L'affaire de BEAC (Banque des Etats d'Afrique centrale), phase 2 : limogeage de Jonas Yologaza, directeur général à Bangui

 

Comme on pouvait s'y attendre, la sanction - très sévère - est tombée.

Il fallait faire vite. Le gouverneur de la banque centrale à Yaoundé se rend en personne dans la capitale centrafricaine s'en quérir de la position des hautes autorités du pays. Réultat, il faut punir les fautifs sans autre forme. Une suspension fut aussitôt décidée et mise en application à l'encontre de Jonas Yologaza, le directeur général, ainsi que de son adjoint Kamis.

Le Conseil d'administration se réunit le 30 mars entérine la décision, mais la rend encore plus sévère : non seulement YOLOGAZA est limogé, mais une procédure de sa radiation des cadres de la Banque est aussi décidée, avec toutes les conséquences touchant ses indemnités de départ, sa retraite, etc.

Une question reste posée : Yologaza a-t-il agi seul ? Comment un haut cadre de cette envergure est tombé dans ce jeu ? L'enquête suit toujours son cours pour déterminer la nature ou le rôle des commanditaires ou des complices dans l'affaire du "blanchiment".

En attendant, un cadre tchadien de la BEAC assure l'intérim. Deux noms de postulants circulent déjà à Bangui : il s'agirait de Mr Dokala et de Mr Serbou (présentés comme des cadres proches du Président de la République).

A suivre...

Actualité Centrafrique - Dossier 2