Communiqué de
presse
Nous Centrafricains,
Centrafricaines, Français et amis de Centrafrique réunis ce jour à Paris, à
l’instigation du Comité d’Action pour
Si l’information était
avérée, nous condamnerions avec la plus grande fermeté cet acte lâche et odieux
car le message qui le sous-tend est lourd de sens : blasphème, dégradation,
dépravation, irrespect, outrage, sacrilège, violation,
etc.
Nous mettons en garde
tous ceux qui croient leur moment venu pour fouler au pied la mémoire d’un homme
qui a payé de sa vie la bataille pour la dignité de l’Homme, de la femme Noire,
l’indépendance de l’Afrique du joug colonial et néocolonial, le
panafricanisme.
Quelque soit leur état de
dénuement et de faiblesse, les Centrafricains en général et les jeunes en
particulier sauront faire obstacle, y compris de leur corps, à tous les barbares
et les conquérants des temps nouveaux qui pensent pouvoir tout se permettre,
kalachnikov à la main.
Nous en appelons aux
nouvelles autorités centrafricaines de Bangui et les mettons en demeure, après
enquête rigoureuse prescrite sans délai, de :
- faire la
lumière sur la profanation du mausolée,
- et les
exactions des populations proches,
- traduire
en justice les donneurs d’ordre et leurs exécutants,
- procéder
à la réfection du mausolée,
- assurer
la pleine sécurité des populations.
Fait à Paris le 30 mars
2013
Pour les Centrafricaines,
Centrafricains, Français, amis de Centrafrique réunis ce
jour,
et le Président du
CACDCA
François PASSEMA