Jean-Bertrand Aristide en Centrafrique : acte humanitaire pour l'ancien président de la toute première république noire du monde, Haïti.


Jean-Bertrand Aristide est un "homme libre" à Bangui, selon le ministre centrafricain des Affaires étrangères

BANGUI (AP), mardi 2 mars 2004, 0h07 - Jean-Bertrand Aristide est un "homme libre" en République centrafricaine, a assuré lundi le ministre centrafricain des Affaires étrangères Charles Wenezoui, démentant les rumeurs selon lesquelles l'ex-président haïtien serait retenu contre sa volonté à Bangui, la capitale du pays.

L'activiste afro-américain Randall Robinson et plusieurs parlementaires américains ont affirmé que M. Aristide les avait informés de son enlèvement dimanche par les forces américaines, qui l'auraient forcé à s'exiler. Une affirmation réfutée catégoriquement par l'administration Bush.

"Aristide n'est pas un prisonnier en République centrafricaine", a souligné M. Wenezoui, qui a accueilli le président déchu à son arrivée lundi matin à l'aéroport de Bangui. L'ex-chef de l'Etat haïtien se trouve désormais au Palais de la Renaissance, le siège de la présidence, dans la capitale centrafricaine.

"Il est un homme libre et l'imposant dispositif de sécurité autour du palais présidentiel a pour but d'assurer sa sécurité", a-t-il expliqué en allusion aux renforts de troupes postés autour de cette résidence où le président centrafricain François Bozize ne vit pas.

Jean-Bertrand Aristide, qui s'est vu octroyer une villa au sein du palais présidentiel, ne serait qu'en escale provisoire à Bangui dans l'attente d'une autre destination. L'Afrique du Sud a fait savoir qu'elle était prête à offrir l'asile à l'ancien président mais qu'elle attendait toujours une demande formelle. AP


Aristide hébergé à la présidence centrafricaine à Bangui

LIBREVILLE, 1er mars 2004 (AFP) - 16h46 - Le président haïtien déchu, Jean-Bertrand Aristide, est hébergé dans un appartement de la présidence centrafricaine à Bangui, a indiqué lundi une source proche de la présidence, jointe par téléphone depuis Libreville.

M. Aristide semblait "fatigué", a indiqué cette source.

Il est hébergé avec son épouse, son beau-frère et deux gardes du corps, a précisé cette source, assurant ne pas connaître la durée du séjour en Centrafrique de M. Aristide.

Ce dernier est arrivé lundi matin après avoir quitté la veille le pouvoir et son pays, sous la pression de la rue et de la communauté internationale après trois semaines de troubles.

Des sources concordantes à Bangui ont indiqué que M. Aristide devrait rester quatre à cinq jours dans la capitale centrafricaine, le temps que des négociations aboutissent avec un futur pays d'accueil, probablement l'Afrique du Sud.

"Sur le principe, nous n'aurions pas de problème" pour accueillir M. Aristide, a déclaré le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad, lors d'un point de presse à Pretoria.

L'Afrique du Sud avait dans un premier temps déclaré "ne pas être au courant" d'une éventuelle arrivée de l'ex-président Aristide, indiquant qu'aucune demande d'asile n'avait été faite.

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, est cependant "en contact" avec ses homologues d'autres pays concernant le cas de M. Aristide, selon M. Pahad.


Pretoria n'a "pas de problème" de "principe" pour accueillir Aristide

PRETORIA, 1er mars 2004 (AFP) - 13h32 - L'Afrique du Sud n'a "pas de problème" de "principe" pour accueillir l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide, a déclaré lundi le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad, cité par l'agence de presse sud-africaine Sapa.

"Sur le principe, nous n'aurions pas de problème", a déclaré M. Pahad lors d'un point de presse.

Selon Sapa, M. Pahad a réaffirmé que, pour l'instant, aucune demande d'asile n'avait été formulée par l'ancien président qui est arrivé lundi matin en République centrafricaine après avoir fui son pays la veille.

Dans la matinée, M. Pahad avait déclaré à des journalistes que "si et quand cela arrivera, nous devrons considérer (cette demande d'asile) au niveau du cabinet".

Il avait ajouté que la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Nkosazana Dlamini-Zuma "est en contact avec ses homologues d'autres pays".

Si une demande d'asile était déposée par Aristide, "nous aurons à consulter les acteurs régionaux - Communauté des pays de la Caraïbe et Organisation des Etats Américains - ainsi que d'autres acteurs clés, la France et les Etats-Unis", avait dit M. Pahad.

Une source proche du protocole d'Etat centrafricain a affirmé lundi matin à l'AFP que Aristide devrait rester quelques jours à Bangui avant de se rendre en exil en Afrique du Sud.


Aristide accueilli en Centrafrique étape transitoire et "humanitaire"

BANGUI, 1er mars 2004 (AFP) - 12h15 - Le président haïtien déchu Jean-Bertrand Aristide est arrivé lundi matin à Bangui où il a été accueilli à titre "humanitaire", après trois semaines de révolte dans son pays, mais il ne devrait rester en Centrafrique que quelques jours, avant un exil probable en Afrique du Sud.

"Je déclare qu'en me renversant, on a abattu le tronc de l'arbre de la Paix, mais il repoussera car ses racines sont +louverturiennes+", a déclaré, au cours d'une courte allocution, l'ex-président haïtien, en référence à Toussaint Louverture, chef de la révolte des esclaves noirs à Haïti en 1791.

La présidence centrafricaine a indiqué, dans un communiqué lu lundi à la télévision nationale, avoir accepté d'accueillir Jean-Bertrand Aristide sur son sol à la demande du chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba.

"A la demande de son frère et aîné, doyen des chefs d'Etat d'Afrique centrale, son excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba, le président de la République (François Bozizé, ndlr) a accepté de recevoir et d'accueillir l'ancien président de la toute première république noire du monde, Haïti, monsieur Jean-Bertrand Aristide", indique le communiqué signé du ministre de la Communication, Parfait M'bay.

C'est "un acte à caractère purement humanitaire", précise le texte, qui ne donne aucune indication sur la durée du séjour de M. Aristide en Centrafrique, ni n'évoque une éventuelle future destination.

Au cours de ses premières déclarations depuis son départ dimanche du pouvoir et de son pays, Jean-Bertrand Aristide a remercié lundi sur les ondes de la radio nationale centrafricaine, les autorités de Bangui de l'avoir accueilli, estimant qu'en le renversant ses opposants avaient compromis la paix.

Pas plus que la présidence centrafricaine, Jean-Bertrand Aristide n'a précisé la durée de son séjour à Bangui ou une éventuelle future destination après la Centrafrique.

Lundi matin, une source proche du protocole avait affirmé à l'AFP que M. Aristide ne devrait rester à Bangui que quelques jours avant un départ pour un exil en Afrique du Sud.

Pretoria a toutefois indiqué, après l'atterrissage de l'avion de M. Aristide à Bangui, "ne pas être au courant" d'une éventuelle arrivée de ce dernier, précisant n'avoir reçu aucune demande d'asile.

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, est "en contact" avec ses homologues d'autres pays concernant le cas de M. Aristide, a indiqué lundi son adjoint, Aziz Pahad.

Arrivé vers 07H15 locales (06H15 GMT) en compagnie de son épouse Mildred, dans un avion civil aux couleurs d'Haïti, Jean Bertrand Aristide avait été accueilli à l'aéroport de Bangui par le porte-parole du gouvernement centrafricain, Parfait M'bay.

Il s'est ensuite entretenu une vingtaine de minutes avec M. M'bay, le ministre délégué aux Affaires étrangères Guy Moskit, et le chef d'état-major des Forces armées centrafricaines (FACA), Antoine Bamdi, avant de partir en direction du centre-ville, pour une destination inconnue.

Son arrivée à Bangui met fin à près de vingt heures de spéculations sur sa localisation depuis son départ de Port-au-Prince sous la pression de la rue et de la communauté internationale, après trois semaines de troubles armés en Haïti.

M. Aristide avait été annoncé successivement en République Dominicaine puis au Panama, avant que le présidente panaméenne ne révèle que le président déchu désirait s'exiler "dans un pays africain".

Les autorités du Maroc, un temps évoqué comme destination finale, ont fait savoir qu'elles refuseraient de donner asile à l'ex-président. Taïwan, également cité, et dont Haïti est l'un des rares pays à reconnaître la souveraineté, a, de son côté, fait valoir qu'il n'avait pas reçu de demande d'asile.


La Centrafrique a accueilli Aristide à la demande d'Omar Bongo

BANGUI, 1er mars 2004 (AFP) - 11h18 - La Centrafrique a accepté d'accueillir sur son sol le président haïtien déchu Jean-Bertrand Aristide à la demande du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, indique un communiqué de la présidence centrafricaine lu à la télévision nationale à Bangui.

"A la demande de son frère et aîné, doyen des chefs d'Etat d'Afrique centrale, son excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba, le président de la République (François Bozizé, ndlr) a accepté de recevoir et d'accueillir l'ancien président de la toute première république noire du monde, Haïti, monsieur Jean-Bertrand Aristide", indique le communiqué signé du ministre de la Communication, Parfait M'bay.

C'est "un acte à caractère purement humanitaire", précise le texte, qui ne donne aucune indication sur la durée du séjour de M. Aristide en Centrafrique, ni d'une éventuelle future destination.

"Toutefois, au nom de tous les Centrafricains, le président de la République tient à assurer le peuple frère d'Haïti de sa solidarité dans l'épreuve qu'il traverse actuellement. Il souhaite que la paix revienne très vite dans cette île des Caraïbes", poursuit le communiqué.

M. Aristide, qui a quitté le pouvoir et son pays dimanche sous la pression de la rue et de la communauté internationale après trois semaines de troubles dans le pays, est arrivé lundi vers 07H15 (06H15 GMT) à Bangui.

Une source proche du protocole d'Etat centrafricain a affirmé lundi matin à l'AFP qu'il devrait rester quelques jours en Centrafrique avant de se rendre en exil en Afrique du Sud.

L'Afrique du Sud a toutefois indiqué "ne pas être au courant" d'une éventuelle arrivée de l'ex-président Aristide, indiquant qu'aucune demande d'asile n'avait été faite.

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, est "en contact" avec ses homologues d'autres pays concernant le cas de M. Aristide, a indiqué lundi son adjoint, Aziz Pahad.


Aristide estime que ses opposants font obstacle à la paix

BANGUI, 1er mars 2004 (AFP) - 11h09 - Le président haïtien déchu Jean-Bertrand Aristide a remercié lundi les autorités centrafricaines qui l'ont accueilli, et a affirmé qu'en le renversant ses opposants avaient "abattu l'arbre de la paix", dans une courte allocution à la radio nationale à Bangui.

"Je déclare qu'en me renversant, on a abattu le tronc de l'arbre de la Paix, mais il repoussera, car ses racines sont +louverturiennes+", a déclaré l'ex-président haïtien, en référence à Toussaint Louverture, chef de la révolte des esclaves noirs à Haïti en 1791.

Jean-Bertrand Aristide n'a donné aucune indication sur la durée de son séjour à Bangui ou sur une éventuelle future destination après la Centrafrique.

Il s'est présenté comme un descendant de Toussaint Louverture, qu'il a qualifié de "génie de la race africaine", et de "fils authentique de l'Afrique".

Il a adressé ensuite "un merci sincère aux autorités centrafricaines, qui ont bien voulu (l') accueillir.

M. Aristide, chassé du pouvoir dimanche sous la pression de la rue et de la communauté internationale, est arrivé tôt lundi matin à Bangui, où il ne devrait passer que quelques jours, avant de se rendre en exil en Afrique du Sud, a indiqué à l'AFP une source du protocole centrafricain à l'aéroport.


Pretoria "en contact" avec d'autres pays concernant Aristide (ministre)

PRETORIA, 1er mars2004 (AFP) - 10h34 - La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, est "en contact" avec ses homologues d'autres pays concernant le cas de l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide, a déclaré lundi son adjoint, Aziz Pahad.

"Aucune demande (d'asile) n'a été faite", a déclaré M. Pahad, vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse à Pretoria. "Si et quand cela arrivera, nous devrons considérer (cette demande) au niveau du cabinet", a-t-il ajouté.

"Mme Dlamini-Zuma est en contact avec ses homologues d'autres pays", a précisé M. Pahad qui a indiqué que la ministre se trouvait actuellement à New Dehli où elle participe à un forum Inde-Afrique du sud-Brésil.

Si une demande d'asile était déposée par Aristide, "nous aurons à consulter les acteurs régionaux - Communauté des pays de la Caraïbe et Organisation des Etats Américains - ainsi que d'autres acteurs clés, la France et les Etats-Unis", a-t-il affirmé.

Jean-Bertrand Aristide est arrivé lundi à 07H15 (06H15 GMT) à Bangui, selon un correspondant de l'AFP.

Une source proche du protocole d'Etat centrafricain a affirmé lundi matin à l'AFP qu'il devrait rester quelques jours en Centrafrique avant de se rendre en exil en Afrique du Sud.

L'ancien président a quitté Port-au Prince dimanche sous la pression de la rue et de la communauté internationale, après trois semaines de troubles dans le pays.


Pretoria "pas au courant" d'une éventuelle arrivée d'Aristide

PRETORIA, 1er mars 2004 (AFP) - 9h11 - Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a indiqué n'être "pas au courant" d'une éventuelle arrivée en Afrique du Sud de l'ancien président d'Haïti Jean-Bertrand Aristide, qui a atterri lundi matin à Bangui.

"Nous ne sommes pas courant", a déclaré lundi matin à l'AFP Ronnie Mamoepa, porte-parole du ministère.

Interrogé sur une éventuelle demande d'asile politique de l'ancien président haïtien, M. Mamoepa a répondu : "Nous ne sommes informés d'aucune demande de cette nature", a-t-il ajouté.

Une source proche du protocole d'Etat centrafricain a affirmé lundi matin à l'AFP que l'ancien président haïtien devrait rester quelques jours en Centrafrique avant de se rendre en exil en Afrique du Sud.

Jean-Bertrand Aristide est arrivé lundi à 07H15 (06H15 GMT) à Bangui, selon un correspondant de l'AFP à l'aéroport M'Poko de la capitale centrafricaine.

L'ancien président a quitté Port-au Prince dimanche sous la pression de la rue et de la communauté internationale, après trois semaines de troubles dans le pays.


Jean Bertrand Aristide attendu à Bangui, avant l'Afrique du Sud

PORT-AU-PRINCE, 1er mars 2004 (AFP) - 7h20 - L'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide était attendu lundi à Bangui, avant de s'exiler en Afrique du Sud, selon une source officielle centrafricaine, après presque 20 heures de spéculations sur le pays qui lui accorderait un asile.

Jean-Bertrand Aristide devrait rester quelques jours en Centrafrique, avant de se rendre en exil en Afrique du Sud, a précisé un membre du protocole d'Etat centrafricain à l'AFP.

Le ministre centrafricain de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Parfait M'bay, et le ministre délégué aux Affaires étrangères, Guy Moskit, étaient présents lundi vers 06H30 (05H30 GMT) à l'aéroport M'Poko de Bangui, en compagnie du chef d'état-major des FACA (Forces armées centrafricaines), Antoine Bamdi, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Je ne suis pas sûr qu'il reste sur le long terme" en Centrafrique, avait auparavant déclaré un responsable américain sous le couvert de l'anonymat, en soulignant qu'il pourrait s'agir d'un "séjour temporaire".

Le président sud-africain Thabo Mbeki avait effectué fin décembre une visite très controversée en Haïti où il fut le seul chef d'Etat étranger à assister aux cérémonies du bicentenaire de l'indépendance. Pretoria avait contribué au financement de l'événement à hauteur de près d'un million et demi de dollars.

Jean Bertrand Aristide, qui avait signé sa démission dimanche à 6h00 locales (11h00 GMT) devant témoins, était parti 34 minutes plus tard d'Haïti dans un jet blanc non immatriculé.

Il a ensuite été annoncé en République dominicaine, par la présidence de ce pays, mais les Etats-Unis, qui ont négocié et organisé le départ de l'ex-chef d'Etat haïtien, ont démenti. Le consul d'Haïti à Saint-Domingue, Edwin Paraison, a de son côté parlé "d'une escale technique à Antigua, dans les Antilles, pour un réapprovisionnement en carburant".

Le Panama a ensuite affirmé avoir accordé l'asile à Aristide. "Colin Powell m'a appelé dimanche matin pour me demander d'accueillir Aristide. Nous avons dit à Powell que nous étions disposés à le recevoir temporairement, pendant deux semaines, le temps qu'il (...) trouve un lieu d'exil", a dit le ministre panaméen des Affaires étrangères à la chaîne de télévision panaméenne.

Nouveau démenti américain. Ce n'est pas sa destination, a dit un responsable américain, relançant les spéculations.

Il veut s'exiler "dans un pays africain, vers lequel il essaie d'aller", a ensuite affirmé la présidente du Panama, Mireya Moscoso. Le Panama abrite déjà l'ancien putschiste Raoul Cédras, qui avait renversé Jean Bertrand Aristide en 1991, lors de sa première présidence, à l'occasion d'un coup d'Etat militaire sanglant.

Le Panama, qui s'est taillé une réputation de pays hôte pour dirigeants déchus, abrite également les anciens présidents guatémaltèque Jorge Elias Serrano et équatorien Abdala Bucaram.

Le Maroc aurait pu être aussi une destination finale, mais les autorités de Rabat ont fait savoir qu'elles refuseraient de donner asile à l'ancien président. Taïwan, également cité, mais dont Haïti est l'un des rares pays à reconnaître la souveraineté, a, de son côté, fait valoir qu'il n'avait pas reçu de demande d'asile de l'ancien président.

Les Etats-Unis ont négocié et organisé le départ d'Haïti d'Aristide, "à sa demande" et dans des "conditions de sécurité", selon le porte-parole du département d'Etat Richard Boucher.

Selon un responsable américain, l'ex-président n'a pas été maltraité comme l'ont affirmé certains médias étrangers.


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 18