Théâtre, ballet

Joby VALENTE vous invite à LA GRANDE COMEDIE pour la présentation de : A FOND LA CAISSE (Septembre 2006)

Sozaboy De Ken Saro-Wiwa (Nigeria) au TILF du 5 au 23 avril 2005

La suite Africaine : Théâtre, Musique, Contes, Musiques, Lectures, Débat, Exposition, Bal (édition 2003)


Guetteur de mer d’Edouard Glissant

montage et mise en scène : Benjamin Jules-Rosette
avec : Cyrille Daumont, Frédéric Houessinon, Victor Legrand et Joby Valente
production : Compagnie Théâtre Noir / Benjamin Jules-Rosette

du 28 mars au 29 avril 2001 au Théâtre Molière/Maison de la Poésie
mercredi, vendredi et samedi à 21 h, dimanche à 17 h, relâche lundi et mardi

Plein tarif 90 F
Tarif réduit 65 F
65 F tout public le dernier mercredi de chaque mois
Réservation : 01 44 54 53 00 du mardi au samedi de 14 h à 18 h

La veillée, moment où l'on rassemble la peur, où les flammes et les tambours lui donnent des contours terrifiants et multipliés, on se raconte d'horribles choses… La mémoire accuse avec la précision des épures… On regarde au dedans de soi, là où vibre la langue sculptée d'Edouard Glissant : on l'écoute crever, mot après mot, l'obscur abcès des fautes héritées.
Le temps enferme les cris et les bruits de la mer.
Le "guetteur " seul les entend encore et les délivre du silence.
Edouard Glissant est incontestablement le plus grand écrivain martiniquais toujours vivant avec Aimé Césaire.
A travers la poésie, Edouard Glissant devient cet observateur attentif, ce " guetteur de mer " qui prospecte les siècles et qui ramène vers nous les déchirements de l'histoire.
Le poète Glissant ne mesure pas ses mots, il fait triompher l'interrogation car il est sans cesse dans la construction de l'homme et de sa vocation. A travers des créations picturales précises et rigoureuses se dévoile chaque homme et chaque groupe humain. Il en dessine les contours avec justesse.
Les eaux immenses de l'océan rythment la folie des hommes venus accomplir de bien tristes desseins sur la terre martiniquaise. En suivant les traces de ses poèmes, de l'errance souterraine à la mort finale, Glissant évoque les blessures, les fractures, l'âpreté du sang, il nous ouvre à la mystérieuse Mémoire du peuple noir, et nous devenons "guetteurs de mer" et naviguons malgré nous vers ces temps redoutables !
(
Benjamin Jules-Rosette)

Il n'est bruit que le sang que la mer convoya
Il n'est tempête que de sang
L'amère odeur nous vient, respirez-la, mes houles
Il n'est bruit
Que de l'obscur encens des peuples qu'on a pris
au feu de notre temps.
Edouard Glissant, extrait de : Le Sel noir


Au théâtre avec "Black and White" - L'éclat de rire de l'an 2000

 Annoncé comme " l'éclat de rire de l'été 2000 ", le spectacle Black and White tient largement ses promesses. Les deux jeunes comédiens, Sandrine Bulteau et Sylvestre Amoussou, enchaînent sans temps mort une série de saynètes qui tournent en dérision les petits et grands travers de la société française. Avec une énergie et un humour à toute épreuve.
Black and White. Textes : Pierre Sauvil. Mise en scène : Pascal Perreon. Avec Sandrine Bulteau et Sylvestre Amoussou. Musique : Iblouse Kouyaté.
Théâtre de Dix Heures. 36, boulevard de Clichy, 75018 Paris. Métro Pigalle. Jusqu'au 16 septembre 2000. Du mardi au samedi à 22 heures. Tél. : 01-46-06-10-17. T arif unique : 100 F (15,24 euros) ; étudiants et collectivités : 80 F (12,20 euros).

Voir le nouveau guide culturel du journal Le Monde : http://sortir.lemonde.fr


UBU déchaîné et UBU toujours

(à l'affiche avec des acteurs centrafricains)

La vie culturelle à Paris est dense et à la portée de toutes les bourses. Il suffit d'ouvrir les journaux les revues et de vouloir sortir de chez soi.

Les artistes africains ont pu se faire une place à force de travail et de persévérance. Parmi eux les musiciens sont les plus nombreux et les plus courus notamment par notre communauté.

Je peux vous assurer que des talents s'expriment dans beaucoup d'autres domaines. C'est le cas au théâtre.

Sans être du métier du spectacle, mon épouse s'attache à faire en sorte que la famille reste au fait des productions artistiques y compris négro-africaines de Paris.

A tous ceux qui n'ont pas le temps ou qui ont le flegme, je conseille le Théâtre international de langue française.

Ubu déchaîné et Ubu toujours(*) de Richard Demarcy d'après Alfred Jarry y seront joués du 7 au 31 décembre 1999 et du 4 au 15 janvier 2000. Une œuvre revisitée par Richard Demarcy et Vincent Mambachaka, un acteur centrafricain bien connu.

"Ubu, toute ressemblance avec la réalité est pure coïncidence ? Attention j'arrive de Centrafrique cher Monsieur, pas de provocation", lance une voix. Tout le monde éclate de rire, ce rire franc et communicatif qui caractérise les Africains.

Le jeu scénique en quelques mots : "Revenant d'Afrique "polonaise", le père et la fille d'Ubu débarquent à Paris avec l'idée de s'intégrer au pays "des hommes libres" en se faisant esclaves. Cédant peu à peu à leur tendance au despotisme, ils ne tardent pas à devenir plus corrompus que les corrompus et après maintes péripéties se propulsent aux plus hauts sommets. Ubu roi est devenu président !

"Dans le prolongement de Ubu Toujours, le Sanza Théâtre, troupe interafricaine, met une nouvelle fois en scène les personnages créés par Alfred Jerry pour représenter par delà les frontières, ce que la bêtise a de plus cruel en une satire caustique de l'Afrique mais aussi de la France..."

Les acteurs : Irène-Pélagie Koumba, Adolphine Milandou, Alphonsine Ngau-Domingo, Odile Wanuke, Beno Kokou Sanvée, Kagni Alem Djrodo, Jean-Clément Doukaga, Jean-Lacroix Kanga, Léonard Ndaguéré, Franck Ndakouzou.

Cette œuvre a été considérée parmi les plus belles créations du Festival d'Avignon Off de 1999.

Vous avez donc double raison d'aller au théâtre : voir une belle pièce et apprécier ces compatriotes qui, en faisant bien leur travail porte haut le nom de notre pays si malmené par les hommes poliques.

Ala londo ala goué na théâtre na a fami.

Date :
. du 7 au 31 décembre 1999 et du 4 au 15 janvier 2000 en alternance avec Ubu toujours, tous les soirs à 20h30 sauf dimanche 16h, relâche les lundi
. à partir du 4 janvier alternance : les mardi et jeudi : Ubu déchaîné /les mercredi Ubu toujours
les vendredi, samedi, dimanche Ubu déchaîné et Ubu toujours.

Lieu : Théâtre international de langue française, situé dans le parc de la Villette, derrière la Grande halle, métro porte de Pantin ou porte de la Villette - Paris

Paris, le 6 novembre 1999

Jean-Bosco PELEKET

(*) Co-réalisation avec le Naïf Théâtre (Paris), l'Espace Linga Tèré (Bangui) avec le soutien de l'agence de la Francophonie, de l'ACCT, du ministère de la culture, de la Commission Européenne, du Centre International de Théâtre Francophone etc.