement, M. Abraham NGOTO.
- Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies, M. Idriss SALAO.
- Développement du tourisme et de l'Artisanat, M. Bruno DACKO.
- Jeunesse, Sports, Arts et Culture, M. Léon Salam.
- Secrétariat du Gouvernement, chargé des Relations avec le Conseil National de Transition,  Me ZARAMBAUD-ASSINGAMBI.
 
Ministres délégués:
- Finances et Budget, M. Daniel N'DITIFEÏ.
- Plan et Coopération internationale, M. Philippe WARADAGUE.
 
Secrétaires d'Etat:
- Désarmement, Col. Jules Bernard OUANDE.
- Affaires étrangères, chargé de l'Intégration régionale et Francophonie, M. Charles WENEZOUI.
- Education, chargé de l'enseignement supérieur, M. Lazare YAGAO-NGAMA.

Formation d'un "gouvernement de transition" en Centrafrique (2)

BANGUI, 31 mars 2003 (AFP) - 20h56 - Le Premier ministre centrafricain, Abel Goumba, a annoncé lundi en fin d'après-midi à Bangui la formation d'un "gouvernement de transition" composé de 28 ministres, dans lequel le président autoproclamé, le général François Bozizé, occupe le portefeuille de la Défense.

Le général Bozizé, parvenu au pouvoir le 15 mars à la faveur d'un coup d'Etat, exercera la fonction de ministre de la Défense, de la Restructuration des armées et du Désarmement, a annoncé M. Goumba à la radio nationale centrafricaine.

M. Goumba, 76 ans, doyen de la classe politique centrafricaine, exercera, outre ses fonctions de Premier ministre, celles de ministre de l'Economie et des Finances, du Budget, du Plan et de la Coopération internationale.

Le représentant de la branche politique de l'ex-rébellion de M. Bozizé, Karim Meckassoua, est nommé ministre des Affaires étrangères, tandis que le porte-parole du général Bozizé, le capitaine Parfait Mbaye, devient ministre de la Communication et de la Réconciliation nationale.

Quatre militaires proches de M. Bozizé sont intégrés à ce gouvernement, dont le jeune lieutenant Sylvain Ndoutimgaye, l'un des plus actifs officiers de l'ex-rébellion, nommé ministre des Mines et de l'Energie.

Ce gouvernement regroupe également une dizaine de membres de la douzaine de formations rassemblées au sein de la Concertation des partis politiques de l'opposition (CPPO) qui était jusqu'à récemment présidée par le Pr Goumba.

Au sein de cette concertation, le Front patriotique pour le progrèsde M. Goumba obtient cinq portefeuilles.

Le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), premier parti parlementaire d'opposition de l'ex-président André Kolingba, est également représenté. Son secrétaire général, Idriss Salao, est nommé ministre des Postes et des Télécommunications, et l'avocat Zarambaud Assingamby, ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement et des Relations avec le Conseil national de transition.

Sont également présents au sein de ce gouvernement de transition, qui doit élaborer un programme consensuel, les partis centristes et les ex-partis de la mouvance présidentielle.

En revanche, l'ex-parti au pouvoir Le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) de l'ancien président Ange-Félix Patassé, est sans surprise exclu de cette équipe.

Un syndicaliste, Jacques Boty, membre de l'Union syndicale des travailleurs de Centrafrique (USTC), est nommé au poste sensible de ministre de la Fonction publique.

Les fonctionnaires centrafricains, civils et militaires, cumulent selon les catégories jusqu'à 36 mois d'arriérés de salaires étalés sur plusieurs années.

La composition de ce gouvernement est le résultat d'intenses consultations menées depuis le dimanche 23 mars par M. Goumba, nommé Premier ministre par le général Bozizé en raison de sa personnalité consensuelle et de son intégrité reconnue de tous.

Au lendemain de sa prise de pouvoir par les armes, le général Bozizé, ancien chef d'état-major des armées de M. Patassé, entré en rébellion en novembre 2001, avait suspendu la Constitution, dissout l'Assemblée nationale et limogé le gouvernement.

Il avait, dans une allocution à la nation, annoncé une "période de transition consensuelle", dont la durée n'a pas à ce jour été précisée, associant toutes les forces vives de la nation, ainsi que la création d'un Conseil national de transition, qui ferait en quelque sorte office de Parlement provisoire.

Le général Bozizé jouit actuellement d'une popularité incontestable dans son pays. Son coup d'Etat a été condamné à l'étranger au nom des principes démocratiques excluant toute prise du pouvoir par la force.


Formation d'un "gouvernement de transition" en Centrafrique (1)

BANGUI, 31 mars 2003 (AFP) - 19h25 - Le Premier ministre centrafricain, Abel Goumba, a annoncé lundi en fin d'après-midi à Bangui la formation d'un "gouvernement de transition" composé de 28 ministres, dans lequel le président autoproclamé, le général François Bozizé, occupe le portefeuille de la Défense.

Le général Bozizé, parvenu au pouvoir le 15 mars à la faveur d'un coup d'Etat qui a renversé le président Ange-Félix Patassé, exercera la fonction de ministre de la Défense, de la Restructuration des armées et du Désarmement, a annoncé M. Goumba à la radio nationale centrafricaine.

M. Goumba, 76 ans, doyen de la classe politique centrafricaine, exercera, outre ses fonctions de Premier ministre, celles de ministre de l'Economie et des Finances, du Budget, du Plan et de la Coopération internationale.

Le représentant de la branche politique de l'ex-rébellion de M. Bozizé, Karim Meckassoua, est nommé ministre des Affaires étrangères, tandis que le porte-parole du général Bozizé, le capitaine Parfait Mbaye, devient ministre de la Communication et de la Réconciliation nationale.

Quatre militaires proches de M. Bozizé sont intégrés à ce gouvernement, dont le jeune lieutenant Sylvain Ntoutimgaye, l'un des plus actifs officiers de l'ex-rébellion, nommé ministre des Mines.

Ce gouvernement regroupe également des membres de l'opposition intérieure au régime du président déchu Ange-Félix Patassé, de partis centristes alliés au régime précédent ou de la société civile.


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 16