Démafouth, une fabrication du Colonel Mansion qui fait son petit chemin

par Issa Bandoro

 

Début 1980, le colonel Mansion met en place un service très opérationnel des renseignements généraux à Bangui.

Plusieurs jeunes gens avaient été recrutés, dont G.G-N, Démafouth, moi-même, quelques personnes du département du protocole de la présidence des années Bokassa opérant encore aujourd'hui dans la Résidence du chef de l'état centrafricain.

           Après le vrai faux coup-d'état de Bozizé et compagnie, coup d'état talkie-walkie comme les Français le disent quand ils veulent se moquer de tout ce grand monde que Mansion avait réussi à désorganiser et transformer en ennemis pour la vie,  coup d'état (confectionné, téléguidé et manipulé par ce même colonel français), pour se débarrasser des loups et protéger les moutons : vous connaissez la suite.

            Dès lors Démafouth était déjà opérationnel, plus tard il avait eu pour mission de suivre les traces des fuyards et des éxilés, ce qu'il a fait. Et, en fin stratège, il contunu son chemin.

            Excellence, Monsieur le Président, Ange Félix Patassé, réveillez-vous, consolidez et faites protéger par tous les moyens  notre acquis démocratique, le temps presse.

Les Français veulent à tous les coups casser notre démocratie. Pourquoi ?

Il est temps que les jeunes Centrafricains de tous bords se réveillent avant qu'il ne soit trop tard.

           Faites vite, Excellence, avant votre sortie, avant votre départ, avant la fin de votre mandat, donnez un sens à notre démocratie, c'est notre seul espoir de demain.

Centrafricains, soyez réalistes.

           Oppositions, et syndicats, redevenez positifs, jusque là vous jouez un rôle négatif pour votre démocratie ; revenez sur terre, nous sommes encore très pauvres pour singer les grandes puissances, vous détruisez toutes nos chances et celles de nos enfants.

           Patassé commet des erreurs ? Eh! Bien le pays le jugera à la fin de son mandat.

           N'oubliez pas, surtout pas, les 29 mois de salaires impayés nous sont laissés par Kolingba.

           Il y'a bien une bonne partie de centrafricains qui ont élu Patassé, alors, pourquoi comportez-vous comme si nous étions dans une dictature ?

          C'est honteux. Et c'est triste.

C'est votre comportement qui pousse ces personnes et ces clans d'un autre siècle à salir notre pays et notre peuple par des agissements de type " moyen âge ", dépassé, sans considération de notre peuple ; comme si nous étions la propriété d'un groupe de gangsters ou d'un clan ?

A quand la révolte de notre peuple contre ces gangsters ?

Nous l'avons déjà fait : c'est notre démocratie. Ne nous laissons pas faire, Protégeons nos acquis démocratique.

Merci.

 

N.B. Je vous prie de publier ce texte sur le " net ", quiconque serait tombé sur ce manuscrit avant lecture du chef de l'état centrafricain, ou de l'envoyer au destinataire car je ne dispose pas de son E-mail.

Encore merci.


Actualité Centrafrique - Dossier 6