Communiqué du Parti de l'Unité Nationale (PUN): Question de l'arrestation de ses cadres, de la privation de liberté, de la démission du chef de l'Etat


Parti de l'Unité Nationale
Unité - Discipline - Progrès

COMMUNIQUE DE PRESSE
Relatif à l'arrestation des cades, militants de la sous-fédération
du 4ème arrondissement et aux menaces qui pèsent sur le Parti

Depuis la crise née des événements du 25 octobre 2002, le Porte-Parole du Gouvernement, monsieur Jean-Edouard KOYAMBOUNOU, dans ses différentes interventions, s'emploie systématiquement à masquer les vrais maux dont souffre le Peuple centrafricain à savoir :

    Face à ces maux dont le peuple Centrafricain est victime sur tous les plans, le Gouvernement a choisi la voie de la répression et du mensonge. C'est ainsi que le compatriote Serge POSSITI, Président sous-fédéral du 4ème arrondissement et son père ont été interpellés et détenus au Commissariat du Port depuis le 19 novembre 2002. Le jeudi 28 novembre 2002, le compatriote Maître Jean, Secrétaire Général de la sous-fédération du 4ème arrondissement à également été interpellé et placé en garde à vue à la Brigade criminelle.

    Le Parti de l'Unité Nationale (PUN) a toujours pensé que le Président PATASSE et son régime ont trahi et abusé de la confiance du Peuple. En tout état de cause, pour le Peuple centrafricain, ils ne représentent plus la légitimité populaire. C'est pourquoi le PUN a suggéré depuis l'an 2000 et suggère encore que seul la démission du Président PATASSE représente un début de solution à la situation d'impasse que connaît notre pays.

    Contrairement à l'approche passionnée du porte-Parole du Gouvernement, la démission du Chef de l'Etat est une prise de position politique conforme à l'esprit démocratique et à la Constitution.

    Tout en condamnant ces arrestations arbitraires et anti-démocratiques qui visent à intimider le PUN, le Comité Exécutif lance un appel patriotique aux militantes et militants du parti pour qu'ils doublent de vigilance et d'engagement afin de défendre nos idéaux de paix, d'unité, de sécurité, de bonne gouvernance et de modernité.

    Au lieu de pourchasser les militants d'un parti légalement reconnu et légaliste, le pouvoir ferait mieux d'arrêter et de faire traduire les terroristes tels que... MAPOUKA Simplice alias ALBATROS, assassin du jeune Geoffroy ORE, Comptable au lycée Charles de Gaulle.

                                                                Fait à Bangui, le 29 novembre 2002

                                                                        Pour le Comité Exécutif
                                                                       La Secrétaire Générale

                                                                 (e)  Léa KOYASSOUM DOUMTA


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 12