Retour en Libye de soldats qui étaient chargés de protéger Patassé

TRIPOLI, 28 déc (AFP) - 19h05 - Un contingent libyen qui assurait la garde rapprochée du président centrafricain Ange-Félix Patassé depuis mai 2001 est rentré samedi soir en Libye, a-t-on appris de source officielle.

Le contingent, formé de 80 militaires est rentré samedi soir à Tripoli et a été accueilli par le ministre de l'Unité africaine, Ali Abdel Salem Triki, a-t-on ajouté de même source.

Les Libyens assurent la protection de M. Patassé depuis le putsch manqué de mai 2001 survenu à Bangui.


Des soldats de la Cemac remplacent les Libyens autour de la présidence

BANGUI, 28 déc (AFP) - 20h05 - Des soldats du contingent gabonais de la Cemac (Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale) ont pris position samedi autour de la résidence du chef de l'Etat centrafricain en remplacement des troupes libyennes qui y étaient stationnées depuis le putsch manqué de mai 2OO1, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette relève est intervenue alors que, samedi soir à Tripoli, un contingent libyen formé de 80 militaires est rentré de Bangui et a été accueilli dans la capitale libyenne par le ministre de l'Unité africaine, Ali Abdel Salem Triki.

Ce contingent assurait la sécurité du président Ange-Félix Patassé depuis la tentative de coup d'Etat de mai 2001.

A Bangui, tout autour du bloc de la résidence présidentielle, on pouvait voir samedi des soldats portant des brassards de la Cemac ainsi que des véhicules à avant blindé de marque française portant l'inscription Cemac.

Cette relève des éléments libyens assurant la garde présidentielle intervient au lendemain de l'annonce, par le général commandant la force, de l'organisation de patrouilles de la Cemac dans la ville de Bangui.

A Tripoli, M. Triki, dans une déclaration à la presse, s'est félicité du fait que les troupes libyennes aient "assuré la protection de la légalité et aidé au rétablissement de la stabilité" en Centrafrique.

Ce contingent a récemment pris une part active dans les combats qui ont permis de repousser une nouvelle tentative de coup d'Etat, lancée le 25 octobre par les partisans de l'ancien chef d'état-major centrafricain, François Bozizé.

Le remplacement du contingent libyen autour de la résidence présidentielle survient 24 heures après la mort d'un soldat libyen dans un quartier ouest de Bangui

Ce militaire aurait été victime d'un crime passionnel commis par un élément des forces de l'ordre.


Les nouvelles brèves de Centrafrique (suite 2)