L'aéroport de Bangui paralysé 4 heures en raison d'une grève à l'ASECNA

 

Le trafic aérien international et national de l'aéroport de Bangui a été paralysé durant quatre heures vendredi par une grève du personnel de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique (ASECNA) de la capitale centrafricaine, a constaté l'AFP.

Cette grève, qui s'est concrétisée par l'occupation de la piste de l'aéroport de Bangui de 13h00 à 17h00 locales (12h00 à 16h00 GMT) par les employés de l'ASECNA, était destinée à protester contre la valeur du point d'indice (VPI), réajustée conformément au protocole de Dakar de 1999.

La VPI, pour la République centrafricaine, avait été fixée à 683 afin de tenir compte de l'augmentation du coût de la vie, mais, en raison d'une erreur d'écriture, elle avait été finalement arrêtée par l'ASECNA à 755 pour le personnel centrafricain.

Ce dernier, considérant la seconde VPI comme un acquis, a dans un premier temps refusé d'accepter les explications du directeur des ressources humaines de l'ASECNA, l'Ivoirien Claude Gnassou arrivé précipitamment de Dakar jeudi pour tenter d'apaiser la situation.

Finalement, après plusieurs heures de négociations ardues, la piste de l'aéroport international de Bangui-M'Poko a été dégagée, le personnel national acceptant en définitive de revenir à la VPI initiale.

L'ASECNA regroupe autour de la France 15 pays africains: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo et Guinée équatoriale.

(BANGUI, 21 jan (AFP) - 23h51)

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