Election présidentielle congolaise (République du Congo) 2002 :
Les Candidats pour le scrutin du 10 mars 2002 - deuxième tour prévu le 7 avril.

Angèle Bandou

Parti des pauvres

Jean Félix Demba Télo

Ancien ministre de l'Urbanisme entre 1991-1992), indépendant

Anselme Makoumbou Nkouka

Indépendant

Côme Manckassa

Union congolaise des républicains (UCR)

Luc Adamo Matéta

Convention pour la démocratie et la République

Martin Mbéri

Ancien ministre de l'Urbanisme (un ancien de l'UPADS)

Kignomba Kia Mbougou

Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS de l'ancien président déchu Pasacl Lissouba),

Antoine Miété (1)

 

André Milongo

Union pour la démocratie et la République (UDR)

Bonaventure Mizidy

Parti républicain

Pierre Mounkala (1)

 

Dénis Sassou Nguesso

Président sortant - Parti congolais du travail (PCT) et soutien d'une faction du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI).*

* Les deux partis auraient consenti à se rallier à Sassou-Nguesso dans la course aux présidentielles. Le MCDDI est dirigé par l'ancien premier ministre Bernard Kolelas tandis que le groupe dissident du parti qui a signé l'accord est dirigé par le ministre des mines et du développement Michel Mampouya.

NB :
- les élections législatives le 12 mai et les municipales le 9 juin 2002
- Il reste dix (10) candidats en lice après l'invalidation de Mounkala et Miété

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(1) La cour suprême invalide deux candidatures à la présidentielle
AFP, Brazzaville, 16 fév 2002 - 14h41 - La cour suprême du Congo agissant en tant que juge constitutionnel a invalidé vendredi à Brazzaville deux des douze candidatures à l'élection présidentielle de mars et avril 2002, a-t-on appris samedi de source officielle.
Cette invalidation se fonde sur le défaut d'un dépôt de cautionnement de cinq millions de francs CFA par MM. Antoine Miété et Pierre Mounkala, a annoncé le président de la cour suprême, Placide Lenga, au cours d'une audience solennelle.
Ces deux personnalités, proches de l'opposition, sont peu connue au plan national.
Selon la cour, M. Miété a fourni à titre de cautionnement une attestation de cinq millions FCFA d'une créance due par l'Etat à son épouse. M. Mounkala, pour sa part, a fourni une attestation d'offre de vente d'un terrain à Brazzaville.
"L'article 48 de la loi électorale, établissant que le cautionnement est constitué d'une somme d'argent déposée par le candidat à l'élection présidentielle au trésor public soit en espèces, soit sous forme de chèque accepté, les candidatures d'Antoine Miété et Pierre Mounkala n'ont pas satisfait à cette condition et sont dès lors invalidées", a précisé le président Lenga.
Les listes de candidature ont été closes le 10 février au ministère de l'Intérieur.
Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 10 mars et le second, si nécessaire, le 7 avril 2002. La campagne présidentielle se déroulera du 20 février au 8 mars.


"Le scrutin présidentiel est régulier " (gouvernement)
AFP, Brazzaville, 16 fév 2002 - 19h15 - Le ministre congolais de la communication, porte-parole du gouvernement, François Ibovi a rejeté samedi les accusations d'une partie de l'opposition sur l'irrégularité du scrutin présidentiel, assurant que l'élection est " régulière et légale ".
Dans la matinée, cinq opposants candidats à l'élection présidentielle ont dénoncé dans une déclaration commune " l'irrégularité " du scrutin estimant que le processus n'avait aucune base juridique, "l'acte fondamental qui régit la période de transition depuis octobre 1997 ne comportant, d'après eux, aucune disposition relative à l'organisation des élections générales".
"L'élection présidentielle du 10 mars est régulière et parfaitement légale. L'acte fondamental, la constitution de la transition, en constitue le premier soubassement puisqu'il prévoit des élections générales. Les opposants doivent relire correctement leur droit", a dit M. Ibovi lors d'un entretien avec la presse.
"C'est une opération de diversion. Nous devons veiller à ce qu'on ne replonge plus le pays dans ce que nous avons connu et qui est regrettable", a ajouté M. Ibovi dans une allusion aux guerres civiles qui ont ensanglanté le Congo entre 1993 et 1999.
Côme Manckassa, Jean Félix Demba Ntelo, Martin Mbéri, Anselme Mackoumbou-Nkouka et André Milongo ont estimé que la nouvelle constitution approuvée lors du référendum du 20 janvier n'était encore ni promulguée ni publiée et ont prévenu que le président de la république élu lors du scrutin présidentiel n'aurait aucune légitimité.
A propos de la cour suprême accusée par les cinq opposants de s'être attribué indument le rôle de conseil constitutionnel, M. Ibovi a rétorqué que l'acte fondamental avait attribué à la cour suprême des fonctions constitutionnelles.
"Ce que la cour suprême a fait est conforme à l'acte fondamental ", a insisté le ministre.
Dix candidatures ont été validées pour l'élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 10 mars et le second le 7 avril.
Il s'agit, outre les cinq opposants signataires de la déclaration et du général Sassou Nguesso, de Angèle Bandou, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bonaventure Mbizy, Luc Daniel Adama Mateta.
La campagne électorale s'ouvrira le 20 février et sera close le 8 mars.

Dossier élections sangonet : Congo (Brazzaville), 2002


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