Exploitation minière: une vingtaine d'autorisations abrogées

BANGUI, 2O juin 2003 (AFP) - 15h15 - Le chef de l'Etat centrafricain, François Bozizé, a abrogé jeudi soir par décrets présidentiels plus d'une vingtaine d'autorisations personnelles minières, a annoncé vendredi la radio nationale.

Les autorisations sont retirées à dix particuliers ainsi notamment qu'aux sociétés Doris LLC, Coïnor, Cocamin, Centrafricmineral, GMC, Alfasar sons General trading, Gnongkaï Sino centrafricaine des mines, société PMB, Finance corps, Société industrie Commerces, Mineraux ICM Sarl et Sobodi.

Les décrets, qui abrogent ces autorisations attribuées pour la plupart en 1998 par l'ancien président Ange-Félix Patassé, indiquent que "les terrains sur lesquels portent ces titres miniers, sont libérés de tout droit et placés dans le domaine public".

Ces mesures découlent des résultats des travaux de la Commission mixte de vérification et de contrôle d'attribution des autorisations personnelles minières et permis généraux de recherches, créée par le ministre des Mines en avril dernier.

Le gouvernement centrafricain, mis en place après le coup d'Etat du général Bozizé le 15 mars, avait alors décidé de suspendre toutes les autorisations personnelles minières et exigé la vérification de leur régularité.

Cette vérification avait entraîné l'abrogation de certains décrets pris par l'ancien président Patassé "portant attribution de six permis généraux de recherches à la société Colombe Mines", liée à l'ex-président, et une autorisation personnelle minière à René Koffi Bondombossou, son beau-frère.

De même, le ministre des Mines, le commandant Sylvain N'doutingaï, n'a pas autorisé jeudi la reprise des activités de sept bureaux d'achat ayant refusé de se soumettre au contrôle de la commission.

Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 16