La rougeole, la méningite, la tuberculose, le paludisme, le choléra, les années blanches dans les écoles comprises sont devenues des gangrènes pour la société centrafricaine. Le cortège du SIDA s'ajoutant, on en arrive à quelque chose de pandémique. Si rien n'est fait, si la pensée de débrouillardise, de racket organisé, d'égoïsme persiste, la République Centrafricaine aura hypothéqué son avenir. Ainsi, il n'aura plus de jeunesse pour assurer la relève de demain.
Victor. Bisséngué ( webmaster@sangonet.com )

Quarante-deux personnes sont mortes de la méningite et plusieurs centaines d'autres ont contracté cette maladie infectieuse dans la préfecture de la Basse-Kotto à l'est de la Centrafrique, a rapporté dimanche la radio nationale.
Ce bilan, qui couvre la période allant de juin à juillet 2000, pourrait être revu à la hausse en raison des problèmes de communication et de circulation existant dans cette préfecture reculée, a ajouté la radio nationale en citant des sources médicales de la région.
Depuis fin 1999, des épidémies de méningite frappent régulièrement plusieurs provinces de la Centrafrique où, sur plus d'un millier de malades recensés au mois d'avril dernier, on a déjà dénombré 200 morts, rappelle-t-on.
(AFP, Bangui, 23 juillet 2000)

Epidémie de rougeole en République centrafricaine: 300 morts
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Actualité Centrafrique - Dossier 2