Communiqués de presse sur le coup d’Etat du 24 mars 2013 par Séléka en République Centrafricaine où M. Michel Am Nondokro Djotodia s’autoproclame Président ce 25 mars

 

 

 

L’Union Africaine

Communiqué de la Séléka

Déclaration du CACDCA

DECLARATION DE LA DIASPORA CENTRAFRICAINE EN FRANCE

FORCES REVOLUTIONNAIRES pour la DEMOCRATIE DECLARATION

François Bozizé se trouve au Cameroun

 

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Communiqué de presse l’Union Africaine appelle à une action unifiée et décisive pour faire face à la remise en cause de l’ordre constitutionnel en république Centrafricaine et à la violation des accords de Libreville

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 25 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, est profondément préoccupée par l’évolution négative de la situation en République centrafricaine (RCA) et ses conséquences dommageables pour ce pays, la région et le reste du continent. Elle réitère la ferme condamnation par l’UA de la reprise injustifiée des hostilités par le groupe armé Seleka, qui a abouti à l’entrée en force de ses éléments armés dans la capitale, Bangui, en violation flagrante des Accords de Libreville du 11 janvier 2013, conclus sous les auspices de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et soutenus par l’UA et le reste de la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité des Nations unies. La décision des dirigeants de la rébellion armée Seleka de recourir à nouveau à la force constitue un sérieux défi à l’autorité individuelle et collective des chefs d’État de la région, qui se sont activement investis dans la recherche d’une solution politique, aggrave l’insécurité, ainsi qu’en témoignent les pillages en cours et autres actes de violence affectant la population civile, et éloigne encore davantage les perspectives de retour à la paix en RCA et de promotion d’une véritable gouvernance démocratique.

La Présidente de la Commission souligne que cette prise du pouvoir par la force constitue une violation caractérisée de l’Acte constitutif de l’UA, de la Déclaration de Lomé sur les changements anticonstitutionnels de Gouvernement et de la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance, ainsi que des décisions de l’UA sur le rejet absolu du recours à la rébellion armée pour faire valoir des revendications politiques. La Présidente de la Commission appelle instamment à une action collective africaine unifiée et décisive pour faire face à cette grave remise en cause de l’ordre constitutionnel de la RCA, qui constitue également une atteinte aux acquis des processus de démocratisation à travers le continent africain. Cette action africaine doit tendre à l’application scrupuleuse de toutes les dispositions des Accords de Libreville, qui demeurent valides en toutes circonstances. Dans ce contexte, elle rappelle que les instruments pertinents de l’UA prévoient notamment, dans les cas de changement anticonstitutionnel de Gouvernement, la suspension de la participation du pays concerné aux activités de l’UA, l’isolement total des auteurs du changement anticonstitutionnel et l’adoption de sanctions à leur encontre, en vue de parvenir à la restauration intégrale de la légalité.

La Présidente de la Commission se félicite de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’UA de se réunir dans la matinée du lundi 25 mars 2013 pour examiner la situation et prendre les mesures qui s’imposent, conformément aux textes pertinents de l’Union qui confèrent à cette dernière la responsabilité principale pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique dans le contexte de l’Architecture africaine de paix et de sécurité. Elle exhorte les partenaires internationaux de l’UA, notamment le Conseil de sécurité des Nations unies, à faire preuve de la fermeté requise et à prendre des mesures appropriées pour marquer leur détermination à rejeter le fait accompli et à tenir ses auteurs responsables de leurs actes, y compris les pillages, ainsi que les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire provoqués par l’entrée de la rébellion armée à Bangui.

 

Dépêche : Réunion d'urgence ce matin, 25 mars 2013, sur la situation en République Centrafricaine.

 

La président de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma

La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma

 

"Le Conseil décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l'Union africaine ainsi que d'imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants de la Séléka", dont son chef Michel Djotodia, a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, lisant le communiqué final du Conseil.

[Cette mesure touche particulièrement sept responsable de la Séléka.]

 

 

 

Communiqué de la Séléka

La coordination politique de la coalition Séléka, composée de centrafricains de tout bord, demande à la population centrafricaine de garder son calme et de se préparer à accueillir les forces révolutionnaires de la Séléka.

La coordination politique informe l’opinion nationale et internationale que le départ de Monsieur François Bozizé, ancien président de la république centrafricaine, entérine de fait les accords de Libreville.

Elle exprime son attachement à une dynamique inclusive pouvant présider à la conduite de la transition qui s’annonce et rappelle à l’opinion dans son ensemble qu’elle mettra tout en œuvre pour vouer à l’échec toute entreprise de vengeance et d’exclusion.

Fort de cette malheureuse expérience et dans le souci de préserver la paix et la concorde nationale, la coordination politique de la Séléka, demande au peuple et à tous les acteurs politiques centrafricains, de se mobiliser, aux fins d’organiser la grande concertation politique nationale pour jeter les jalons d’une politique saine de développement tant attendu par le peuple.

Par la même occasion, elle exhorte les ressortissants étrangers résidents en Centrafrique à garder leur calme et leur sérénité car toutes les mesures sont prises pour assurer leur sécurité dans une Centrafrique nouvelle qui fait de la coexistence pacifique son crédo.

Aux partenaires de la Centrafrique, la coordination politique se tient à leur disposition pour qu’ensemble nous envisagions la dynamique de partenariat concernant l’avenir de notre patrie et satisfaire leurs différentes attentes à son égard.

Mesdames, Messieurs, la Centrafrique vient d’ouvrir une nouvelle page de son histoire pour cela, la coordination politique de la Séléka vous invite à vous préparer à faire entrer notre cher et beau pays dans le panthéon de l’histoire de humanité.

De ce fait, la coordination politique de la Séléka attend de votre part un minimum de détachement passionnel afin d’empêcher que la nation toute entière puisse basculer dans le chaos.

La coordination soumettra très prochainement à l’approbation de tous les acteurs de la vie politique nationale et des centrafricains les textes de base pour la relance de l’économie nationale.

Fait à Bangui le 24 Mars 2013 - Justin Kombo Moustapha, secrétaire général de la Séléka

 

 

DECLARATION DU COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (CACDCA) SUR LE COUP D’ETAT DU DIMANCHE 24 MARS 2013

Lundi, 24 Mars 2013

Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) prend acte, avec satisfaction, de la fuite, du pouvoir, de François BOZIZE, lequel, depuis mars 1982, a imposé au peuple centrafricain, par son coup d’Etat radiophonique suivi de l’attaque de la SOCADA de BOSSANGOA, le calvaire des lugubres conséquences de rebellions successives qui l’ont amené à s’emparer, finalement, du pouvoir le 15 mars 2003.

Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) avait dès 2003 condamné l’accession au pouvoir de François BOZIZE par la violence des armes. Tous ceux qui avaient naïvement cru aux élucubrations de BOZIZE, pour s’imaginer, à l’époque, que son installation au pouvoir allait faire de lui un démocrate, n’avaient pas tardé à se remettre à l’évidence face à la dictature abjecte que celui – ci n’a pas hésité à instaurer à la tête de la République Centrafricaine, aussitôt adoubé par les « démocrates autoproclamés ».

Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) condamne fermement le coup d’Etat du 24 mars 2013, ainsi que les violences et les pillages qui l’ont accompagné. Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique appelle au calme et au respect des personnes et des biens.

Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) souligne que les auteurs de violations du droit humanitaire international et des droits humains, en particulier les actes de torture, les exécutions sommaires, les violences sexuelles, devront être tenus pour responsables de leurs actes.

Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) rappelle que de telles violations […] peuvent être considérées comme des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale (CPI), à laquelle la République centrafricaine est partie.

Le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) appelle l’ensemble des responsables centrafricains à engager rapidement un dialogue politique véritable et sans exclusive, afin de permettre le retour à la légalité, à la cohésion nationale et à la paix civile, ainsi que le prompt rétablissement de la démocratie.

Le comité d’Action pour la Conquête de la démocratie en Centrafrique demande au Gouvernement d’Union Nationale de Transition de se rendre immédiatement dans les camps de réfugiés situés au-delà de nos frontières pour s’enquérir de la situation des milliers de nos concitoyens contraints à l’exil pendant les évènements qui ont conduit au coup d’Etat, pour leur apporter le soutien moral dont ils ont besoin en ce moment face aux dramatiques épreuves qu’ils sont en train de vivre hors de chez eux.

Le Comité d’action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) réitère son plein soutien à l’action du Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, à la tête du Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA). Le CACDCA renouvelle son appui aux efforts de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), en déplorant les pertes subies par la force régionale, ainsi qu’à ceux de l’Union africaine à qui il demande de poursuivre son assistance au peuple centrafricain.

Le Comité d’action pour la conquête de la démocratie en Centrafrique (CACDCA) demande au Gouvernement d’Union Nationale de transition de se donner rapidement une feuille de route, cadre de référence à l’action gouvernementale pour cette période de transition.

L’élaboration de ladite feuille de route devant se faire sur la base d’un processus participatif impliquant toutes les forces vives de la nation.

Elle doit s’articuler autour de deux missions essentielles :

- le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national,

- l’organisation d’élections libres et transparentes.

Dans le cadre du rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, le Gouvernement d’union Nationale de transition doit poursuivre les objectifs suivants :

- la libération des zones sous contrôle des groupes armés avec d’autres forces militaires bilatérales, régionales ou internationales ;

-           le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des éléments centrafricains ayant participé aux rébellions ;

-           la libération sans condition des enfants soldats et leur prise en charge immédiate dans le cadre d’un dispositif de réinsertion d’urgence encadrée ;

- la mise en place d’un dispositif de défense et de sécurité permettant d’assurer la paix et la quiétude ;

- la restructuration de l’Armée, la formation du personnel militaire et la mise à niveau des équipements;

- l'organisation de discussions avec les différentes composantes de la nation qui ne mettent en cause ni la laïcité, ni l'intégrité du territoire de la République centrafricaine;

- l’organisation du retour de l’Administration dans les zones désertées par les agents de l’Etat;

- le retour volontaire des réfugiés et déplacés des régions victimes des exactions et la prise en charge de leur insertion sociale ;

- l’organisation de dialogues intercommunautaires ;

- la lutte contre l’impunité ;

- la mise en place d’une commission nationale de dialogue et de réconciliation.

Dans le cadre de l’organisation d’élections libres et transparentes, le Gouvernement d’Union Nationale de transition doit poursuivre les objectifs suivants ;

- la transparence, la crédibilité et la participation des électeurs aux prochaines élections municipales, législatives et présidentielles sur toute l’étendue du territoire ;

- la neutralité des organes de la Transition qui écarte le Président de la République par issu du coup d’Etat, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement des élections présidentielles et législatives ;

- l’adoption de textes relatifs au régime général des élections, à la communication audiovisuelle, au régime de la presse, à la répartition équitable du temps d’antenne et au statut des partis de l’opposition;

- la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

- l’établissement du fichier biométrique et des cartes d’électeurs ;

- l’établissement d’un chronogramme indicatif.

Outre la réalisation de ces deux missions, le Gouvernement mettra en œuvre les actions appropriées pour atteindre les objectifs suivants :

- l’instauration définitive de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire ;

- la préservation de la paix sociale ;

- le redémarrage de l’économie ;

- la consolidation de l’Etat de droit et la protection des droits humains en particulier ceux des femmes et des enfants victimes de violences ;

- le rétablissement de la coopération au développement, la lutte contre la corruption ;

- la réhabilitation des Régions du Nord et l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans l’arrière pays ;

- la sauvegarde de la cohésion nationale.

Champigny, LE 24 MARS 2013

LE PRESIDENT DU CACDCA,

F.PASSEMA ENDJIAGO

 

 

DECLARATION DE LA DIASPORA CENTRAFRICAINE EN FRANCE

 

Face à cette situation qui prévaut en République Centrafricaine, suite à l’entrée de la Séléka dans la Capitale Bangui d’une part, et d’autre le départ précipité du président François BOZIZE, la diapora centrafricaine prend acte de cette nouvelle donne qui s’impose malgré les accord de Libreville.

Mais que nous réserve l’avenir ? L’exemple de la Tunisie et de bien d’autres pays doit nous inciter à la réserve et à la plus grande vigilance !

 

Nous rappelons que notre pays a trop souffert des hommes qui arrivent en libérateurs et se transforment en dictateurs en confisquant le pouvoir avec des élections truquées jusqu’à ce qu’une autre révolte s’impose. C’est un cercle vicieux que nous devons absolument briser pour libérer notre pays.

 

Nous lançons un appel pressant et solennel aux nouvelles autorités militaires quelles qu’elles soient, de ne pas céder à la tentation de perpétuer cette pratique récurrente.

 

Nous leur demandons de prendre dès à présent, toutes les mesures qui s’imposent pour ramener la paix dans le pays, sécuriser les routes, protéger les populations, les biens meubles et immeubles, les étrangers, les structures économiques de notre pays, les organisations nationales et internationales installées sur notre territoire.

 

Les accords de Libreville étant sujet à caution du fait du départ précipité du président François BOZIZE, nous exigeons la convocation sans délai d’une conférence nationale ouverte à toutes les composantes de la nation centrafricaine, aux observateurs étrangers représentant les organisations internationales et les pays amis, afin que soient arrêtées, d’un commun accord, les modalités et les organes dirigeants de la transition, ainsi qu’une feuille de route pour l’organisation d’élections présidentielles, législatives et municipales dans des délais raisonnables acceptés de tous.

 

Pour ce faire et en attendant la convocation de cette conférence nationale souveraine, la Séléka doit s’abstenir de désigner d’une manière unilatérale, le président de la transition.

 

Nous appelons toutes les forces vives de la nation centrafricaine à soutenir l’avènement de la démocratie, le processus de paix, de relayer cet appel, afin qu’ensemble nous arrivions à sauver notre pays du cercle vicieux décrit ci-dessus et à le doter définitivement d’institutions stables respectueuses du peuple.

 

Par ailleurs, la diaspora centrafricaine lance un vibrant appel à la France, aux Etats Unis d’Amérique, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, à l’Union Africaine, à l’Organisation Internationale de la Francophonie, à l’Union Européenne, au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’appuyer et de contribuer à la recherche d’une solution durable en République Centrafricaine.

FAIT A PARIS LE 24 MARS 2013

 

 

FORCES REVOLUTIONNAIRES pour la DEMOCRATIE DECLARATION

En ce dimanche 24/03/2013, la page Bozizé est tournée. Une nouvelle page s’ouvre pour la paix et la démocratie en RCA.nAvec la prise de Bangui et la fuite de Bozizé, l’objectif principal de notre lutte est atteint.

 

Cette situation ne saurait donner lieu à une quelconque vengeance, pillage ou reglements de compte que nous n’hésiteront pas à condamner et dont les auteurs en répondront devant les tribunaux.

 

Bozizé étant parti, les centrafricains doivent se retrouver autour de la table pour se parler et tracer le chemin de l’avenir commun qui passera obligatoirement par une gestion consensuelle de la transition qui, à terme, débouchera sur l’organisation des élections démocratiques.

 

Nous nous inclinons avec respects à la mémoire de ceux de nos compatriotes qui sont morts durant ces évènements.

 

Nous saisissons aussi cette occasion pour exprimer nos regrets les plus sincères pour toutes les victimes collatérales.

 

Fait à Paris le 24/03/2013 Le Président du FRD François Nelson N’DJADDER

 

 

François Bozizé se trouve au Cameroun

( Xinhua ) - 25.03.2013 à 13h21

 

Un hélicoptère de la présidence centrafricaine ayant à son bord François Bozizé, accompagné de ses deux fils et de son aide de camp, a atterri vers 18h00 locales (GMT + 1) à l'aérodrome de Batouri, le chef-lieu du département de la Kadey, dans l'est du Cameroun, a confié à Xinhua une source au sein des services de sécurité.

 

"Oui, il a atterri là-bas", a confirmé à Xinhua le ministre camerounais de la Défense, M. Edgard Alain Mebe Ngo'o, joint par téléphone dimanche soir.

 

 François Bozizé et sa suite ont aussitôt été conduits à la résidence des hôtes du préfet de la Kadey. « Le président Bozizé a sans doute quitté le palais présidentiel dans la précipitation. Car il n'a rien emporté, on a dû lui trouver le nécessaire de toilette sur place », a confié à Xinhua une source locale.

 

« Le gouverneur, de retour de Kentzou à environ 10 km de la frontière centrafricaine, qui a subi la nuit dernière une attaque des rebelles centrafricains venus libérer six de leurs camarades détenus par la gendarmerie et la police, a été surpris de l'arrivée du président Bozizé ici», continue la source.

 

D'après cette même source, Bozizé devrait être escorté cette même nuit vers Bertoua, la capitale de la Région de l'Est.