PARTI DE L’UNITE NATIONALE

Unité – Discipline - Progrès

SECRETARIAT GENERAL

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SECRETARIAT NATIONAL CHARGE DES RELATIONS
AVEC LES ORGANISATIONS NATIONALES

Bangui, le 03 juin 2004

Message du Parti de l’Unité Nationale au 2e Congrès ordinaire du MLPC

 

Monsieur le Vice-Président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Mesdames et Messieurs les membres du Bureau Politique et du Conseil Politique National du MLPC,

Chers amis,

Le Parti de l’Unité Nationale est particulièrement heureux de prendre part à cette cérémonie d’ouverture du 2e Congrès ordinaire du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain. Au nom de notre Comité Exécutif et de son Président, le compatriote Jean-Paul NGOUPANDE, notre délégation adresse ses salutations les plus fraternelles aux congressistes.

Chers amis,

Par le passé, de graves divergences nous ont opposés sur la manière de gérer notre pays. Pour notre part, nous considérons désormais que l’essentiel est de rassembler tous les fils et toutes les filles de Centrafrique pour affronter les défis du développement de notre pays. Nous ne pouvons réussir qu’ensemble, tant ces défis sont redoutables. Ils ont pour noms : la division ; la haine tribale ; l’insécurité ; la pauvreté et la misère dues aux retards de salaires, bourses et pensions ainsi qu’au chômage massif des jeunes ; la maladie, particulièrement la pandémie du SIDA ; le naufrage du système éducatif, et tant d’autres difficultés de tous les jours.

Comme l’a souligné notre Président lors de son discours d’ouverture du 2e Congrès ordinaire du PUN, le 8 avril 2004, aucun parti, aucun homme, ne peut prétendre tout seul faire face à de tels défis. Le PUN pense que c’est ensemble, par-delà nos divergences normales, que nous devons rechercher les solutions à nos problèmes. Voilà pourquoi nous devons aller dans la paix et à travers le débat ouvert et serein, vers des élections justes, équitables, transparentes. Quelque soit l’élu à la magistrature suprême, il devra rassembler, rétablir la confiance entre Centrafricains, ainsi qu’entre eux et leurs partenaires extérieurs, et donc chercher à apaiser les tensions et à rassurer toutes nos populations. Il ne saurait y avoir de place pour l’exclusion, le tribalisme et le clanisme.

Le retour à la confiance entre Centrafricains passe aussi par la gestion rigoureuse. C’est ainsi que nous préparerons l’avenir commun.

De tels enjeux valent la peine que nous privilégions ce qui nous rassemble et non ce qui nous divise. La République Centrafricaine a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour repartir sur de nouvelles bases. Dans la nouvelle Centrafrique que le PUN appelle de tous ses vœux, personne ne saurait être de trop.

C’est pourquoi nous exigeons que soit mis fin à la chasse aux sorcières. L’échec de notre pays est une responsabilité collective que nous devons assumer dans le souci de la réconciliation vraie et de la volonté de repartir ensemble sur de nouvelles bases c’est-à-dire des bases saines, fondées sur la justice vraie, la démocratie et la tolérance.

C’est dans cet esprit que le PUN dit sa disponibilité à œuvrer de concert avec toutes les forces démocratiques, dont le MLPC, pour que le rendez-vous des élections à venir soit le rendez-vous du rassemblement, de la réconciliation, du retour de la confiance, en un mot, le rendez-vous de l’espoir.

Nous souhaitons pleins succès au 2e Congrès ordinaire du MLPC.

Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 18