Transfert d'anciens FACA loin de la frontière: un processus lent

AFP, Kinshasa, KINSHASA, 17 octobre 2001 - 18h12 - Le transfert d'ex-membres des Forces armées de la République centrafricaine (FACA) à distance de la frontière de la RCA avec la République démocratique du Congo (RDC) est un processus lent, a déclaré mercredi à Kinshasa le porte-parole civil de la MONUC, Hamadoun Toure.

Des 1.215 militaires centrafricains qui se sont réfugiés à Zongo, ville frontière sur le fleuve Congo, à la suite du coup d'Etat manqué à Bangui en mai 2001, seuls deux groupes - respectivement de 68 et 100 hommes - ont, à ce jour rejoint Bokilio, destination qui leur a été assignée par le HCR, a précisé le porte-parole de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC).

Ces hommes "dont le désarmement est volontaire" a tenu à préciser M. Touré, ont été escortés par cinq équipes d'observateurs, au total 20 personnes, de Zongo à Bokilio, localité dont l'éloignement de la frontière répond aux normes onusiennes.

Le gouvernement centrafricain s'est indigné à plusieurs reprises au cours des dernières semaines, de la "porosité" de sa frontière avec la RDC, et a menacé de sanctions les personnes qui chercheraient à circuler clandestinement entre les deux pays.


Actualité Centrafrique - Dossier 7