Vers la fin des rackets des usagers de la route et l'implantation illégale des barrages


AFP, Bangui, 31 octobre 2001 - 18h22 - Le gouvernement centrafricain a décidé de mettre définitivement fin à l'implantation illégale de barrages routiers érigés par les forces de l'ordre pour racketter les usagers de la route, a-t-on appris mercredi de source officielle.

Les agents qui violeraient cette interdiction seront purement et simplement révoqués de leurs fonctions et traduits en justice, a-t-on précisé de même source.

"Seules sont maintenues les barrières autorisées par les dispositions des textes en vigueur", mentionne un arrêté inter-ministériel pris conjointement par les ministres de la Défense nationale et de l'Intérieur.

Certains points de contrôle sont toutefois maintenus, notamment aux entrées et sorties de Bangui, de même qu'aux frontières de la RCA avec les pays voisins.

Le texte précise que les agents, dispensés des contrôles du code de la route, sont tenus de "ne rien exiger en contrepartie des opérations effectuées (fouilles, enregistrements, formalités de passage) et de refuser toute proposition de corruption pour échapper aux contrôles ou poursuites judiciaires".

"Les transporteurs et usagers de la route victimes d'extorsion ou d'une tracasserie apparemment illégale sont invités à signaler les faits aux ministres intéressés", conclut le texte.

Les transporteurs et usagers de la route s'étaient plaints de ces barrages érigés par des agents des forces de l'ordre pour leur extorquer des fonds.

En septembre dernier, le président Patassé s'était élevé contre ces pratiques lors de la tenue des premières assises nationales de l'économie et des finances.

Actualité Centrafrique - Dossier 7Vers la fin des rackets des usagers de la route et l'implantation illégale des barrages

AFP, Bangui, 31 octobre 2001 - 18h22 - Le gouvernement centrafricain a décidé de mettre définitivement fin à l'implantation illégale de barrages routiers érigés par les forces de l'ordre pour racketter les usagers de la route, a-t-on appris mercredi de source officielle.

Les agents qui violeraient cette interdiction seront purement et simplement révoqués de leurs fonctions et traduits en justice, a-t-on précisé de même source.

"Seules sont maintenues les barrières autorisées par les dispositions des textes en vigueur", mentionne un arrêté inter-ministériel pris conjointement par les ministres de la Défense nationale et de l'Intérieur.

Certains points de contrôle sont toutefois maintenus, notamment aux entrées et sorties de Bangui, de même qu'aux frontières de la RCA avec les pays voisins.

Le texte précise que les agents, dispensés des contrôles du code de la route, sont tenus de "ne rien exiger en contrepartie des opérations effectuées (fouilles, enregistrements, formalités de passage) et de refuser toute proposition de corruption pour échapper aux contrôles ou poursuites judiciaires".

"Les transporteurs et usagers de la route victimes d'extorsion ou d'une tracasserie apparemment illégale sont invités à signaler les faits aux ministres intéressés", conclut le texte.

Les transporteurs et usagers de la route s'étaient plaints de ces barrages érigés par des agents des forces de l'ordre pour leur extorquer des fonds.

En septembre dernier, le président Patassé s'était élevé contre ces pratiques lors de la tenue des premières assises nationales de l'économie et des finances.


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