« Au
secours ! » - Quatre étudiants centrafricains en fin de cycle à
l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) de
Lomé au Togo, empêchés de soutenir le diplôme de fin d’études.
« Bonjour !
Je me
présente : je suis MALESSANDJI
Yannick Henri Jackson. Je suis étudiant centrafricain en fin de cycle à
l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) de
Lomé au Togo.
L’EAMAU est une
école Inter-Etats d’enseignement supérieur et de recherche qui forment des
Architectes-Urbanistes en 6 années et des Techniciens Supérieurs en Gestion
Urbaine en 3 années. L’EAMAU compte plus de 14 Etats membres dont notre pays
Ainsi quatre
d’entre nous sont arrivés à terme de leurs études à l’EAMAU et doivent soutenir
leurs diplômes de fin d’études. Malheureusement la session ordinaire des
soutenances à l’EAMAU avait eu lieu du 06 au 11 juillet 2009 dernier et les
étudiants centrafricains n’étaient pas autorisés à soutenir leurs diplômes de
fin d’études, pour cause de non paiement de frais de scolarité et des frais de
contribution qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 650 millions de FCFA. Le pire
est que cela dure depuis deux années consécutives. Ils étaient suspendus au
cours de la session de juillet 2008 et encore cette année. Pour une séance de
soutenance de 2 heures de temps, certains étudiants attendent depuis 2 ans.
Franchement cela devient un peu difficile à attendre.
Nous étudiants
centrafricains de l’EAMAU en fin de cycle avait été reçus par le Directeur
Général de l’EAMAU juste après les soutenances du juillet dernier. Il nous a
fait comprendre que l’EAMAU peut organiser une session de rattrapage si le
gouvernement réagit rapidement en payant une partie de ses arriérés des frais de
scolarité et des frais de contribution avant la prochaine rentrée scolaire,
prévue au mois d’octobre prochain. Au cas contraire, les étudiants concernés
vont encore attendre la session prochaine ordinaire de juillet 2010. Cela fera
alors 3 années successives d’attente pour certains, pour une soutenance de 2
heures du temps.
Nous voulons
profiter de cette opportunité pour envoyer un message aux autorités suprêmes de
Nous sommes
convaincus que les autorités compétentes ne ménageraient aucun effort pour
décanter cette situation et de nous permettre de finir ce pourquoi nous sommes à
Lomé au Togo.
Nous vous
remercions pour votre aimable compréhension. »
Jeudi
30 Juillet 2009 0h30mn 10s