SOCATEL (Société
Centrafricaine de Téléphonie) : va-t-elle vers sa perte? Coût des
communications de plus en plus élevé et qualité de moins en moins fiable :
« c’est le réseau », personne n’est responsable
Pourtant, des experts, des
opérateurs internationaux et locaux en communications et télécommunications
fourmillent, se bousculent à Bangui. Un marché est à partager. Mais à qui
profite donc la situation actuelle ? L’un des
partenaires de
Heureusement, des
« rêveurs », des centrafricains d’exception, continuent à croire qu’il
y a encore des solutions mais il faut le désirer, le vouloir et se convaincre
que les nouvelles technologies participent réellement en ce 21e
siècle au développement et aux échanges internationaux - qu'il s'agisse de la téléphonie, la visiophonie,
la télévision, du satellite, du fax, de l'Internet ou de la radiodiffusion. Victor
Bissengué
Réactions des centrafricains et
contributions à la question de SOCATEL et des Télécommunications en
Centrafrique :
1 - Est-il possible de relancer
l'entreprise publique SOCATEL malgré le départ du contributeur et actionnaire
principal?
La réponse est oui selon
Oui il est possible de relancer
La stratégie à ces niveaux devra
cependant s'articuler autour de quelques axes novateurs notamment l'introduction
d'un management participatif incluant une autre politique managériale,
l’élargissement du processus décisionnel impliquant le syndicat et tout le
personnel dans la prise des décisions.
A cette démarche devra s'ajouter une
réorientation des objectifs généraux, celle-ci basée sur une stratégie mettant
au centre les technologies modernes qui introduisent de nouvelles
infrastructures capables de faciliter l’accès nouveau mode de communication par
la clientèle public ou privée.
Cette logique à elle seule permettra
entre autre de concilier les engagements pris par l'Etat en matière de
libéralisation du secteur des télécommunications tout en garantissant à l'opérateur
public SOCATEL son rôle historique. Il peut s’appuyer sur le travail déjà bien
fait par l’autorité de régulation.
En effet, partout dans le monde,
l'opérateur historique (dans le cas d'espèce SOCATEL) doit rester le garant du
bon fonctionnement et la maîtrise
de la boucle local sans laquelle aucune terminaison d'appel entre opérateurs
privés n'est possible. L'opérateur historique est, dans tous les pays du monde,
responsable de la terminaison des appels internationaux, et ceci par ce que
propriétaire du réseau de la paire
de cuivre existant.
Mais il faut toutefois ajouter qu’un n
tel succès n'est possible que par la formation continue du personnel afin de
permettre une optimisation de la productivité. Celle-ci ne peut être pleinement
atteinte que si elle est marquée par l’organisation de séminaires de
perfectionnement du personnel ainsi par mis à niveau technique ou commercial du
personnel d’encadrement.
L’amélioration des conditions de
travail du personnel est un facteur majeure sujette à la réhabilitation des
locaux et bâtiments, leur équipement en matériels techniques, informatiques et
mobiliers, ainsi que l’acquisition de nouveaux équipements capables de répondre
à la demande de la clientèle en matière de nouvelles technologies notamment
fixes, mobiles, et accès Internet ainsi qu’au nouveau concept de transport et
distribution de l’information aujourd’hui fortement couplé à l’informatique.
Elle est dépendante aussi du bon fonctionnement des infrastructures
énergétiques.
Oui, on peut sauver
Oui, on peut mettre
Oui, des solutions techniques et
financières ainsi que des outils
restructuration d’entreprises en difficultés existent
Paris le 17 octobre
2009
Ingénieur en
Télécommunication
Le contrat pour
l’installation de ce Gate Way a été signé en juillet 2008 entre l’État
centrafricain et la société israélienne ‘‘Daniel Investment’’. La société a
fonctionné jusqu’en avril 2009 avant que n’intervienne le malentendu qui a
conduit à la baisse de l’antenne de ‘‘Daniel Investment’’. Ce qui, pour le
Conseil de cette entreprise de droit israélien, constitue un litige du fait que
le gouvernement a décidé de manière unilatérale de rompre le contrat. La durée
du contrat est fixée, selon les termes du contrat, à 3 années renouvelables, si
nécessaire. Les deux partis ont décidé d’un commun accord de trancher leur
litige devant
Or, cette société a
investi jusqu’à hauteur de 382.955 US dollars pour l’implantation de cette
antenne. Aussi, par rapport aux engagements pris dans le contrat avec le
gouvernement, beaucoup de travaux devraient être réalisés sur les installations
de SOCATEL pour sa remise à niveau afin de répondre aux besoins en matière de
communication du public centrafricain. Les installations ont été exploitées par
Devant la décision du
gouvernement de rompre de manière unilatérale le contrat qui le lie à la société
Daniel Investment, cette dernière, à travers son Conseil, est obligé de prendre
des mesures de sauvegarde. Cette mesure consiste à faire le constat de l’état
des matériels, les inventorier et procéder à son enlèvement. L’opération qui va
suivre serait de demander à l’État de rembourser, pour résiliation abusive du
contrat, un montant de 800.000 dollars à ‘‘Daniel Investment’’ et à titre de
dommages et intérêts pour les engagements pris par cette dernière auprès de ses
partenaires en vue de la fourniture de matériels pour le renforcement de la
capacité de l’antenne et autres travaux à réaliser sur l’antenne à hauteur de 2
millions de dollars.
Il est à noter que,
bien avant d’aboutir à ce stade de constat, d’inventaire et de d’enlèvement de
matériel, le Conseil de ‘‘Daniel Investment’’ a pris le soin d’engager des
pourparlers avec le ministre des Postes et de la communication. Le numéro un des
télécoms avait donné son accord dans un premier temps pour la reprise des
activités de l’entreprise ‘‘Daniel Investment’’. Mais au fil du temps, il est
revenu sur sa décision.
Des employés
frustrés
Après d’autres
tentatives de la part du Conseil de Daniel Investment de rentrer en contact
avec, le ministre donne l’ordre comme quoi il ne veut plus entendre parler de
cette entreprise. Mais, selon les indiscrétions proches du département des
Postes et Télécommunication, c’est une nouvelle société d’intérêt ivoirien qui
est chargée à ce jour d’installer une nouvelle antenne qui doit servir de
passerelle unique.
Ce qu’il y a lieu de
déplorer, c’est que
Déjà,
Ce constat appel aussi
l’observation suivante de notre côté. Il y a quelques années, on nous vantait
les mérites de Telsoft qui servait de passerelle unique. En moins de deux années
on parle de Daniel Investment et ensuite d’une société de droit ivoirien, alors
à qui profitent ces sociétés qu’on change à tour de bras du jour au lendemain ?
Où est passée l’antenne de Telsoft qui est la propriété de l’État, quand sait
que c’est avec les ressources de l’État qu’on a procédé à l’investissement pour
l’implantation de cette antenne? Aussi, pour qui roulent nos dirigeants ? Pour
leurs propres intérêts ou pour l’intérêt général ?
Affaire à suivre !
Vendredi 11 Septembre
2009
M.J.
Poubalandji
Source : http://www.leconfident.net
3 - SOCATEL : ETAT DES LIEUX
CHAOTIQUE - FORUM
Faut-il le rappeler,
depuis le limogeage en avril du Directeur général et la dissolution du Conseil
d’Administration, seul le ministre en charge des postes et télécommunications
Thierry Maléyombo s’est auto-transformé en homme-orchestre au niveau de la
société: il dirige un comité de gestion qu'il avait lui-même mis en place.
Selon nos
informations, celui-ci vient de nommer un Directeur financier, Siméon Zièm et un
Chef comptable, Abderrahmane Baron, pour s’occuper des comptes de
Si le premier est
présenté comme un ancien cadre de banque sur la place de Paris et qui serait
même titulaire d’un troisième cycle en Banque, le second en revanche n’a jamais
touché à la comptabilité de sa vie : il n’est resté qu’en deuxième année de MP
(Maths Physiques) à l’Université de Bangui, ayant choisi entre temps de militer
et se présente comme un agent de renseignement pour François Bozizé.
D’après notre source,
le nouveau Chef comptable que le ministre Maléyombo a nommé par décision, aurait
clairement fait savoir à son Directeur financier qu’il ne « connaît rien à la
comptabilité » et qu’il aurait envisagé de ne pas prendre le poste.
« Ce pays est maudit
», tempête, un cadre de
Face à cette situation
ahurissante et impensable sous d’autres cieux, l’on ne peut s’empêcher de crier
au scandale et d’encourager le personnel qualifié de la société, laissé pour
compte, à entrer en grève afin de protester contre cette décision inique.
Comment peut-on
confier le contrôle de la comptabilité d’une société comme
Il n’ya pas d’autre
explication à cela si ce n’est une volonté manifeste des dirigeants de créer une
situation chaotique au niveau des comptes de la société, donc propice à tout
genre de manœuvres et de détournements de fonds.
Dimanche 13 Septembre
2009
Adrien
Poussou
Source :
http://www.lindependant-cf.com
Actualité Centrafrique de
sangonet