EXCLURE
A JAMAIS  L’EXCLUSION
SUR LE CHEMIN DE LA RENCONTRE

22  octobre 1993 – 15  mars 2003 ;……10 années  perdues par pure bêtise !   10 années de TENEBRES sous la direction, (suprême paradoxe), d’un Chef d’Etat qui s’est auto proclamé le ’’ FILS  de la ‘’ LUMIERE’’, Monsieur Ange Félix PATASSE soi – même.  Dérives spirituelles ou manipulations ‘’sataniques’’ des convictions religieuses d’un peuple qui, n’en pouvant mais, s’en serait remis  aux Forces de l’AU DE LA ?  Peu importe les ressorts et les buts secrets de ces gesticulations mystiques ! On pourrait à la limite, lire dans cette élucubration aux allures d’opium, l’expression de la très lourde tendance de cet Homme à la diversion des masses populaires diminuées psychologiquement  et physiquement  par des années d’extrême  pauvreté, et mises de ce seul fait, en excellente condition, pour accueillir dans la ferveur, la mystification sur fond de la Religion. Vu sous cet angle, la  ‘’LUMIERE’’ s’identifierait alors, sans le moindre débat, à ‘’LUCIFER’’ (Lux Fer), l’’’ANGE’’ de l’ENFER. Quoiqu’il en soit, une chose est sure, c’est que, pendant 10 ans,  le Peuple Centrafricain a  sué eau et sang et a souffert tous les martyrs  Mais pas un seul instant, ce Peuple n’a désespéré de lui-même ni de ses enfants et ne s’est jamais risqué à vendre son âme au Diable. Sans doute était- il convaincu, par instinct de survie, que, s’il a été précipité et coincé au fond d’un gouffre par le Chef de l’Etat, et était condamné à remonter inlassablement, tel Sisyphe, l’impitoyable rocher qui, toujours, menace de l’écraser, il pouvait compter sur les meilleurs de ses filles et fils Reconnaissants  et Obligés.

 

1°- Pour lui renvoyer l’ascenseur qu’ils s’astreindront à imaginer  et à fabriquer, à la mesure des difficultés qu’expose  la remontée de ce gouffre insondable d’où il doit  s’extraire

2°- Pour l’aider  à se persuader de la nécessité de se saisir à bras le corps, des taches du développement et s’offrir par lui-même, grâce aux vertus de sa force de travail, les conditions optimales de son auto- promotion sociale.

3°-Pour lui mettre en pleine face, dans un souci de formation et d’éducation populaires requises en la circonstance, le fait, combien édifiant que, dans le gouffre où il (le peuple)  se trouve et d’où il amorce sa pénible et harassante sortie, chaque Femme et chaque Homme jeté dans ce gouffre  est une Victime indifférenciée du SYSTEME PATASSE, aujourd’hui emporté par l’ouragan du Changement. Un Changement venu de Tous les coins du CENTRAFRIQUE, du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, du Centre,  comme un Signal Fort, à l’adresse des indécrottables Demeurés,  incapables de  vision au-delà de leur nombril, qui réduisent, dans un raccourci lamentable, le débat de la prise et de la gestion de la République et de l’ Etat, en termes minables de débat de ‘’partage de gâteau’’, entre gens de la famille, du Clan, de l’Ethnie, de la Région, de la Foret, de la Savane etc. etc. Comme si, depuis l’Indépendance, les familles, les Clans, les Ethnies, les Régions qui ont connu un des leurs à la Tête de l’Etat sont aujourd’hui, à l’avant-garde du Progrès, et servent de locomotives du développement national

4°-Pour lui (le peuple) ouvrir les yeux, et lui faire toucher du doigt, que jamais, aucune famille, aucun Clan, aucune Ethnie, aucune Région ne peut connaître la joie de la paix et du bonheur du cœur ni de l’esprit, aussi longtemps que cette famille, ce Clan, cette Ethnie, cette Région seront entourés d’Affamés, de malades, de grabataires, des nécessiteux des autres familles, des autres Clans, des autres ethnies, des autres tribus, des autres régions.

 

 

I-   LA REPUBLIQUE  ET  LA DEMOCRATIE NE SE CONSTRUISENT PAS, SUR LES RUINES DES FAMILLES, DES CLANS, DES TRIBUS DES ETHNIES ; DES REGIONS. MAIS, AVEC LES DIFFERENTES VALEURS FECONDANTES DE CHACUNE DE CES ENTITES REUNIES.

 

                 En Centrafrique, les Familles multiples, diverses et différentes existent. Des Clans multiples  divers et différents existent. Des Tribus multiples, diverses, et différentes existent. Des Ethnies multiples, diverses et différentes existent. Des Régions aux spécificités multiples, diverses et différentes existent  Toutes ces réalités tenaces sont les traces indélébiles de l’Histoire, de Notre Histoire. Il n’est donc pas intelligent ni opératoire de les nier ou de les combattre  comme des terreaux  de la division ou de la haine Ces réalités sont là, se côtoient, s’entremêlent, apprennent patiemment à vivre ENSEMBLE dans un Grand Espace Commun, accepté comme tel : LE CENTRAFRIQUE autrefois, OUBANGUI – CHARI  C’est l’essentiel ! C’est ce qui compte, dans une République où l’on gère des spécificités mais aussi des convergences existentielles   Or, il est constant, que la gestion des diversités et des différences impose une Vision et un comportement politique intégrateurs, voire homogénéisateurs, pour rendre rigoureusement compte de l’impératif de la ‘’coexistence pacifique’’ de ces diversités et de ces différences. Nous voilà en plein dans la Mission Première d’un Chef d’Etat, chargé à titre principal du soin d’unir son Peuple.  Et ce n’est pas un hasard si toutes les Constitutions des Républiques Démocratiques de l’Afrique Noire notamment, consacrent la PRIMAUTE de cette Mission de Rassemblement ‘’SANS AUCUNE CONSIDERATION D’ORDRE ETHNIQUE OU REGIONAL’’ comme condition de fond, pour qu’un Chef d’Etat élu, soit véritablement  l’Homme (ou la Femme) qui incarne et symbolise l’unité nationale,  l’Homme ( ou la Femme ) habilité à être le garant de l’intégrité du territoire, à assurer la continuité et la pérennité de l’Etat.

    

            C’est donc professer des hérésies monstrueuses, lorsque l’on répand dans le grand public, l’idée saugrenue selon laquelle, la construction de la République et de la Démocratie passerait par la ‘’phase historique préalable’’ de la destruction ou, à tout le moins, du traitement par le mépris, des clans, des tribus des ethnies, des régions en tant que facteurs bloquants, du fait que ces structures seraient des supports de véritables cancers idéologiques que seraient : le clanisme, le tribalisme, l’éthnicisme, le régionalisme. A la vérité, le clanisme, le tribalisme,l’éthnicisme ,le régionalisme sont des expressions des revendications identitaires parfaitement démocratiques, qui s’organisent, tout bien réfléchi, sur fond rigoureusement économique et social. Il est donc important de les aborder et de les traiter politiquement. Même si, en la forme, ces expressions donnent tendancieusement dans la perversion et l’anomie. En effet, dans un pays comme le Centrafrique où la part du Secteur Privé dans le développement est nulle ou presque nulle,alors que les demandeurs d’emplois foisonnent,tous les regards sont tournés vers ‘’l’Etat Providence’’ S’il se trouve dans ces conditions, que l’Etat qui reste le seul Pourvoyeur d’emplois et le seul investisseur, s’avise, à n’orienter les investissements productifs que dans la Région du Chef de l’Etat, ou à n’employer dans la Fonction Publique que des gens ou pour la plupart, des gens de sa Région, il n’y a pas de doute que les autres Régions auront la conviction d’être des ‘’laissés pour compte’’ d’une politique sélective déterminée par l’appartenance ethnique et ou régionale du Chef de l’Etat et ou du Chef de Gouvernement. Et nous voilà inévitablement dans une situation objectivement porteuse de revendications locales économiquement et socialement fondées et justes mais, des revendications qui peuvent être dépravées et récupérées par des Politiciens véreux,  empressés d’y voir  des ‘’fondements vertueux ‘’ d’un corpus doctrinal foncièrement  tribaliste et  régionaliste, pour des actions de déstabilisation du Régime en place. La prévention de ces dérives et autres débordements, ou plus exactement, la réponse appropriée à ces déviations et autres perversions politiques et idéologiques n’est donc pas dans la négation ou la condamnation de ces phénomènes par un ‘’tribalisme- anti- tribalisme’’ ou un ‘’régionalisme- anti- régionalisme’’ etc., etc., mais bien plutôt, par une politique volontariste et résolue de diversification à l’échelle du territoire national, des investissements productifs aux effets induits largement significatifs, d’une part; Le recours systématique aux recrutements dans la Fonction Publique par voie de concours, sous la responsabilité exclusive des experts ‘’politiquement conscients’’, ayant un sens très élevé du Service Public, d’autre part; enfin, par la mise en place et l’exécution soutenue d’un vaste programme de ‘’Formation et d’éducation populaire’’, axée notamment sur l’instruction civique et le ‘’principe citoyen’’ de la contribution individuelle, dans l’effort  de reconstruction d’un Pays tombé à la renverse, complètement ruiné, exsangue. Naturellement, les revendications spécifiques locales subsisteront, mais en tant que formes régulières de lutte démocratique. Elles seront alors, moins viscérales, moins passionnelles, donc plus politiques, plus lisibles plus faciles à gérer, dans la logique d’une Démocratie Républicaine à vocation universelle.

 

 

II – ‘’DEFENSEUR DE LA VEUVE ET DE L’ORPHELIN,’’ l’ARMEE DOIT RETROUVER PLEINEMENT SA PLACE DANS L’EFFORT DE RECONSTUCTION DE LA REPUBLIQUE

 

        Dans un Pays détruit, où l’on ne rencontre dans les rues, dans les quartiers et dans les villages que des visages ravagés par la faim et la maladie, que des gens tourmentés par leur ignorance totale de ce que DEMAIN sera fait, chaque Femme, chaque Homme de ce Pays, quelle que soit sa qualification technique et professionnelle a le devoir et l’obligation, de s’investir dans la réflexion et l’action, pour offrir chacun sa part de ‘’don’’  au sacrifice collectif obligé, sur l’Autel de la DEESSE ‘’Productivité’’ ( référence dite universelle ) et espérer obtenir en retour le redressement de ce Pays. Et lorsque ce Pays aussi inquiet, est déclaré une ‘’CHOSE PUBLIQUE’’ (République), et qu’il se trouve dans la situation réductrice de ‘’Nation naissante’’, à peine à ses débuts d’apprentissage de la DEMOCRATIE, (système de Gouvernement où la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens) ; Lorsque ce Pays doute de l’intangibilité de ses frontières géographiques,la préoccupation première des Autorités Politiques dont le Chef de l’Etat en tête, est et doit être d’assurer l’Existence et l’Intégrité physiques de cette ‘’Chose Publique’’ en même temps que sa sécurité  à l’intérieur de ses frontières géographiques. Or, un tel objectif ne peut être atteint que grâce aux Forces de l’Ordre en armes que sont : la Police, la Gendarmerie, l’Armée. Tout cela en fonction de la gravité du danger. Il est bien évident, que le Chef de l’Etat à qui incombe la lourde res ponsabilité d’assurer la Défense armée de cette ‘’Chose Publique’’ doit être lui-même fortement pétri des convictions républicaines et s’assurer par lui-même des solides convictions républicaines de ces Forces de l’Ordre en armes. Ces exigences valent leur pesant d’or, si l’on  considère comme il se doit, la persistance d’une  très forte tendance à la méfiance et à l’exclusion des ethnies et des tribus entre elles ; Surtout quand on sait :

 

1°- Que cette tendance trouve aliment dans le fait que les luttes inter ethniques et inter tribales d’avant la Colonisation, ont débouché sur la formation de véritables ‘’territoires ethniques et tribaux’’ assez fermés et demeurent aujourd’hui, presque en l’état ; Faute de routes et d’industries industrialisantes pour les décloisonner, faciliter leur  brassage et les détribaliser.

2°-Que l’être déterminant la conscience, un Chef de l’Etat, issu de telle ou telle ethnie ou tribu peut avoir le comportement que lui dicte sa culture tribale ou ethnique, ou la psychologie collective du groupe tribal ou ethnique auquel il appartient (conquérant, dominateur, tolérant, assimilationniste)

3°-Que la mise des Forces armées à la disposition d’un Chef de l’Etat sous influence déterminante des contre valeurs ethniques ou tribales, ne contribue pas à la défense de la République. Ces trois faits sont plutôt gros de dangers pour la République qui se trouvera  menacée de l’intérieur par de mauvais génies intérieurs, possédés par le vieux démon de la haine et de la division tribale, ethnique, régionale. Quoiqu’il en soit, la Défense Nationale est et doit être la Mission d’une Armée Nationale, c'est-à-dire une Armée du Peuple Tout Entier, TEL QU’IL EST, un Peuple vivant dans des régions différentes, un Peuple composé de tribus et ethnies différentes, chaque entité étant une contradiction à résoudre politiquement, sur fond des valeurs républicaines et démocratiques. Une pareille exigence à laquelle doit satisfaire une Armée véritablement NATIONALE, introduit et accrédite l’idée qu’une telle Armée doit être capable d’appliquer, le cas échéant, la théorie de la ‘’Baïonnette Intelligente’’ et de refuser sous la dictée de sa conscience, d’exécuter un ordre manifestement illégal, donné par une Autorité Légitime. Cette circonstance constituerait une ‘’excuse absolutoire’’ au profit  d’une Armée qui désobéit à un Chef d’Etat qui envisage de l’utiliser pour maintenir sa dictature sur tout le Peuple massifié, ou la dictature de son groupe tribal ou ethnique sur le reste du peuple. C’est effectivement cela, une ARMEE NATIONALE dans une REPUBLIQUE, une CHOSE qui appartient à TOUT le MONDE et qui doit être gérée au profit de TOUT le MONDE  De ce point de vue, l’Armée nationale doit retrouver la noblesse de son rôle de Protecteur professionnel de la ‘’Veuve et  de l’Orphelin’’ pour contribuer ainsi à la reconstruction  d’une République Démocratique moins abstraite et plus proche de l’humain tel qu’il est.

 

 

III- EVITER A TOUT PRIX, LA STUPIDE ET MESQUINE ‘’CHASSE AUX SORCIERES ET AUX SORCIERS’’

 

   Tout Régime qui tombe laisse une Succession que les Héritiers n’acceptent que sous bénéfice d’inventaire. Le fameux  ‘’Audit’’, pour connaître ‘’l’état des lieux’’ laissés par l’Ancien  Régime. Rien de plus normal jusque là, si l’on raisonne en termes de Justice distributive et de Responsabilité dans la gestion de l’Etat. Surtout lorsque l’on sait, à l’observation des situations vécues dans le Pays, que pour la plupart du Personnel Politique et de la  Haute Administration, l’accession au Pouvoir de l’Etat est un ‘’marche pied’’ idéal pour sortir de la ‘’pauvreté’’, quand on y est, ou pour entrer dans une certaine ‘’opulence de rêve’’, qui serait impossible à atteindre en dehors de cette aubaine. Et cela d’autant plus qu’il parait acquis qu’au niveau de cette catégorie d’hommes et de femmes, le Principe de la République qui est ‘’ LE GOUVERNEMENT DU PEUPLE PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE relèverait du délire des ‘’Utopistes demeurés’’ et que la gestion républicaine et démocratique des Finances Publiques tiendrait du fantasme des ‘’Attardés politiques’’ Et pourtant, l’Etat existe parce que la République existe. Et la République existe parce que le Peuple existe. Et s’il est vrai que le Peuple est bien le SOUVERAIN d’où part le Pouvoir et où le Pouvoir revient, pour en repartir à nouveau et revenir en son sein, comme il en est ainsi dans le système de gestion de la République par la technique de la ‘’représentation’’ ; S’il est vrai aussi que le Peuple est bien le DESTINATAIRE venant en premier rang, dans la distribution des productions de la République, le principe du GOUVERNEMENT DU PEUPLE POUR LE PEUPLE se transforme en une certaine réalité. Puisque dans une Démocratie Républicaine, le Peuple s’identifie au Grand Nombre et non pas du tout à une Minorité d’élites, agents intellectuels de la production. Du coup, le Peuple est et demeure l’ALPHA  et L’OMEGA de toutes les politiques économiques et financières. Du coup encore, c’est un comportement hérétique pour un Chef de l’Etat, pour un Ministre et pour un  Haut Cadre de l’Administration, agissant ‘’es qualité’’ de Mandataires du Peuple,

 

1°- d’abuser de leur délégation de Pouvoir pour dépouiller le Peuple, qu’ils savent Bénéficiaire par ordre de préférence, des fruits de la gestion de l’Etat, et,

2°- de sortir de leur statut constitutionnel de Serviteur du Peuple SOUVERAIN pour rabaisser ce dernier en simple CATAPULTE, permettant à ce Chef de l’Etat, à ce Ministre et à ces Hauts Cadres de l’Administration de se retrouver projetés, dans un raccourci extraordinaire, en position privilégiée, au bord de la ‘’mangeoire’’ et de ‘’l’abreuvoir ‘’ de la République. C’est hélas ! Ce qui se produit en toute impunité en CENTRAFRIQQUE, où la pauvreté a atteint un   degré d’horreurs au point de tuer ce qui restait encore de la conscience citoyenne, de réflexe  républicain, de scrupule de démocrate, c’est-à-dire, tout ce qui tient du civisme porteur de retenu face à un ‘’interdit ‘’social, politique financier etc. etc... La corruption est magnifiée. La gabegie, les crimes économiques et financiers sont devenus de hauts faits, valant une excellente promotion. Le clientélisme ouvre largement la porte à la gloire éternelle et aux délices inépuisables du Pouvoir  de l’Etat  Les dictatures civiles ou militaires font des Héros légendaires et des modèles de genre etc. etc. Que faire alors pour QUI arrive au Pouvoir et se retrouve face à face avec de telles Femmes et Hommes coupables avérés de ces graves dérives qui tuent la République et gênent la promotion normale de la Démocratie et du développement ?

 

        C’est la Grande Question depuis le 15 mars 03, où les Nouvelles Autorités de l’Etat se retrouvent effectivement face à une véritable Association de Malfaiteurs au détriment de l’Etat dont ils avaient la charge. Comment en effet résoudre le grand dilemme  de ‘’l’exclusion’’, et de la ‘’chasse aux sorcières’’ qui peut, si l’on n’y prend garde, empoisonner la gestion du  Changement de Régime et constituer à l’arrivée, de puissants facteurs de blocage des moindres efforts de redressement. Dans les circonstances actuelles en tout cas, il est clair que les ‘’Nouveaux Maîtres’’ des lieux en Centrafrique, sont terriblement soumis à une très forte tentation de faire place nette à la ‘’VERTU’’, pour soigner leur image de Messagers du retour à une paix durable, à l’ordre républicain, à la liberté grosse de progrès en ce Centrafrique rendu groggy et en lambeaux par ses Anciens Responsables Politiques. Bien heureusement, les Nouveaux Maîtres ont  eu raison gardée et n’ont pas longtemps balancé entre

 

1°- la REPRESSION sélective contre les déchus de l’Ancien Régime, présumés coupables de la ruine inqualifiable du Pays et,

2°- La TOLERANCE CONSTRUCTIVE sous la forme d’une offre invitant sincèrement et fraternellement à la ‘’PAIX des BRAVES’’, avec cette cerise sur le gâteau : Le moyen décisif tiré de l’élimination commune du DEMON de la HAINE et de la DIVISION, Monsieur Ange Félix PATASSE, effectivement victime d’une concertation rondement menée par l’ensemble des Forces Patriotiques réunies dans la COORDINATION DES PATRIOTES CENTRAFRICAINS ( C.P.C .) Ils ont fait courageusement et vite le Bon choix, celui qui sauve et réconcilie à la fois, les Centrafricains entre Eux d’une part, les Centrafricains et la République d’autre part.

 

          Ce Choix s’est porté sur  la Voie Royale de la ‘’Communion Fraternelle’’, de la Main Tendue, du  ‘’Grand Pardon’’. Pardonner tout.  MAIS ne pas OUBLIER ce qui a été pardonné. Par ‘’Devoir de Mémoire’’. Voila qui commence bien ! La vigilance reste de mise malgré tout !

 

                                                                                        Libreville le 28 mars 03

                                                                                        Maître Henri  POUZERE
                                                                                        Avocat


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 16