COORDINATION GÉNÉRALE DES RÉFUGIES CENTRAFRICAINS EN R.D.C ( CGRP/RDC)

COMMUNIQUE DE PRESSE N°02 (CGRP-RDC)

La communauté centrafricaine réfugiée dans la ville de ZONGO en République Démocratique de CONGO(RDC) rappelle une fois de plus qu'elle est consciente de son obligation de réserve sur le territoire qui lui a accordé sa généreuse et fraternelle hospitalité. A ce titre, elle se doit en toute circonstance de ne pas enfreindre les lois et règlements du pays d'accueil pour troubler l'ordre public et encore moins semer la discorde dans les relations de ce pays et l'état centrafricain. Toutefois, elle saisit la présente occasion pour porter à la connaissance de l'opinion internationale et à celle des autorités compétentes, certains faits qui constituent des graves menaces pour la sécurité, la sérénité et la saine gestion des réfugiés centrafricains en RDC.

1) S'agissant du HCR

En général la mission dévolue au H.C.R. se caractérise par la prise en charge diligente et sans délai des réfugiés. Que constate-t-on dans le cas spécifique des réfugiés centrafricains en république démocratique du Congo ?

A.) LE PERSONNEL DU HCR

A-1 le chef du bureau du H.C.R.

capacité de dérobade à faire aux exigences qui fondent le H.C.R., dessaisissement de ses prérogatives au profit de la MONUC, du maire de Zongo, et de nos responsables de toutes les administrations non locales.

Tentative infructueuse du chef de bureau tendant à créer la zizanie au sein des réfugiés

et la coordination générale des réfugiés.

A-2 Le chargé de sécurité au H.C.R. (commandant MAGATTE GUIFFE ) :

2) s'agissant de la municipalité de Zongo (Mr le Maire Pierre EALE )

De retour à Zongo après les événements survenus à Bangui le 28 mai 2001, après un long exile doré et aussi titulaire d'une carte de résident privilégié en Centrafrique expirant en 2006 dont il continue à jour des émoluments et où il s'est livré à des juteuses activités dans le domaine des pierres précieuses (Bureau d'achat PORDICA ) dont les actionnaires sont proches parents du Président PATASSE installés à Bangui;

- se livre à des agressions verbales lors des réunions à l'encontre des réfugiés ainsi qu'à des menaces du genre : "si vous ne voulez pas, retournez à Bangui. Après tout nous sommes chez nous, c'est notre sol... Vous les YAKOMA je vous connais..."

- fait croire à l'existence d'une profonde inimitié entre la communauté des réfugiés et la population locale, alors que celle-ci se réjouit du mieux-être intervenu depuis que les réfugiés centrafricains se sont installés dans Zongo et dans ses environs et est de moins en moins contnte de la hargne de Mr le Maire à faire déguerpir sans condition les réfugiés dont la présence constitue un gage certain de prospérité et de développement socio-économique.

Devant une atmosphère rendue délétère et inhospitalière par les différentes responsabilités chargées de veiller à la sécurité, à la sérénité et à la saine gestion des réfugiés, la communauté des centrafricains réfugiés en république démocratique du Congo éprouve de graves préoccupations pour les conséquences fâcheuses qui découleraient de ses actes unilatéraux.

En cas de persistance des ses actes tant décriés, la communauté des centrafricains réfugiés en république démocratique du Congo se verrait contrainte d'exiger du H.C.R. son transfert sans délai et sans condition dans un pays plus accueillant de son choix.

 

Fait à Zongo, le 10/10/2001

La coordination générale des réfugiés centrafricains en RDC


Actualité Centrafrique - Dossier 7