Encore 4 000 Centrafricains se réfugient au Tchad pour fuir les raids
DAKAR, 17 Aug 2005 (IRIN) -
Another wave of Central Africans has fled into southern Chad,
with more than 4,000 arriving in the last 10 days and recounting
how armed bands pillaged their homes and raped young women, a UN
official said on Wednesday.
According to George Menze who works for the UN refugee agency
(UNHCR) in Gore, southern Chad, an evaluation mission completed
this week found 4,085 refugees had crossed over the frontier
since 7 August.
This is the third wave of Central Africans fleeing to
neighbouring Chad in the last two months.
In early June thousands of people sought refuge across the border
after what they said was violence between CAR government forces
and unidentified armed groups. Another group of about
2,000 people turned up in Chad in late July.
Menze said the latest refugees were reporting that groups of 30
to 40 men had attacked their villages, looting all food and
belongings and raping young women. The refugees told UNHCR
officials that in some cases the armed men were in military
uniform, he said.
This seems to go beyond banditry, Menze said.
These groups seem organised. This is becoming more
serious.
A UN security team conducted an evaluation mission to northern
CAR earlier this month but officials have declined to comment on
the results.
The region has seen a long period of unrest due to a history of
military coups and civil war, as well as the volatile border area
with neighbouring Chad.
Army sources say the CAR military, in collaboration with Chadian
forces, recently conducted joint operations in the area to try to
flush out armed groups terrorising citizens.
UN officials familiar with the region say the CAR government does
not have the means to control the armed groups in the north.
International aid groups and UN humanitarian agencies are not
operating in northern CAR because security cannot be guaranteed,
and aid workers say the instability means residents are deprived
of proper healthcare and many basic services.
UN officials familiar with the region said that some Central
Africans are likely crossing the border not only because of the
tense security situation but also to try to get to refugee camps
and the promise of food and healthcare.
Menze said UNHCR would be doing a more thorough identification
and registration process in the coming days, before transferring
the refugees to the Amboko camp near Gore, where they will join
their compatriots that fled earlier this year.
Another 30,000 Central African refugees have been living in
Amboko and another camp in southern Chad since clashes in 2002
between fighters loyal to former president Ange-Felix Patasse and
to his then army chief of staff Francis Bozize, who was sworn in
as the newly-elected president in June.
Encore 4 000
Centrafricains se réfugient au Tchad pour fuir les raids
Plus de 4 000
réfugiés centrafricains ont afflué depuis ces 10 derniers
jours dans le Sud du Tchad, révélant que des bandes armées
avaient violé des jeunes femmes et pillé leurs maisons,
rapportait mercredi un représentant des Nations unies.
Selon George Menze qui travaille pour le Haut commissariat des
Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Gore, dans le Sud du
Tchad, une mission dévaluation achevée cette semaine
révélait que 4 085 réfugiés avaient déjà franchi la
frontière depuis le 7 août.
Cest la troisième vague de Centrafricains fuyant vers le
Tchad voisin depuis ces deux derniers mois.
Au début du mois de juin, des milliers de personnes ont trouvé
refuge de lautre côté de la frontière. Elles déclarent
avoir fui une série daffrontements qui auraient opposé
les forces gouvernementales de la République Centrafricaine à
des « groupes armés non identifiés ».
Un autre groupe denviron 2 000 personnes est arrivé au
Tchad à la fin du mois de juillet.
Selon M. Menze, les derniers arrivés ont signalé que des
groupes armés de 30 à 40 hommes avaient attaqué leurs
villages, violant des jeunes femmes et pillant lensemble de
leur nourriture et de leurs biens. Toujours selon lui, les
réfugiés ont révélé aux représentants du HCR que dans
certains cas, ces hommes portaient des uniformes militaires.
« Cela semble dépasser le simple banditisme », affirmait M.
Menze. « Ces groupes semblaient organisés. Cela devient plus
sérieux ».
Ce mois-ci, des experts de la sécurité des Nations unies ont
mené une mission dévaluation dans le Nord de la
République Centrafricaine. Ils ont cependant refusé den
communiquer les conclusions.
La région a connu une longue période dagitation, en
raison de coups dEtats, dune guerre civile et de
linstabilité de la zone frontalière avec le Tchad voisin.
Selon plusieurs sources militaires, larmée centrafricaine
et les forces tchadiennes ont récemment mené des opérations
conjointes destinées à éliminer les groupes armés qui
terrorisent la population dans cette région.
Les représentants des Nations unies connaissant la région
affirment que le gouvernement de la République Centrafricaine
nest pas en mesure de contrôler les groupes armés du Nord
du pays.
Les organisations humanitaires internationales et les agences des
Nations unies nopèrent pas dans cette région car la
sécurité ne peut y être garantie. De plus, les travailleurs
humanitaires affirment que cette instabilité se traduit par une
absence de soins de santé et de nombreux services élémentaires
pour les habitants.
M. Menze soutient que, dans les prochains jours, le HCR mettra en
place un processus didentification et denregistrement
plus complet, avant de transférer les réfugiés dans le camp
dAmboko, près de Gore, où ils rejoindront leurs
compatriotes qui ont fui le pays cette année.
30 000 réfugiés centrafricains vivent à Amboko et dans
dautres camps situés dans le Sud du Tchad, depuis les
affrontements qui ont opposé les forces fidèles à
lancien président Ange-Félix Patassé à celles de son
ancien chef détat-major, Francis Bozizé, qui a été élu
président dans le courant du mois de juin.
Des milliers de Centrafricains fuient les
combats et se réfugient au Tchad (04 août 2005)
8 000 centrafricains se réfugient au sud
du tchad (16 juin 2005)
Actualité Centrafrique de sangonet