Question sur Questions autour de l'arrestation de JONAS YOLOGAZA, ancien Directeur national de BEAC: Que lui reproche la Gendarmerie Camerounaise ?

Jonas Yologaza, ancien Directeur national de la BEAC n'a pas le droit de parler aux avocats.
Ancien Directeur National de la BEAC à Bangui, le Pasteur Jonas YOLOGAZA, qui vit et exerce les fonctions de Pasteur à Yaoundé, a été arrêté hier par la Gendarmerie Camerounaise lors de son retour de Doaula alors que sa femme Chantal se trouve en France.
A son arrestation, Yologaza a été traité comme un vulgaire bandit. Il n'a pas mangé depuis et n'a pas été autorisé à se laver.
Qu'est ce que l'átat camerounais lui reproche ?

Depuis son limogeage du poste de Directeur National de la Banque Centrale, bureau de la RCA à Bangui, Yologaza n'a pas fait objet d'une pleinte NI de la part du Gouvernement Centrafricain, NI de son ancien patron la BEAC qu'il a servi pendant vingt et quatre ans (24 ans). Jonas Yologaza vient d'obtenir un permis de séjours de 10 ans et ne semble pas avoir des ennuis particuliers avec le Gouvernement Camerounais.

Qu'est ce qu'on lui reproche donc ?
L'ovacate de Yologaza a été empéchée de visiter son client.
Qu'est ce qu'on lui reproche ?
Y a t il une pleinte ?
On est en droit de se demander ce qu'on lui reproche et pourquoi la gendarmerie empeche son avocat de le voir ?
Son arrestation a t il elle un rapport quelconque avec l'histoire de la BEAC ?

Si oui , qui a peur que Yologaza ne parle ?
Dans l'hypothèse qu'il s'agisse d'un ressurgissement de l'histoire de la BEAC, il est capital de savoir si l'ancien Directeur National avait agit tout seul.

Que la Gendarmerie Camerounaise donne le motif officiel de son arrestation pour permettre à YOLOGAZA de se défendre ?
En empéchechant son avocat de le voir, la gendarmerie camerounaise porte atteinte aux droits les plus élémentaires de l'homme.


Pourquoi a-t-on arrêté M. Jonas YOLOGAZA ? (Gonesse – 10 août 2002 – 01H20 )

Jeudi 08 août 2002, alors qu’il rentrait de Douala, M. Jonas YOLOGAZA, ancien Directeur national de la Banque des États de l’Afrique Centrale (B.E.A.C.) a été appréhendé à son domicile de Yaoundé par la Gendarmerie nationale camerounaise.

Selon des membres de sa famille, M. YOLOGAZA serait maltraité. Il n’avait toujours pas mangé ni pris une douche, deux après son arrestation.

Depuis cette arrestation, sa villa est bouclée et personne ne peut y accéder. Elle ferait l’objet d’une perquisition.

De sources familiales aucune plainte n’aurait été déposée contre M. YOLOGAZA qui séjourne depuis mars 2000 à Yaoundé où il était reparti, suite au scandale politico-financier de la Beac révélé par KODRO, à travers Le Citoyen, en février 2000, voilà plus de deux ans.

"Depuis son limogeage du poste de directeur national de la Beac à Bangui, Le Pasteur Jonas YOLOGAZA, qui vit et exerce les fonctions de Pasteur à Yaoundé, n’a fait l’objet d’aucune plainte de la part de son employeur, la Beac, et encore moins des autorités camerounaises, qui viennent de procéder à son arrestation ", précise une source anonyme à KODRO-France.

En absence de la moindre explication de la part des autorités camerounaises, sur le maintien en détention du banquier, "garde à vue ", et face au refus de la Gendarmerie d’autoriser son avocate à lui rendre visite, les supputations vont bon train et se polarisent sur le scandale des 325 milliards de la Beac-Bangui, du temps où il était directeur.

En effet sur ordre des autorités centrafricaines, qui s’en étaient défendues sous la plume "alerte" de Serge-Alain YABOUET-BAZOLY, la Beac-Bangui avait tenté de blanchir 325 milliards de francs Cfa, en procédant à un transfert vers la Suisse.

De sources KODRO-Centrafrique, boostée par la lutte anti-corruption engagée par le gouvernement centrafricain, l’affaire de la Beac reviendrait sur le devant de la scène, d’autant plus qu’elle n’a pas encore été élucidée. Pourtant, sous pressions médiatique et politique, le gouvernement DOLOGUÉLÉ s’était engagé très solennellement, face à l’Assemblée nationale centrafricaine, à faire toute la lumière. Aux dires du Premier ministre DOLOGUÉLÉ, une plainte avait même été déposée par lui et son gouvernement contre la Beac-Bangui.

En relation avec ledit scandale, selon une personnalité proche de la Primature centrafricaine, voici plus de deux semaines qu’un mandat d’amené destiné à l’ancien Premier ministre Anicet-Georges DOLOGUÉLÉ attendrait le feu vert de la Présidence pour être délivré.

Ce mandat concernerait aussi deux ministres de son gouvernement ; Serge-Alain YABOUET-BAZOLY, ex-ministre directeur de cabinet à la Primature, et M. DABANGA, ministre délégué aux Finances, tous deux impliqués dans le scandale de la Beac.

Actuellement directeur de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, dont le siège est à Brazzaville, au Congo, M. Anicet-Georges DOLOGUÉLÉ s’était rendu récemment à Bangui, d’où il était reparti libre.

Dans son édition du vendredi 02 août 2002, traitant du cas DOLOGUÉLÉ, le quotidien centrafricain Le Citoyen, à travers une de ses vignettes humoristiques, s’inquiétait du fait qu’"Anicet soit reparti (libre) à Brazza ".

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Actualité Centrafrique - dossier 10