L'atypique Bendounga-2, proche de Patassé et ancien maire

Un "remake" de l'ancien maire de Bangui, proche du président Patassé : diversion ou inconséquence ? Sangonet avait fait écho de sa fracassante déclaration de février 2000. - Le très atypique Béndounga, maire de Bangui démissionne (09/02/2000).

Cette nouvelle prise de position de Joseph Béndounga suscite d'autres réactions : Kodro et Be-africa rapportent :
Il ne manquait plus que ça !
Si mes souvenirs sont bons, ce dernier en l'occurrence Mr BENDOUNGA (lire le paragraphe "contexte" ci-dessous) ne s'était-il pas déjà fait refouler par les réfugiés centrafricains de Brazzaville dans ses "bons offices" ou plutôt dans sa tentative de leur approche pour soit disant être porteur de bonnes paroles du régime de Bangui pour inciter ces derniers à rentrer chez eux ? Pour ne pas dire, Honoré YADABA, voire même l'atypique Dondon et beaucoup d'autres encore ont déjà fait pire en matière de critique à l'endroit de Patassé ! Ce n'est pas nouveau. Cette nouvelle constitue donc un non-événement. Je serais plutôt tenté de croire que tout ça se résume à mon sens en des manoeuvres de diversion. Patassé lui même nous en fait voir de toutes les couleurs en permanence.
Qui se ressemble s'assemble dit-on. Alors, méfiance !
jpd (01 février 2002)


Force de paix: M. Patassé essuie les critiques d'un de ses proches

AFP, Bangui, 1er fév. 2002 - 18h45 - L'ancien maire de Bangui, réputé proche du président centrafricain Ange-Félix Patassé, a émis vendredi de vives critiques à l'encontre du chef de l'Etat, estimant notamment que l'envoi d'une force de maintien de la paix en Centrafrique n'était pas une solution à la crise.

Selon Joseph Bendounga, président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l'Evolution de Centrafrique (MDREC), "la solution à la crise centrafricaine ne réside pas dans l'envoi d'une force à Bangui" que, "depuis les sommets de Khartoum et de Tripoli, le président Ange-Félix Patassé demande de vive voix et avec insistance".

"La bonne gouvernance, la fin de la corruption, de la gabegie, de l'impunité, ainsi que le paiement régulier des salaires, des pensions et des bourses, le dialogue social et politique restent les seules solutions durables aux maux qui empestent la vie du peuple centrafricain", a souligné dans un communiqué ce proche du président Ange-Félix Patassé.

Le parti du chef de l'Etat, le Mouvement de Libération du peuple centrafricain (MPLC), a également été la cible de M. Bendounga qui a appelé les Centrafricains à "exorciser le mal infligé par le MLPC aux femmes et aux hommes de Centrafrique".

Le président du MDREC (aucun député) a également prôné une amnistie générale en faveur des personnes accusées par le régime d'être impliquées dans la tentative de putsch du 28 mai, citant "les généraux André Kolingba (ancien chef de l'Etat) et François Bozizé (ex-chef d'état-major), ainsi que (l'ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Jacques) Démafouth, et ceux qui les ont suivis dans leurs aventures".

Selon M. Bendounga, qui avait soutenu la candidature à la réélection de M. Patassé en 1999, "toutes les autres méthodes de règlement de la crise centrafricaine seraient comme une pluie stérile en plein désert, car une seule pluie ne constitue pas l'hivernage".


Actualité Centrafrique - Dossier 9