Reprise
de contrôle de la localité de Birao au Nord-Est de Centrafrique
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Centrafrique: l'armée a repris le
contrôle de la localité de Ouadda
BANGUI
(AFP), 01 décembre 2006
- L'armée centrafricaine a repris le contrôle jeudi soir de la localité de
Ouadda, à environ
"Ouadda
est sous contrôle des Faca (Forces armées centrafricaines) depuis hier (jeudi)
soir", a déclaré cette source militaire sous couvert de l'anonymat.
"Les
combats ont été très violents quand notre colonne est entrée en ville, mais les
forces rebelles se sont ensuite repliées et ont quitté la ville (...)
l'offensive se poursuit ce matin (vendredi) en direction de Sam Ouandja et
Ouadda Djallé", a-t-elle poursuivi.
Le
chef militaire des rebelles, le capitaine Yao Bejo, avait indiqué jeudi
après-midi qu'il avait ordonné un "repli tactique" de ses troupes hors de la
localité de Ouadda. Ouadda et Ouadda Djallé sont deux localités distinctes.
Ouadda-Djallé est située entre Ouadda et Birao
Avec
le soutien militaire de
Lundi
soir, les troupes gouvernementales ont délogé les rebelles de l'UFDR de
l'aéroport de Birao, à
Partie
mardi de la ville minière de Bria, à
Comme
ils l'avaient déjà fait lundi soir à Birao "en état de légitime défense", des
chasseurs français Mirage F1 ont ouvert le feu jeudi sur les rebelles à Ouadda,
à la demande de l'armée centrafricaine, a précisé un porte-parole de
l'état-major de l'armée française à Paris. Selon ce porte-parole, les Mirage
français sont également intervenus dans le secteur de Ndélé, à plus de
Aucun bilan de ces
affrontements n'a été donné par l'un ou l'autre camp. Le ministère centrafricain
de
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L'armée française au feu en Centrafrique Des
combats impliquant des soldats français ont fait sept mort parmi les rebelles.
Par Thomas HOFNUNG, Jean-Dominique
MERCHET
QUOTIDIEN – Liberation.com :
vendredi 1 décembre 2006
En Centrafrique, l'armée française
est engagée depuis lundi dans des combats contre des rebelles, qui se déroulent
dans une région voisine du Tchad et du Soudan.
Drôle de retournement de
l'histoire. En 1997, Paris, lié à son ancienne colonie par un accord de défense,
s'était désengagé en fermant ses deux bases militaires (Bangui et Bouar) pour
des raisons d'économie. Dix ans plus tard, les soldats français sont de retour
pour soutenir le président François Bozizé. Celui-ci dispose de 5 000 hommes,
«dont 1 500 seulement sont réellement en mesure de combattre» , affirme
une source militaire française.
Sur le terrain, une quinzaine de
conseillers militaires français, issus du Groupement des commandos parachutistes
(GCP), encadrent une colonne de soldats des Forces armées centrafricaines
(Faca), qui tente de reconquérir les localités contrôlées par les rebelles.
Cette colonne a fait l'objet, hier, d'une «forte résistance» de la part
des rebelles, à hauteur de Ouadda. Sa progression est appuyée par des Mirage F1
français, basés au Tchad, qui ont tiré hier à deux reprises avec leurs canons.
Opération aéroportée.
Lundi, les Faca
avaient repris la ville de Birao (
L'engagement français est bien
réel. Trois cents militaires français, qui bénéficient des moyens aériens basés
à N'Djamena, sont présents dans le pays. «Nous fournissons une aide à la
planification et à la conduite des opérations», indique-t-on à l'état-major.
En clair : les Français encadrent l'armée locale, d'autant que
Inquiétude. Face à eux, des partisans de
l'ancien président Ange-Félix Patassé et des soldats en rupture de ban avec
celui qui l'a déposé, en mars 2003 : le général François Bozizé, élu président
l'an dernier. Mais aussi des Tchadiens qui combattent le régime d'Idriss Déby.
Ce sont eux qui inquiètent le plus Paris. «Il s'agit pour
http://www.liberation.fr/actualite/monde/220528.FR.php?rss=true
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L'aviation française tire sur des positions
rebelles en Centrafrique
BANGUI (AP) AP | 30.11.06 |
17:54
-- Des Mirage
français ont bombardé deux villes aux mains des rebelles dans le nord de
Les rebelles ont quitté Ouadda
après des affrontements avec les forces gouvernementales, a précisé par
téléphone Diego Albator Yao, responsable des opérations militaires de la
rébellion.
A Paris, le porte-parole de l'état-major
des armées Christophe Prazuck a confirmé que des Mirage français avaient tiré
sur des positions rebelles à Ouadda et Ndele, intervenant à la demande des
forces gouvernementales confrontées à une "résistance significative" dans ces
deux villes.
Selon Yao, des hélicoptères
auraient également participé aux frappes sur Ndele, information non-confirmée à
Paris.
"J'ai demandé à mes hommes de se
retirer de Ouadda et de la laisser aux forces gouvernementales", a ajouté Yao,
qui dit tenir toujours Ndele.
Paris a récemment renforcé son
dispositif en Centrafrique d'une centaine de soldats, le portant à 300 hommes,
pour aider le gouvernement auquel il est lié par un accord de défense.
Depuis fin octobre, les rebelles
ont pris plusieurs villes dans le nord du pays. Après s'être repliés de Birao et
Ouadda, ils tiennent toujours Ndele, Ouadda-Djalle et Sam Ouandja.
Le président François Bozizé est
arrivé au pouvoir en Centrafrique après avoir renversé Ange-Félix Patassé en
2003. Il a depuis été élu lors d'un scrutin en 2005.
Comme au Tchad voisin, Bangui
affirme que les rebelles sont soutenus par le Soudan, ce que dément Khartoum. Le
conflit du Darfour (ouest du Soudan) vient ajouter à l'instabilité dans ces deux
pays. AP
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20061130.FAP7535.html?idfx=RSS_international