Le parti de M. Patassé accuse l'opposition de violer la constitution

BANGUI, 11 nov (AFP) - 16h48 - Le parti du président centrafricain, Ange-Félix Patassé, a accusé lundi à Bangui le Groupe des partis d'oppositiond'avoir violé la Constitution en soutenant le coup de force déclenché le 25 octobre par les partisans de l'ancien chef d'état-major François Bozizé.

Selon un communiqué du Mouvement de libération du peuple centrafricain, (MLPC), "les partis du GPO n'ont à aucun moment condamné la tentative de coup d'Etat du 25 octobre. Ils ont plutôt exprimé leur regret" que les forces loyalistes "aient fait échec au coup de force de Bozizé".

"En soutenant le coup d'Etat", ces formations "violent la Constitution de la République et la loi organique relative aux partis politiques, et doivent de ce fait subir la rigueur de la loi", selon ce texte lu lundi à la radio nationale par le secrétaire national aux relations extérieures du MLPC, Maitart Djim-Arem.

Faces à ces "violations graves", le MLPC a demandé "au gouvernement de prendre ses responsabilités", a ajouté Maitart Djim-Arem.

Treize partis d'opposition regroupés au sein du GPO ont publié vendredi dernier une déclaration commune accusant le président Patassé "de trahison et de forfaiture".

Ils lui reprochaient d'avoir fait intervenir ses alliés libyens et rebelles congolais dans les quartiers nord de Bangui, au plus fort des combats contre les partisans du général Bozizé.


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