Tentative d'assassinat du président du PUN, le député Jean-Paul NGOUPANDE

 

Le jeudi 23 Novembre 2000, entre 16 h 00 et 17 h 30 mn, plusieurs appels anonymes ont lieu sur le téléphone fixe de M. Jean-Paul NGOUPANDE. Même message : " demain, on vous accompagnera au cimetière ".

Dans la nuit, vers 1 h 00 du matin, u véhicule Nissan B13 non immatriculé avec trois personnes à bord, et deux fusils AK 47 (kalachnikov) ainsi que plusieurs grenades, s'arrête à environs 100 mètres du domicile de l'ancien Premier Ministre et demande sa localisation exacte à des jeunes du quartier. Voyant que la concession est très animée (de nombreux jeunes assurent la sécurité), le commando repart.

Les jeunes ont eu le temps de repérer le signalement d'au moins deux des occupants de la voiture : KANCKOU, ex-GP, métis travaillant à Pétroca, collaborateur occasionnel de commandos patassistes ; DAMBELE, membre de l'USP (Unité de Sécurité Présidentielle, anciennement FORSDIR).

Le même groupe a été vu a plusieurs reprises en train de tenter le repérage du domicile de M. NGOUPANDE. Ils ont réapparu dimanche vers 23 h 50.

Repérés, ils sont repartis. Selon toute vraisemblance, outre J.P. NGOUPANDE, le commando s'intéressait aussi à Théophile SONNY COLE, Secrétaire Général de l'USTC. Ils ont été vus également aux environs de chez Charles MASSI.

Le but de ces projets criminels est d'éliminer physiquement ceux qui passent pour être les têtes du mouvement populaire en cours. M. PATASSE conseillé notamment par DOLOGUELE, BAZOLY, NDOUBA, Yves SANGHAMY, Léonel GANNE BEFIO, espère aussi briser la montée en puissance de ce mouvement populaire.

(Bangui, 27 Novembre 2000)

Actualité Centrafrique - Dossier 2