LE GENERAL Timothée MALENDOMA EST DECEDE  A BANGUI

 

 

ORGANISATION D’UNE VEILLEE FUNEBRE (EN FRANCE) EN MEMOIRE DU GENERAL MALENDOMA et MSSAGE

 

Vous êtes conviés  à l’une des veillées organisées  ce Vendredi 17 décembre soir et Samedi 18 décembre soir au domicile familial de Aymard Davy MALENDOMA  sise 

18 Avenue Chanzy, 41240  OUZOUER-LE-MARCHE

 

Contact : Davy Aymard MALENDOMA

Portable : 06 59 72 85 38 ou  02 54 82 41 15

 

Ou Jean-Pierre MARA  :

Portable 06 50 64 03 57

 

Les enfants MALENDOMA, la circonscription de Mala, le village Ngbolokaba, toute la famille de l’opposition politique et en particulier le Collectif des Forces du Changement et son parti le Forum Civique, ont la profonde douleur d’annoncer le décès du Président en exercice du CFC, Président Fondateur du Forum Civique, le général de corps d’armée Timothée MALENDOMA, survenu ce 12/12/2010 à l’Hôpital Général de Bangui des suites de  maladie.

Le programme de ses funérailles sera communiqué ultérieurement.

Pour tout renseignement, veuillez contacter :

Jean-Pierre Mara au 33 6 50 64 03 57 ou

Aymard Malendoma au : 06 59 72 85 38 ou  02 54 82 41 15

 

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Témoignages et commentaires reçus et lus :

 

 

Message de condoléances d'Émile Gros Raymond NAKOMBO suite au décès du Général Timothée MALENDOMA.

 

Décès du Général MALENDOMA:

Message de Condoléances d'Emile Gros Raymond NAKOMBO

general Timothee MALENDOMA Mon Général,

C’est avec consternation que j’ai appris dans la matinée du 12 décembre 2010  la cruelle nouvelle de ton départ.  J’en suis personnellement et profondément bouleversé.

Mon Général,

Tu es au nombre des hommes qui ont fait l’histoire de la République Centrafricaine de ces quarante-cinq dernières années. Notre pays traverse aujourd’hui une période particulière. Tu as combattu ces dernières années avec  l’ensemble de ses forces positives pour  que cette longue traversée prenne fin. Au moment où le peuple est appelé aux urnes pour choisir le chemin des cinq prochaines années, tu t’en vas.  En tant qu’officier supérieur, tu savais que la meilleure façon de gagner une guerre était de couper la ligne de l’adversaire en deux et la RCA avait besoin de toi pour  le succès de cette entreprise. Et c’est au moment de livrer la plus importante bataille de notre histoire que tu t’en vas. Ton départ nous laisse un grand vide.

Je voudrais  adresser en mon nom personnel, mes sincères condoléances à tes enfants, aux frères et aux sœurs du Forum Civique et à tous  les  Centrafricains que ton départ  a  plongé dans le deuil. Ce chagrin est aussi le mien.

Emile Gros Raymond  NAKOMBO

Source : Clément BOUTE-MBAMBA
Directeur National Adjoint de Campagne,
Porte-Parole du Candidat.

 

 

 

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Centrafrique : décès de l’ex-Premier ministre et opposant Timothée Malendoma

RFI - 2010-12-14 07:30

Le général Timothée Malendoma est décédé le 12 décembre à l’hôpital général de Bangui où il avait été admis depuis deux semaines. Dernier officier survivant du coup d'Etat de la Saint-Sylvestre qui avait porté au pouvoir Jean-Bedel Bokassa en 1965, ex-Premier ministre du président kolingba, il était devenu au fil des ans l'éternel opposant. Depuis un an, il dirigeait la coalition des partis de l'opposition centrafricaine, le collectif des forces du changement

Le général Timothée Malendona est mort dimanche 12 décembre à l’hôpital général de Bangui où il avait été admis pour une crise d’hypertension. Il était âgé de soixante-quinze ans.

Démocrate convaincu, épris de justice et de liberté, Timothée Malendoma était pour le moins un général iconoclaste. Jeune lieutenant de l'armée centrafricaine, il joua un rôle non négligeable lors du coup d'Etat de la Saint-Sylvestre qui porta au pouvoir Jean-Bedel Bokassa en 1965. C'est lui qui prit la radio nationale d'où fut officialisé le putsch.

Ministre de Bokassa, Timothée Malendoma préféra ensuite quitter Bangui pour Paris où il travailla au siège de la compagnie Air Afrique. En 1991, il se prononce dans une lettre ouverte pour le multipartisme. Pour cela, il est arrêté et passe quelques mois en prison. En 1992, il devient Premier ministre du général Kolingba avant de se faire limoger trois mois plus tard, en raison de ses prises de positions jugées intempestives.

Opposant à Ange-Félix Patassé puis au général Bozizé, il dirigeait depuis un an la coalition des partis de l'opposition centrafricaine. « C'était avant tout un homme de conviction, un homme sincère et courageux », souligne Nicolas Tiangaye, porte-parole du collectif des forces du changement.

Un homme combatif, un homme qui n'avait pas la langue dans sa poche, telle est l'image qui restera de ce général atypique. Un militaire qui avait troqué l'uniforme pour les habits moins reluisant de l'opposant politique en terre centrafricaine.


 

 

Mon hommage au Général MALENDOMA

Par Abatchou (non vérifié), le mar, 2010-12-14 16:26. – Commentaire sur RFI

Tout le Général MALENDOMA est dans cette adresse : « L’heure du sacrifice a sonné pour moi. Il faut nécessairement que quelqu’un ose, sinon rien ne bougera. J’ai pris la résolution de bouger. Tant pis pour les conséquences. »
Puisque aussi bien je fus choisi alors par l’Ami pour donner la plus large diffusion possible à son appel du 5 mai 1990, je reprends ici ce qui était l’essentiel du message politique du Forum civique : « un radeau de sauvetage, une nouvelle manière de penser et d’agir, de croire et de vivre, de travailler et d’espérer ».
Il s’y attendait : le message fut mal compris puisqu’il lui valut d’être arrêté.
Quand il vit que le navire prenait l’eau de toutes parts et qu’il sombrait, il a lancé un double appel : au Général KOLINGBA pour l’ouverture d’une Conférence nationale et au Peuple Centrafricain pour faire de cette Conférence nationale le cadre propice à la « réflexion » ou au diagnostic le plus entier possible de nos maux ; à la recherche de solutions appropriées » ; à la « définition d’une politique clairvoyante de développement économique » ; à « l’intégration des valeurs et notions perdues de vue d’unité, de nation, de dignité et de travail » ; à « la moralisation de la vie politique et administrative se traduisant par leur humanisation et la démocratisation »…
Voilà ce en quoi Timothée MALENDOMA croyait. Mais, par-dessus tout, il croyait en la relève des générations puisque rien n’est jamais achevé et que tout recommence toujours tant que dure la vie.

 

La RCA a perdu un homme

Par Anonyme (non vérifié), le mar, 2010-12-14 15:02. - Commentaire sur RFI

C'est homme de parole, digne paix à son âme

 

MESSAGE DE CONDOLEANCE A LA FAMILLE DU GENERAL T.MALENDOMA

Par Anonyme François BEDAYA-N'DJADDER (non vérifié), le mar, 2010-12-14 12:55. - Commentaire sur RFI

Mon Général,
Homme de : « HONNEUR et de SERMON, ÉPRIS de PAIX et de JUSTICE, CONVICTION, FRANCHISE, DROITURE, MODESTIE, AYANT LA CRAINTE DE DIEU, et COURAGEUX MILITANT et DÉFENSEUR des FAIBLES SANS DÉFENSE NI SECURITE....» Nous resterons fidèles à ces valeurs que vous aviez sûr cultiver en nous filles et fils de Centrafrique. Des valeurs aujourd'hui très rares au sommet de l'Etat ; notre riche et beau Pays la République Centrafricaine qui désormais figure parmi les Etats Voyou ....car des bandits sont installer au sommet de l’Etat qui sèment de la désolation dans le cœur des Centrafricains.
Mon Général, n’oublier surtout pas de formuler cette requête à Éternelle Dieu Clément et Miséricordieux pour qui nous envoi le messie à l’Instar de Moise venir SAUVE le Peuple Centrafricain aujourd'hui en détresse et dans la tourmente pour les amener à la terre promise la Nouvelle Israël.
Mo
n Général je vous pris de rendre compte à mon Dieu, le Seulet UNIQUE DIEU ALLAH, de ma Situation Politique et Sécuritaire en République Centrafricaine...Plaider pour nous qui sommes encore des victimes du Général François BOZIZE et ses sbires.
Résumons :
« Oui Mon Peuple SOUFFRE aujourd’hui en absence de vrai Leader capable de rétablir la PAIX et la SÉCURITÉ sur toute l’étendue du Territoire Centrafricain. Au lieu de GARANTIR la PAIX conformément à la Constitution Centrafricaine et son Propre sermon d’investiture il entretien et approvisionne la rébellion de Joseph KONI la LRA pour nous amener dans la pérennisation du pouvoir comme en Côte d’Ivoire…
La LRA depuis sont installation au Sud Est de la RCA sous le regard complique Du Président François BOZIZE a pris en otage plus de 700 personnes les atrocités commises par l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Koni contre la population du nord est et Sud Est de Centrafrique constituent un véritable crime contre l’Humanité. Que les manœuvres du Président François BOZIZE cessent car nos filles sont violées et fils enrôler comme enfants soldat au sein de la LRA.
Nou
s disons solennellement NON ALA VIOLENCE EN CENTRAFRIQUE d’où quelle vienne !!! Car mon Peuple à trop souffert et stop aux manœuvres du Président François BOZIZE QUE nous avions pu déceler à temps.
Mon Général, vous êtes sans ignorer que la Constitutions de la République Centrafricaine a été violée depuis le 11 Juin 2010 par les ruses diaboliques de ceux qui nous gouverne !!!Les défenseurs de droits de l’Homme, opposants politiques, Militaires des Forces Armées Centrafricaines et Journalistes sont torturés pour leurs convictions. Pis , d’autre sont stigmatisés et persécutés et continuent de croupir en prison c’est le cas de 11 personnes détenues arbitrairement dans une prison militaire à Bossembélé sans avoir été jugées depuis le mois de juin 2010, uniquement en raison de leurs liens établis ou présumés avec un avocat et un homme d'affaires recherchés par les autorités. D’autre sont contraint de quitter leur propre pays à cause de l’injustice installer au sommet de l’Etat et surtout de la non séparation du Pouvoir c’est cas de nos frères L’avocat Symphorien Balemby et l’homme d’affaires Jean-Daniel Ndengou ont fui la République centrafricaine après avoir été accusés publiquement d’être responsables de l’incendie d’un supermarché appartenant à un propriétaire privé survenu dans la nuit du 9 juin 2010 à Bangui, la capitale.
Certains sont froidement assassinés à titre d’exemple nous pouvons citer : le Lieutenant ASSOMBELE, Le Sergent SANZE, L'ex sous officier des FACA, Martial Olivier KEMBA sauvagement assassiné par les hommes de mains du Président BOZIZE à la Président de la République Centrafricaine. Ajoutons aussi le cas du Col. Charles MASSI et sa femme tous victime du régime de Bangui. Les femmes privées des soins les plus élémentaires meurent en couche ; des communauté entières se trouvent sans toit et vivent dans l’obscurité parce que des gouvernants impitoyables ont décidé d’appliquer comme politique népotisme et la médiocrité généralisés en favorisant le pillage du patrimoine National au profit de leurs clans ou de leurs intérêts égoïstes.
Ils ont opté pour la ségrégation ethnique et le règlement de compte multiforme.
C’est donc au regard de tout ces faits que je vous pris d’intercéder auprès de l’Eternel Dieu pour prendre le contrôle de la République Centrafricaine.
Vaincr
e ou Mourir Mon Général nous continuerons la lutte politique après vous. Que Votre âme repose en PAIX à la droite du Père. Amen !!! Et Que Dieu Bénisse et Protège la République Centrafricaine et le Peuple Centrafricain.
Fait à Bamako, le 14 Décembre 2010.
Le Candidat Indépendant François BEDAYA –N’DJADDER
Président de l’Union des Forces Républicaines de Centrafrique.

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Nous exprimons nos vives condoléances à toute la famille.

Un frère aîné, un combattant, le général Timothée MALENDOMA disparaît. Que son âme repose en paix et dans la foi qu’il a toujours témoigné.

Victor BISSENGUE

16 décembre 2010.

 

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TEMOIGNAGE:   A L’OCCASION DU DECES DU GENERAL TIMOTHEE MALENDOMA, par Clément BELIBANGA

J’ai connu le général en juin 1990, alors qu’il avait signé la lettre ouverte adressée au Chef d‘Etat de l’époque, pour demander la tenue d’une conférence nationale pour d’instauration de la démocratie dans notre pays. A ce moment, il occupait un poste de Chef de département à l’UDEAC (Actuelle CEMAC), brisant ainsi le devoir de réserve exigé pour ce poste. Il avait ainsi privilégié l’intérêt national et fut limogé par la suite.

En tant que secrétaire général des 4 CN, J’ai mesuré la pertinence de ses interventions et sa grande culture. Il ne laissait passer aucune faute de français dans nos textes. Il faisait des interprétations rigoureuses dans le domaine du droit.

Quand nous fûmes arrêtés en septembre 1990 lors d’une réunion chez  Aristide SOKAMBI, Président des 4CN, le général MALENDOMA était absent de Bangui. A son retour, il avait pris la tête des 4cn avec les autres membres et  organisé une manifestation monstre pour exiger notre libération. Il fut arrêté avec quatre autres membres et mis en prison pendant six mois au camp Kassaï.  Il fut torturé et obligé de dormir à même le sol, menotté pendant plusieurs jours. A la sortie de la prison, sa détermination était encore plus grande.

 Nommé  Premier Ministre de transition, il avait refusé de se conformer aux décisions du Président de la République, défendant avec conviction ses idées. Il fut limogé, mais avec honneur et applaudi par les démocrates. Il regagna aussitôt la lutte jusqu’au changement où il fut élu député aux premières élections démocratiques. Il était un député pertinent.

Le général MALENDOMA était un démocrate sincère et fut de toutes les luttes. Il était même surnommé « bulldozer » pour ses interventions mobilisatrices pendant les meetings.

Un jour, à ma demande, il m’avait raconté sa vie de militaire pendant la guerre d’Indochine. Fin tacticien, il a su échapper au piège des révolutionnaires Vietnamiens qui a été la cause de la débâcle de l’armée Française. 

Sa disparition est une perte immense pour sa famille, à qui je présente mes condoléances et souhaite beaucoup de courage et aussi pour notre pays. Il avait entamé cette dernière année, une lutte pour les élections libres et transparentes. Mais malheureusement il ne verra pas l’issue.

Je souhaite qu’il repose en paix.                                                                                                                                                                                                 

Clément BELIBANGA,

Ancien Ministre

24/12/2010