LE PRESIDENT JOSEPH
YAKETE,
ENGAGEMENT ET LEADERSHIP
La
délinquance au sommet de l’État est terminée. Vive la naissance d’un nouvel Etat
et d’un peuple né de nouveau.
Je
prends ici un engagement solennel à faire
changer les choses, le vrai changement
Je
suis
conscient des challenges à relever et du grand travail qu’il faut engager pour
apporter le changement et poser les bases nouvelles d’espoir.
Je
sais à quel niveau de désordre et de destruction du pays nous y sommes.
Je
sais combien, il nous faudrait un projet ambitieux et courageux pour agir. Ce
projet courageux, il est celui que je conduirai.
Ce
projet, c’est le GRAM :
Gouvernance, Réformes, Austérité et
Moralisation de l’Etat. Le GRAM
est le projet de développement et
de l’avenir de notre Etat.
Ses
actions seront portées dans tous les domaines et dans toutes les formes définies
pour apporter le changement
souhaité.
Le
GRAM
est l’outil de transformation de notre comportement et de notre mentalité à nous
tous, une nouvelle façon de se regarder et regarder l’avenir. Le moment est venu
de vous inscrire dans l’histoire de votre pays. Le
GRAM
est
une autre manière de savoir faire, de savoir être et de savoir
vivre.
Nous
avons atteint le plateau de notre immobilisme voire notre incompétence vitale,
il faut le reconnaître et en prendre la mesure.
Je
fais de ce projet, le projet de changement vital pour l’avenir de notre pays et
pour les générations futures.
Les
axes de progrès seront déclinés en objectifs opérationnels et des plans
d’actions déployés à tous les
niveaux des départements de l’Etat.
Pour
la réussite d’un tel projet si ambitieux qu’il soit ; je mettrai l’accent
sur la qualité des Hommes et des Femmes intègres et responsables pour conduire
ce changement. Ils auront la responsabilité et l’autorité requise pour
coordonner les actions des départements et s’assurer que les agents de l’Etat
sont conscients de la nécessité de ce changement et de ses exigences. Ils
assurent le fonctionnement et le besoin d’amélioration des processus du projet
par une approche managériale appropriée.
De
1976 à ce jour, nous n’avions pas été capables de produire. Nous n’avions fait
que gaspiller, détourner les fonds et les biens de l’Etat avec sans vergogne. Nous n’avions ni
construit, ni investi. L’état factuel du pays est là au su et au regard de
tous.
Notre
pays manque énormément de compétences et de capacités. Le
manque de compétences n’est pas seulement au niveau humain mais cruellement au
niveau physique et matériel: les petits ateliers de fabrication,
l’électricité, l’eau potable, les routes, les ponts, les hôpitaux, les écoles et
universités, les logements sociaux, les hôtels et restaurants, les terrains de
sport, les salles de spectacles et de conférences, les places de loisirs, etc.…
comment peut-on vivre dans une telle situation de carence.
Le
moment est venu de faire du grand travail,
poser des actes, prendre des
décisions, des mesures, définir une orientation qui soit comme une route tracée
pour tout le monde. Et celui qui ne marchera pas sur cette route manquera à
jamais à l’histoire de ce
changement.
VOICI
Les 21 fonctions de la gestion publique que mon gouvernement
conduirait:
•
Impôts
et recettes de l’Etat (les fonds propres)
•
Salaires
et assimilés (pension, bourse) et
le pouvoir d’achat
•
Organisation
et administration cohérente de l’Etat
•
Agriculture
et élevage
•
Education
et santé
•
Jeunesse,
sport et culture
•
Justice,
sécurité et liberté
•
Infrastructures
et
désenclavement
•
Commerce
et développement durable
•
Energie,
ressources naturelles et environnement
•
Logements
sociaux
•
Tourisme,
loisirs, hôtel et restauration
•
Sécurité
alimentaire, propreté et hygiène
publique
•
Protection
des biens de l’Etat et des intérêts publics
•
Développement
de la coopération internationale
•
Liberté
de presse, d’expressions et d’opinions
•
Solidarité
nationale et vie associative
•
Poursuite
de la politique d’égale
représentation Homme/Femme
•
Protection
de la femme, de l’enfant et de la famille
•
Allégeance
active envers les personnes âgées et handicapées
•
Encourager
l’intégration des étrangers à la nation centrafricaine
Le
développement est et sera notre seul défi, sacrifions nos efforts mais des
sacrifices calculés et comptons sur nous d’abord.
Nous
sommes un peuple désormais engagé à jamais vers l’avenir et l’unité, un peuple
qui ensemble a souffert et qui veut sortir de la pauvreté, un peuple qui
ensemble veut bâtir son pays. Pour cela, il faut de la clairvoyance dans les
idées.
Je
suis
porteur de vision et de rêve mais absolument fort. Une envie de marquer
l’histoire du développement de notre pays et d’y laisser une trace
indélébile.
Tout
peuple veut être fier de son pays. Tout peuple est prêt à tout donner pour la cause à
laquelle il croit. Tout pays abrite un puits de créativité et d’énergie qui ne demande qu’à être exploité. Tout
peuple est prêt à se mobiliser et à agir pour réaliser de grandes
choses.
Nous connaissons la valeur des centrafricains. Nous
savons que les centrafricains sont capables. Nous savons que les centrafricains veulent s’identifier
au succès de leur pays. Les centrafricains veulent faire du bon travail, un
travail créatif, et, si on leur fournit un environnement
favorable.
Je
m’engage
à communiquer avec vous, vous fournir toutes les informations concernant notre
société ; vos opinions et vos suggestions seront
entendues.
Je
vous
promets un environnement dans lequel vous serez libres de parler, de dire la
vérité et de prendre des risques.
Je
vous
soutiendrais et encouragerais votre volonté à faire du bon travail, vous devez
désormais parler du bien de notre pays, de notre engagement individuel, du rôle
que chacun de nous joue et doit jouer.
Je
suis
optimiste à l’avenir de notre pays, même si on doit faire face à l’adversité et
se heurter à de nombreux obstacles. Je
sais que vous centrafricains, vous aimez travailler pour des gagnants et
non pour des perdants.
Je
vous
réaffirme, d’être optimistes et exaltés dans l’avenir de notre pays. Nous devons
montrer aux autres que nous sommes devenus une solution, que nous ne sommes plus
le pays qui demande ou qui revendique, nous pouvons nous aussi, contribuer à
trouver des solutions aux problèmes simples des hommes.
Sortons
de cette position qui fait de nous un peuple fainéant, un peuple incapable, un
peuple qui manque de courage et de volonté. Ce cycle que nous avons vécu est
assez suffisant pour nous faire prendre conscience.
Je
place
notre pays dans la perspective de l’émergence, c’est par le travail, et la
focalisation de nos énergies et ressources à la réalisation de cette vision.
Pour faire de grandes choses il faut de grands rêves.
Je
résume
les attentes des centrafricains à ce postulat simpliste : aspirer à une autre
existence.
Je
porte
le projet de création d’un nouvel Etat moderne et démocratique. Ce projet est
porté par des cadres professionnels rigoureux du secteur privé, public et de la
diaspora. Nous sommes tous des
actionnaires sociaux de cette grande entreprise de développement national qu’est
l’ETAT.
Le Président Joseph YAKETE
Publié
par Robert ENZA, Coordonnateur de l’Union de la Gauche
centrafricaine.