CAN-2002 - Soulagement après la confirmation de l'organisation au Mali

Les autorités maliennes ont poussé un "ouf de soulagement" après s'être vu confirmer par la Confédération africaine de football (CAF) l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations début 2002.

La mission d'inspection de la CAF, conduite par son président Issa Hayatou, était redoutée. "Malgré le coup d'accélérateur que nous avons donné aux travaux, nous redoutions cette mission", a confirmé l'un des responsables du comité d'organisation (COCAN).

Selon lui, quelque 700 millions de francs (106,7 millions d'Euros) seront injectés "dans les préparatifs de la manifestation" par le gouvernement malien. Cette somme est pour grande partie prévue pour des infrastructures durables.

"Globalement les travaux ont déjà été réalisés à 45%", a déclaré de son côté, satisfait, Issa Hayatou qui a visité cinq sites, Bamako, Sikasso (sud), Kayes (ouest), Ségou et Mopti (centre).

De source proche de la CAF, on indique cependant que "les travaux n'avancent pas de la même manière dans les cinq villes".

Assainissement des villes

A Kayes, les experts ont constaté que le stade est réalisé à 42%. Ses réaménagements sont en cours, notamment en ce qui concerne les vestiaires et cabines de reportages. Sur les 120 villas qui doivent constituer le village CAN, 112 sont au stade de finition. Deux hôtels "3 étoiles" sont également en projet.

La ville de Mopti connaît de son côté un "démarrage laborieux". La ville de Sikasso est "très avancée" alors que Ségou et Mopti reçoivent une mention "passable mais doivent mieux faire".

La capitale malienne avec ses deux stades et ses infrastructures peut à elle seule organiser les compétitions, a déclaré en forme de boutade, M. Hayatou.

Outre les 50.000 places du Stade du 26-Mars en finition, un autre stade Mamadou-Konaté attend la réfection de sa pelouse et la couverture de ses gradins, mais "dans six mois tout sera prêt", ont promis les Maliens.

La CAF reviendra au Mali en juillet prochain pour "arrêter" le nombre de villes dans lesquelles se dérouleront la manifestation.

L'assainissement des villes concernées par la plus prestigieuse des compétitions africaines est un autre objectif des autorités maliennes. "Pour cette 23e édition de la CAN, nous recevons des étrangers et nous devons balayer chez nous", a ainsi déclaré le président de la Fédération malienne de foot, Amadou Diakité

(AFP, Bamako, vendredi 26 janvier 2001, 13h36)

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