La première
prisonnière politique de DJOTODIA est une femme.
Quand la paranoïa de s coup d’Etat s’empare des nouvelles autorités et maîtres de Bangui
Identité de la
victime :
Marie Honorine BRAHIM est une des rares centrafricaine Ingénieur agronome, fonctionnaire au Ministère de l’agriculture. Elle occupe les fonctions de coordonatrice du Comité des pesticides en Afrique Centrale pour le compte de la CEMAC, en abrégé CPAC
Ici lors de son passage à Paris en 2009 pour un séminaire sur les pesticidesl
Fille de notable
islamisée, elle deviendra elle-même notable. Elle est le Chef du Quartier DAMALA 100
Logements dans le 8eme arrondissement de Bangui
Lieu
d’incarcération :
Elle est la première femme prisonnière de la SELEKA, incarcérée par DJOTODIA au Palais de la renaissance depuis deux semaines. Elle est incarcérée ensemble avec un ancien soldat des FACA et le SG (Secrétaire général ) du quartier Damala 100 Logements
Son péché et la raison qui lui vaut d’être
la première femme prisonnière de DJOTOIDIA :
On se rappelle que vers fin Avril, le Président de la Transition a organisé une rencontre à l’hôtel LEDGER, rencontre à laquelle tous les chefs de quartier de Bangui et Bimbo étaient conviés. L’Objectif de cette rencontre était de sensibiliser les chefs de quartiers à identifier les éléments des FACA dans le but de la rénovation des armées.
Pour faciliter la démarche, l’armée française a distribué dans des fiches de réinsertion afin de permettre aux chefs de quartier de mieux faire leur travail. C’est ainsi qu’une fois en possession de ces fiches, madame BRAHIM confia immédiatement le travail de recensement à son secrétaire général. Mais la SELEKA n’appréciera pas l’action et c’est ainsi que le SG sera arrêté en l’absence du Chef de quartier. Informé, Mme Brahim se rendit immédiatement au palais le Vendredi 3 Mai, pour être à son tour arrêtée. Depuis, les officiers de la SELEKA n’arrivent pas à se mettre d’accord pour la libérer.
Djotodia reproche à Mme Marie Honorine Brahim, femme islamisée,
d’avoir tenté un coup d’état alors qu’elle n’a commis aucun crime. Son seul crime est celui
d’avoir accepté de faire le recensement des FACA afin de permettre de ramener la
paix.