Le général François Bozizé élu officiellement président de la République Centrafricaine (presse)


Bozizé fait coup double aux élections

BANGUI, AFP, mercredi 25 mai 2005, 12h07 - Le président centrafricain sortant François Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 à la faveur d'un putsch, a remporté haut la main la présidentielle du 8 mai en obtenant près de 65% des voix face à l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, a annoncé mardi la Commission électorale.

M. Bozizé, 58 ans, a fait de plus coup double avec la victoire aux législatives de la coalition réunissant ses partisans, la Convergence nationale "Kwa na kwa" (le travail rien que le travail, en langue nationale sango), qui a enlevé 42 des 105 sièges de l'Assemblée nationale.

Pour la présidentielle, M. Bozizé a recueilli 610.903 voix (64,6% des suffrages exprimés) et Martin Ziguélé 333.716 (35,4%), selon les résultats officiels complets communiqués mardi à Bangui par le président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi), Jean Willybiro Sako. Selon ces chiffres, le taux de participation au second tour s'est élevé à 64,63% des 1.462.200 électeurs centrafricains inscrits, contre 68,27% lors du premier tour disputé le 13 mars.

Ces deux élections marquent la fin de la "transition consensuelle" mise en place par le général Bozizé après le coup d'Etat qui a renversé le président Ange Félix Patassé et l'a amené au pouvoir le 15 mars 2003. M. Bozizé, arrivé largement en tête au premier tour avec 42,97% des suffrages, partait favori, d'autant qu'il avait reçu pour le second tour les soutiens de l'ex-Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, de l'ancien ministre Charles Massi et du "patriarche" de l'opposition centrafricaine Abel Goumba. Tous trois étaient pourtant membres avant le premier tour d'une coalition anti-Bozizé dont faisait également partie M. Ziguélé, ancien Premier ministre de M. Patassé. L'ex-président (1981-1993) André Kolingba, arrivé troisième du premier tour, n'avait donné aucune consigne de vote.

La victoire de "Kwa na Kwa" était en revanche moins attendue, nombre de ses candidats s'étant retrouvés en ballottage défavorable à l'issue du premier tour. Ce succès inattendu va permettre à M. Bozizé de choisir son Premier ministre dans ses rangs et d'éviter une "cohabitation" qui, aux termes de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en décembre 2004, aurait pu limiter ses pouvoirs.

Dans un discours radiodiffusé mardi soir, M. Bozizé s'est toutefois dit prêt à une large ouverture. "Aujourd'hui nous n'avons pas d'autre choix que de nous mettre ensemble pour reconstruire la RCA", exsangue après des années de crises politico-militaires à répétition, a-t-il déclaré.

Principal soutien de Martin Ziguélé, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) de M. Patassé n'a décroché que onze sièges, tandis que le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) d'André Kolingba n'en a remporté que huit. Ces deux formations étaient pourtant arrivées en tête dans de nombreuses circonscriptions au soir du premier tour.

Derrière ces trois grandes forces parlementaires et le camp imposant des "indépendants", fort de 34 élus, le Parti social-démocrate (PSD) a obtenu 4 sièges, le Front patriotique pour le progrès (FPP) d'Abel Goumba, lui-même battu, 2 sièges, l'Alliance pour la démocratie 2 sièges et l'association Londo 1 siège. Parmi les élus de la Convergence figurent 3 membres du Parti de l'unité nationale (Pun) de M. Ngoupandé et deux du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) de l'ancien chef de l'Etat (1960-65 et 1979-81) David Dacko, décédé fin 2003.

Seuls 104 des 105 sièges ont été pourvus, l'élection ayant été annulée par la Cémi dans une circonscription du sud du pays en raison de fraudes. Alors que le processus électoral a été plusieurs fois menacé et retardé par des crises récurrentes et en dépit d'une organisation chaotique lors du premier tour, la campagne électorale et les deux tours de scrutins se sont déroulés sans incident majeur, dans un pays à l'histoire pourtant marquée par la violence politique.


François Bozizé est réélu à la tête de l'Etat centrafricain

LEMONDE.FR, AFP, 25 mai 2005, 09h19 - L e président centrafricain sortant, François Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 à la faveur d'un putsch, a remporté haut la main la présidentielle du 8 mai en obtenant près de 65 % des voix face à l'ex-premier ministre, Martin Ziguélé. Il a fait de plus coup double avec la victoire aux législatives de la coalition réunissant ses partisans, la Convergence nationale Kwa na Kwa ("le travail, rien que le travail" en langue nationale sango), qui a enlevé 42 des 105 sièges de l'Assemblée nationale.

Pour la présidentielle, M. Bozizé a recueilli 610 903 voix (64,6 % des suffrages exprimés) et Martin Ziguélé 333 716 (35,4 %), selon les résultats définitifs communiqués mardi 24 mai à Bangui par le président de la Commission électorale mixte indépendante (CEMI), Jean Willybiro Sako. Selon ces chiffres, le taux de participation au second tour s'est élevé à 64,63 % des 1 462 200 électeurs centrafricains inscrits, contre 68,27 % lors du premier tour disputé le 13 mars.

Ces deux élections marquent la fin de la "transition consensuelle" mise en place par le général Bozizé après le coup d'Etat qui a renversé le président Ange Félix Patassé et l'a amené au pouvoir le 15 mars 2003.

M. Bozizé, arrivé largement en tête au premier tour avec 42,97 % des suffrages, partait favori, d'autant qu'il avait reçu pour le second tour les soutiens de l'ex-premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, de l'ancien ministre Charles Massi et du "patriarche" de l'opposition centrafricaine, Abel Goumba.

PAS D'INCIDENTS MAJEURS

La victoire de Kwa na Kwa était en revanche moins attendue, nombre de ses candidats s'étant retrouvés en ballottage défavorable à l'issue du premier tour. Ce succès va permettre à M. Bozizé de choisir son premier ministre dans ses rangs et d'éviter une "cohabitation" qui, selon la nouvelle Constitution adoptée par référendum en décembre 2004, aurait pu limiter ses pouvoirs.

Dans un discours radiodiffusé mardi soir, M. Bozizé s'est toutefois dit prêt à une large ouverture. "Aujourd'hui, nous n'avons pas d'autre choix que de nous mettre ensemble pour reconstruire la République centrafricaine", exsangue après des années de crises politico-militaires à répétition, a-t-il déclaré.

Alors que le processus électoral a été plusieurs fois menacé et retardé par des crises récurrentes et en dépit d'une organisation chaotique lors du premier tour, la campagne électorale et les deux tours de scrutin se sont déroulés sans incident majeur, dans un pays à l'histoire pourtant marquée par la violence politique.

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a "fait l'éloge" mardi des électeurs centrafricains, soulignant que ce scrutin mettait un terme au processus de transition avec "succès" et de façon "pacifique". "Le secrétaire général réaffirme la disposition des Nations unies à continuer de soutenir les efforts du peuple de République centrafricaine dans son ensemble au moment où il s'engage pour bâtir un meilleur avenir pour le pays", a-t-il indiqué.


Bozizé remporte la présidentielle, sa coalition les législatives : 64,6% contre 35,4%

BANGUI, AFP, mardi 24 mai 2005, 23h13 - Le président centrafricain sortant François Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 à la faveur d'un putsch, a remporté haut la main la présidentielle du 8 mai en obtenant près de 65% des voix face à l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, a annoncé mardi la Commission électorale.

M. Bozizé, 58 ans, a fait de plus coup double avec la victoire aux législatives de la coalition réunissant ses partisans, la Convergence nationale "Kwa na kwa" (le travail rien que le travail, en langue nationale sango), qui a enlevé 42 des 105 sièges de l'Assemblée nationale.

Pour la présidentielle, M. Bozizé a recueilli 610.903 voix (64,6% des suffrages exprimés) et Martin Ziguélé 333.716 (35,4%), selon les résultats officiels complets communiqués mardi à Bangui par le président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi), Jean Willybiro Sako.

Selon ces chiffres, le taux de participation au second tour s'est élevé à 64,63% des 1.462.200 électeurs centrafricains inscrits, contre 68,27% lors du premier tour disputé le 13 mars.

Ces deux élections marquent la fin de la "transition consensuelle" mise en place par le général Bozizé après le coup d'Etat qui a renversé le président Ange Félix Patassé et l'a amené au pouvoir le 15 mars 2003.

M. Bozizé, arrivé largement en tête au premier tour avec 42,97% des suffrages, partait favori, d'autant qu'il avait reçu pour le second tour les soutiens de l'ex-Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, de l'ancien ministre Charles Massi et du "patriarche" de l'opposition centrafricaine Abel Goumba.

Tous trois étaient pourtant membres avant le premier tour d'une coalition anti-Bozizé dont faisait également partie M. Ziguélé, ancien Premier ministre de M. Patassé. L'ex-président (1981-1993) André Kolingba, arrivé troisième du premier tour, n'avait donné aucune consigne de vote.

La victoire de "Kwa na Kwa" était en revanche moins attendue, nombre de ses candidats s'étant retrouvés en ballottage défavorable à l'issue du premier tour.

Ce succès inattendu va permettre à M. Bozizé de choisir son Premier ministre dans ses rangs et d'éviter une "cohabitation" qui, aux termes de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en décembre 2004, aurait pu limiter ses pouvoirs.

Dans un discours radiodiffusé mardi soir, M. Bozizé s'est toutefois dit prêt à une large ouverture.

"Aujourd'hui nous n'avons pas d'autre choix que de nous mettre ensemble pour reconstruire la RCA", exsangue après des années de crises politico-militaires à répétition, a-t-il déclaré.

Principal soutien de Martin Ziguélé, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) de M. Patassé n'a décroché que onze sièges, tandis que le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) d'André Kolingba n'en a remporté que huit.

Ces deux formations étaient pourtant arrivées en tête dans de nombreuses circonscriptions au soir du premier tour.

Derrière ces trois grandes forces parlementaires et le camp imposant des "indépendants", fort de 34 élus, le Parti social-démocrate (PSD) a obtenu 4 sièges, le Front patriotique pour le progrès (FPP) d'Abel Goumba, lui-même battu, 2 sièges, l'Alliance pour la démocratie 2 sièges et l'association Londo 1 siège.

Parmi les élus de la Convergence figurent 3 membres du Parti de l'unité nationale (Pun) de M. Ngoupandé et deux du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) de l'ancien chef de l'Etat (1960-65 et 1979-81) David Dacko, décédé fin 2003.

Seuls 104 des 105 sièges ont été pourvus, l'élection ayant été annulée par la Cémi dans une circonscription du sud du pays en raison de fraudes.

Alors que le processus électoral a été plusieurs fois menacé et retardé par des crises récurrentes et en dépit d'une organisation chaotique lors du premier tour, la campagne électorale et les deux tours de scrutins se sont déroulés sans incident majeur, dans un pays à l'histoire pourtant marquée par la violence politique.


François Bozizé élu président de Centrafrique

BANGUI, République centrafricaine, AP, 24 mai 2005, 17h03  - François Bozizé a été déclaré président de la République centrafricaine mardi, à l'issue d'une élection qui confère une véritable légitimité deux après être arrivé au pouvoir par un coup d'Etat.

Il a recueilli 64,23% des suffrages, contre 35,77% à l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, a déclaré à Bangui Jean Willibyro-Sacko, chef de la commission électorale nationale.

A cette annonce, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale. «Nous espérions (ce résultat). La communauté internationale aura davantage confiance en notre pays maintenant que nous avons un président démocratiquement élu», a estimé Jean-François Bassolé, un chauffeur de taxi enthousiaste de 40 ans. «Nous avons suivi les résultats de près. Nous espérons que Bozizé répondra à nos aspirations et fera progresser l'économie qui stagne» actuellement, a ajouté un vendeur de vêtements de 39 ans, Kadija Ba.

François Bozizé, ex-général, a pris le pouvoir en mars 2003 pendant un déplacement à l'étranger du président Ange-Félix Patassé, qui vit aujourd'hui en exil au Togo. Le nouvel homme fort de ce pays extrêmement pauvre avait alors promis d'organiser des élections. Nombre des 1,5 million d'électeurs inscrits, sur une population de 3,6 millions d'habitants, espèrent en avoir fini avec les putsches à répétition qu'a connus le pays depuis son indépendance de la France en 1960. AP


Centrafrique: Bozizé remporte la présidentielle, sa coalition les législatives

BANGUI, AFP, mardi 24 mai 2005, 18h55 - Le président centrafricain sortant François Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 à la faveur d'un putsch, a remporté haut la main la présidentielle du 8 mai en obtenant près de 65% des voix face à l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, a annoncé mardi la Commission électorale.

M. Bozizé, 58 ans, a fait de plus coup double avec la victoire aux législatives de la coalition réunissant ses partisans, la Convergence nationale "Kwa na kwa" (le travail rien que le travail, en langue nationale sango), qui a enlevé 42 des 105 sièges de l'Assemblée nationale.

Pour la présidentielle, M. Bozizé a recueilli 610.903 voix (64,6% des suffrages exprimés) et Martin Ziguélé 333.716 (35,4%), selon les résultats officiels complets communiqués mardi à Bangui par le président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi), Jean Willybiro Sako.

Selon ces chiffres, le taux de participation du second tour s'est élevé à 64,63% des 1.462.200 électeurs centrafricains inscrits, contre 68,27% lors du premier tour disputé le 13 mars.

Ces deux élections marquent la fin de la "transition consensuelle" mise en place par le général Bozizé après le coup d'Etat qui a renversé le président Ange Félix Patassé et l'a amené au pouvoir le 15 mars 2003.

M. Bozizé, arrivé largement en tête au premier tour avec 42,97% des suffrages, partait favori de la présidentielle, d'autant qu'il avait reçu pour le second tour les soutiens de de l'ex-Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, de l'ancien ministre Charles Massi et du "patriarche" de l'opposition centrafricaine Abel Goumba.

Tous trois étaient pourtant membres, avant le premier, tour d'une coalition anti-Bozizé dont faisait également partie l'ancien Premier ministre de M. Patassé, Martin Ziguélé. L'ex-président (1981-1993) André Kolingba, arrivé troisième du premier tour, n'avait donné aucune consigne de vote.

La victoire de "Kwa na Kwa", en revanche, était beaucoup moins attendue, nombre de ses candidats s'étant retrouvés en ballottage défavorable à l'issue du premier tour.

Ce succès inattendu va permettre au président Bozizé de choisir son Premier ministre dans ses rangs et d'éviter un scénario de cohabitation qui, aux termes de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en décembre 2004, aurait pu limiter ses pouvoirs.

Principal soutien de Martin Ziguélé, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) du président déchu Patassé n'a décroché que onze sièges, tandis que le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) d'André Kolingba n'en a remporté que huit.

Ces deux formations étaient pourtant arrivées en tête dans de nombreuses circonscriptions au soir du premier tour.

Derrière ces trois grandes forces parlementaires et le camp imposant des "indépendants", fort de 34 élus, le Parti social-démocrate (PSD) a obtenu 4 sièges, le Front patriotique pour le progrès (FPP) d'Abel Goumba, lui-même battu, 2 sièges, l'Alliance pour la démocratie 2 sièges et l'association Londo 1 siège.

Parmi les élus de la Convergence figurent 3 membres du Parti de l'unité nationale (Pun) de Jean-Paul Ngoupandé et deux du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) de l'ancien chef de l'Etat (1960-65 et 1979-81) David Dacko, décédé fin 2003.

Seuls 104 des 105 sièges ont été pourvus, l'élection ayant été annulée par la Cémi dans une circonscription du sud du pays en raison de fraudes.

Alors que le processus électoral a été plusieurs fois menacé et retardé par des crises récurrentes et en dépit d'une organisation chaotique lors du premier tour, la campagne électorale et les deux tours de scrutins se sont déroulés sans incident majeur, dans un pays à l'histoire pourtant marquée par la violence politique.


François Bozizé remporte la présidentielle en Centrafrique

BANGUI, Reuters, mardi 24 mai 2005, 16h15 - François Bozizé, auteur d'un coup d'Etat militaire en mars 2003, a été officiellement proclamé vainqueur des élections présidentielles du 15 mai dernier en Centrafrique.

Bozizé a obtenu 610.903 voix, soit 64,6% des suffrages, et devance l'ancien Premier ministre Martin Ziguele, chassé du pouvoir par le coup d'Etat de 2003, a annoncé le président de la commission électorale, Jean Willybiro Sacko.

"La victoire de François Bozizé est l'expression totale de la volonté des Centrafricains. J'en suis fier puisque tous ensemble nous sommes les fils de ce pays", a déclaré à Reuters le perdant du second tour.

"Le nouveau dirigeant doit tout faire pour ramener la paix, la sécurité et la cohésion", a ajouté Ziguele, en précisant qu'il était prêt à "être utile pour le pays" si Bozizé faisait appel à lui.

L'ancien chef d'état-major de l'armée entendait légitimer par les urnes le régime militaire mis en place il y a deux ans, lorsqu'il avait attaqué Bangui avec l'aide de combattants venus du Tchad voisin pour évincer le président Ange Félix Patassé, aujourd'hui en exil.

Les Centrafricains ont en outre voté le 8 mai pour l'attribution de 88 sièges à l'assemblée nationale qui en compte 105, 17 candidats ayant été élus dès le premier tour organisé en mars. Le candidat pro-Bozizé l'a emporté de peu dans une circonscription très disputée de Bangui.

Depuis son indépendance en 1960, l'ancienne colonie française a connu une succession de coups d'Etat, de putschs militaires et de dictatures brutales qui ont contrecarré le développement économique du pays.

La République centrafricaine est exportatrice de diamants, de bois, de café et de coton mais reste l'un des pays les plus pauvres au monde, et Bangui passe pour la capitale où il fait le moins bon vivre après Bagdad.


François Bozizé élu président

Le Nouvel Observateur 24 mai 2005, 16h16 - Le président centrafricain sortant François Bozizé a remporté avec 64,6% des voix l'élection présidentielle du 8 mai face à l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, a annoncé mardi 24 mai la président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi), Jean Willybiro Sako.

Selon les résultats lus par Jean Willybiro Sako, Martin Ziguélé n'a recueilli que 35,4% des suffrages.

Les chiffres complets communiqués par la Cémi portent à 64,63% des 1.462.200 électeurs centrafricains inscrits le taux de participation à ce second tour, contre 68,27% lors du premier tour du 13 mars.

Agé de 58 ans, le général François Bozizé est arrivé au pouvoir le 15 mars 2003 à la faveur d'un coup d'Etat.

Cette élection présidentielle, groupée à des législatives dont la Cémi devait également communiquer mardi les résultats définitifs, met fin au régime de "transition consensuelle" ouverte par ce coup d'Etat au cours duquel François Bozizé avait renversé le président Ange Félix Patassé.

Quelques incidents

Le général Bozizé était arrivé en tête du premier tour avec 42,97% des suffrages, devant Martin Ziguélé (23,53%) et l'ancien président André Kolingba (16,36%). Publicité

Pour le second tour, il avait obtenu le soutien de l'ancien Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, de l'ancien ministre Charles Massi et du "patriarche" de l'opposition centrafricaine, Abel Goumba. Tous trois étaient pourtant membres avant le premier tour d'une coalition anti-Bozizé dont faisait également partie l'ancien Premier ministre de Ange Félix Patassé, Martin Ziguélé.

André Kolingba avait décidé de ne pas donner de consigne de vote au second tour.

Malgré quelques incidents qualifiés de "mineurs" par la Cémi, le second tour des scrutins s'étaient déroulés dans le calme le 8 mai. Quelques problèmes d'organisation avaient également été relevés, mais moins nombreux que lors du premier tour.

Les résultats des législatives ne seront pas sans importance, puisque Martin Bozizé devra, aux termes de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en décembre dernier, choisir son Premier ministre dans les rangs de la formation majoritaire, un chef de gouvernement susceptible de limiter son pouvoir en cas de "cohabitation".


Centrafrique: François Bozizé remporte la présidentielle

BANGUI, AFP, mardi 24 mai 2005, 16h11 - Le président centrafricain sortant François Bozizé a remporté avec 64,6% des voix l'élection présidentielle du 8 mai face à l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, a annoncé mardi la président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi), Jean Willybiro Sako.

Selon les résultats lus par M. Willybiro Sako, M. Ziguélé n'a recueilli que 35,4% des suffrages.

Les chiffres complets communiqués jeudi matin par la Cémi portent à 64,63% des 1.462.200 électeurs centrafricains inscrits le taux de participation à ce second tour, contre 68,27% lors du premier tour du 13 mars.

Agé de 58 ans, le général François Bozizé est arrivé au pouvoir en Centrafrique le 15 mars 2003 à la faveur d'un coup d'Etat.

Cette présidentielle, groupée à des législatives dont la Cémi devait également communiquer mardi les résultats définitifs, met fin au régime de "transition consensuelle" ouverte par ce coup d'Etat au cours duquel François Bozizé avait renversé le président Ange Félix Patassé.

Le général Bozizé était arrivé en tête du premier tour avec 42,97% des suffrages, devant Martin Ziguélé (23,53%) et l'ancien président André Kolingba (16,36%).

Pour le second tour, il avait obtenu le soutien de l'ancien Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, de l'ancien ministre Charles Massi et du "patriarche" de l'opposition centrafricaine, Abel Goumba. Tous trois étaient pourtant membres avant le premier tour d'une coalition anti-Bozizé dont faisait également partie l'ancien Premier ministre de M. Patassé, Martin Ziguélé.

M. Kolingba avait décidé de ne pas donner de consigne de vote au second tour.

Malgré quelques incidents qualifiés de "mineurs" par la Cémi, le second tour des scrutins s'étaient déroulés dans le calme le 8 mai. Quelques problèmes d'organisation avaient également été relevés, mais moins nombreux que lors du premier tour.

Les résultats des législatives ne seront pas sans importance, puisque M. Bozizé devra, aux termes de la nouvelle Constitution adoptée par référendum en décembre dernier, choisir son Premier ministre dans les rangs de la formation majoritaire, un chef de gouvernement susceptible de limiter son pouvoir en cas de "cohabitation".


François Bozizé a été officiellement réélu président de Centrafrique

Le président centrafricain sortant François Bozizé a remporté avec 64,6% des voix l'élection présidentielle du 8 mai, a annoncé mardi le président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi). Jean Willybiro Sako. Son rival, l'ancien premier ministre Martin Ziguélé, n'a recueilli que 35,4% des suffrages.

Les chiffres complets communiqués jeudi matin par la Cémi portent à 64,63 % des 1 462 200 électeurs centrafricains inscrits le taux de participation à ce second tour, contre 68,27% lors du premier tour, le 13 mars.

Au premier tour, François Bozizé était arrivé en tête, avec 43 % des voix. Certains de ses adversaires ont ensuite appelé à voter pour lui, mais l'ancien président André Kolingba, arrivé en troisième position, n'avait pas souhaité donner de consigne de vote. Ces ralliements, conjugués aux moyens financiers importants mis à la disposition du général-président, notamment, dit-on, par certains de ses pairs africains, ont fait la différence avec Martin Ziguélé (24 % des suffrages au premier tour).

Agé de 58 ans, le général François Bozizé est arrivé au pouvoir en Centrafrique le 15 mars 2003 à la faveur d'un coup d'Etat.

Le Monde 24 mai 2005, avec AFP


François Bozizé a remporté l'élection présidentielle

Courrier International 24 mai 2005 - Le président centrafricain sortant François Bozizé a remporté avec 64,6% des voix l'élection présidentielle du 8 mai dernier face à l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, a annoncé mardi la président de la Commission électorale mixte indépendante (Cémi), Jean Willybiro Sako.

Selon les résultats lus par M. Willybiro Sako, M. Ziguélé n'a recueilli que 35,4% des suffrages.

Les chiffres complets communiqués jeudi matin par la Cémi portent à 64,63% des 1.462.200 électeurs centrafricains inscrits le taux de participation à ce second tour, contre 68,27% lors du premier tour du 13 mars.

Agé de 58 ans, le général François Bozizé est arrivé au pouvoir en Centrafrique le 15 mars 2003 à la faveur d'un coup d'Etat.

Actualité Centrafrique de sangonet - spéciale présidentielle 2005