LA VIE DES CENTRAFRICAINS DE LA DIASPORA EN DANGER EN FRANCE

Honoré YADABA, après une agression qui a failli lui coûter la vie se remet. Il envoie un message de remerciement à tous ceux et celles qui l'ont soutenu dans cette traversée :

Très chers wakodoros,

Grâce à vos prières et à l'aide de Dieu je suis à nouveau parmi vous.

Mes blessures évoluent très favorablement vers la guérison, à l'exception du poumon perforé qui trahit un épanchement pleural qu'on surveille.

Le certificat médical remis signale :

* Une plaie postérieure de la cuisse gauche sans atteinte du nerf sciatique avec lésion corps musculaire ischio-jambier.

* Deux plaies face externe de la cuisse gauche (une plaie inférieure superficielle, et une plaie supérieure profonde).

* Une plaie latéro-thoracique gauche pénétrante sans pneumothorax ni épanchement péricardique, mais existence d'épanchement pleural.

* Une plaie face postérieure avant bras gauche se prolongeant jusqu'à la membrane interosseuse sans lésion vasculaire ni nerveuse.

* Un hématome du cuir chevelu.

Toutes ces plaies ont été commises à l'aide d'une arme blanche.

Comme l'a dit le chirurgien le mardi 6/3 dernier : c'est une chance inouïe !

J'ai demandé, malgré la protestation du corps médical, de pouvoir me remettre en activité le plus rapidement possible.

C'est de mon bureau à Paris que je vous envoie ce message fraternel.

Reprendre aussi vite une activité est simplement le premier moyen que j'ai trouvé pour ne pas sombrer dans le désespoir, la haine de l'autre; pour ne pas accepter la fatalité.

Un membre de notre représentation diplomatique à Paris était également victime lors de cette agression sauvage. Je vous tiendrai informé des suites judiciaires données à cette affaire.

Une fois de plus la Communauté centrafricaine a montré combien est importante la solidarité. Par sa mobilisation depuis quelques années elle contribue depuis à marquer les évènements, à les commenter afin d'en extraire la substance pour nous informer, pour que nous comprenons le monde dans lequel nous vivons.

Encore une fois Serge, Henri, Guy Alain, Jean-Bosco, Jean-Pierre, Narcisse, Eric, Konza, Jean-Paul, et tous les autres Wakodoros : singila mingi na ala kouè.

Je présente par la même occasion mes condoléances à la famille ALAZOULA pour la triste nouvelle que nous avons apprise sur le réseau.

Fraternellement,

Honoré YADABA

Date Mon, 12 Mar 2001 13:32:59 -0000

honore.yadaba@bnpparibas.com


KODRO - REIMS ( FRANCE ) - 05 mars 2001 13H45

CENTRAFRIQUE_DIASPORA_AGRESSION: HONORE YADABA ADMIS EN URGENCE A L'HÔPITAL DE MONFERMEIL.

Notre compatriote Honoré YADABA est hospitalisé depuis hier à l'Hôpital de Monfermeil en orthopédie Est, Ch. 435.

Il était ce matin au bloc opératoire mais ces jours ne sont plus en danger!

Finalement, ils étaient quatre (04) dans la voiture - Kodro ne sait pas encore à qui elle appartient.

Honoré a reçu quatre coups de couteaux (ou poignards)causant des blessures dans le bas ventre, à la cuisse et dans le bras.

Barthélémy Mokpème, un des passagers, a reçu des coups de matraques au visage et au nez.

Des deux autres passagers, seul un serait rescapé. L'autre s'est pris des tessons de bouteilles sous les yeux mais ne serait pas devenu aveugle, pour autant...

Et l'un de ces deux répondrait au prénom (ou nom) de Privat...

 

KODRO - REIMS ( FRANCE ) - 04 mars 2001 23H25

CENTRAFRIQUE_DIASPORA_AGRESSION: HONORE YADABA ADMIS EN URGENCE DANS UN HÔPITAL PARISIEN.

Notre compatriote Honoré YADABA vient d'être victime d'une agression en milieu de soirée en région parisienne.

En compagnie de son cousin, à bord du véhicule d'Honoré YADABA, alors qu'ils venaient de s'arrêter à un carrefour, deux voitures occupés par des maghrébins les ont empêché de poursuivre paisiblement leur chemin.

Des hommes vociférants y descendirent pour les agresser sans motifs apparents. Dans la bagarre, Honoré Yadaba a pris des coups de poignards.

Prévenu par ledit cousin, kodro n'a pas encore localisé l'hôpital qui vient de recevoir en urgence notre compatriote dont la vie serait en danger.


Les nouvelles brèves de Centrafrique (suite 1)