PROJET SANGOMAR 2001

 

BUT : Création d’une association de protection et de mise en valeur de la zone des îles du delta du SALOUM.

ZONE DE TRAVAIL : Région Niodior-Palmarin- Dionouar- Falia.

MOTO : Mobilisation générale de tous les citoyens pour une politique de coopération de développement local GLOBALE.

OBJECTIF : Préservation et valorisation du patrimoine (reconnaissance du caractère d’utilité publique envisagée à terme)

MOYENS : Définition des structures.

Désignation des différents responsables.

Acceptation d’une CHARTE.

Promotion du projet (recrutement des adhérents).

MISE EN OEUVRE : Elaboration d’une CHARTE de développement. Bureau LEG

Respect de la Charte. Bureau LEG

Lancement de programmes majeurs(coopération internationale)sous forme d’appels d’offres :

Bureau ENVIRONt

Bureau SANTE

Bureau SANITATION

Bureau EDUCATION

Lancement de programmes de micro-crédits aux familles (prêts aux particuliers) :

Bureau CREDIT

Lancement de programmes locaux semi-privés (GIE) :

FORMATION

CONSTRUCT

TRANSPORT

Eco-TOURISME

COMMERCE

CULTURE

Lancement du programme de promotion

Bureau COMMUNICATION

STRUCTURE : Bureau

Conseil d’administration

 

ESPRIT : L’association se veut être un outil de réflexion, de proposition, de concertation, de réalisation et de défense de la zone concernée et de ses habitants.

Elle s’inscrit dans le strict cadre des institutions de la République du Sénégal, avec le soutien de celles-ci.

Elle porte en elle l’objectif, à terme, d’être un acteur de la citoyenneté universelle, nationale, régionale et locale.

 

©copyright sangomar.org-2000

 

 

NOM : Association S.A.N.G.O.M.A.R. des Îles du delta du Saloumâ .

Durant des millénaires, l’humanité a été dépendante de son environnement physique. Platon, Aristote, géopolitologues vingt-trois siècles avant qu’un professeur suédois invente le mot, ont traité de l’influence des climats, de la géomorphologie, des prodigalités et des lésines de la nature, sur l’homme, la société, l’Etat. L’environnement déterminait et, dans une large mesure, dominait.

L’ère industrielle inverse les rapports entre l’homme et le milieu. Le premier exploite le second, l’asservit afin de satisfaire des besoins sans cesse croissants. Ce ne sont plus les lois de la nature qui règlent alors son existence, mais celles de l’organisation politico-sociale qu’il a progressivement créée. Assuré de son triomphe, il " arrange " les lois naturelles pour qu’elles justifient ses desseins les plus ambitieux et les moins fondés. Il n’est pas surprenant que les écrits des premiers géopolitiques des temps modernes soient contemporains de l’ère industrielle et qu’ils aient servis de fondement à ses funestes débordements.

Aujourd’hui, l’humanité est placée devant une nouvelle inversion : elle constate qu’elle a épuisé - et qu’elle va épuiser davantage encore - son environnement physique, si bien qu’elle n’est plus assurée de pouvoir continuer d’en vivre et même d’y vivre. Ni les spécialistes de géographie physique ni ceux des relations internationales ne suffisent désormais à guider le Politique. A nouveau, les exigences du milieu naturel s’imposent à lui. " Conscience géographique de l’Etat ", la géopolitique embrasse tous les rapports d’une humanité prolifique avec un environnement en constante évolution.

L’Esprit de Sangomar veille sur cette région et sur ses habitants. Il réclame l’harmonie et la sérénité. Il est le lien entre le ciel, la mer, la terre et les hommes.

L’association se propose de recréer ce lien séculaire entre la nature et les hommes dans le cadre de la République du Sénégal et de ses institutions en lui trouvant une forme virtuelle.

L’ère industrielle a désormais fait place à la société virtuelle, issue des nouvelles technologies. C’est autour de ce concept révolutionnaire que le projet de l’association s’articule.

Donnons-lui SA PLACE.

Pour ce faire, il est nécessaire de disposer d’un outil. Cet outil se nomme le réseau Internet. Par son biais, il permet de fédérer l’ensemble des citoyens concernés par le respect de l’environnement et son développement durable. Ainsi, de l’insulaire au touriste, en passant par les acteurs écologiques, religieux, politiques, économiques et sociaux, tous se retrouvent au niveau du terrain, seul critère commun partagé. Or, qui dit partage implique réciprocité. Il est donc logique que la répartition des fruits du terrain se fasse sur une base saine et juste, chacun contribuant en fonction de ses possibilités en vue de la pérennisation du site.

 

La première tâche de l’association sera naturellement d’assurer la promotion de son projet.

Compte tenu du caractère mondial des objectifs de l’association, il sera créé une société de communication chargée de l’interface entre les différents partenaires intéressés par cette démarche. Elle prendra en charge tous les aspects comportant une commercialisation prenant sa source sur le terrain, sous quelque forme que ce soit. A cet effet il sera constitué un site Internet voué à la communication. Sa légitimité sera fondée sur l’adhésion aux principes de la Charte.

 

Le site internet aura pour vocation, outre l’information, la communication entre les membres de l’association et la communication externe.

 

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