De retour de l’Afrique du Sud, le
Premier ministre de
Par source: BBC -
29/04/2013
Me
Nicolas Tiangaye vient d'achevé sa tournée internationale dont la dernière
escale était Prétoria
C'était
afin de renouer avec les autorités sud-africaines et entamer de nouvelles
relations basées sur une plus grande transparence entre les deux pays. Me
Nicolas Tiangaye.
Nous avons
essentiellement parlé de la coopération bilatérale entre les deux pays, nous
avons aussi évoqué les malaises liés essentiellement à la gestion des affaires
de l’Etat par l’ancien président François Bozizé, qui était caractérisée par
l’opacité et des intérêts privés. Nous avons également parlé de la mort des
soldats sud-africains tués pendant les combats du 24 mars dernier à Bangui entre
les éléments de
b Avez-vous demandez
le retour des troupes sud-africaines en RCA dans votre pays ?
Non, nous n’avons
pas demandé le retour des troupes sud-africaines dans notre pays. L’Afrique du
sud est disposée à participer à l’effort de soutien que la communauté
internationale en faveur de
Vous avez évoquez un malaise
concernant l’ancien président François Bozizé. De quoi s’agit-il exactement?
Dans les relations concernant l’Afrique du Sud et
Comment décrivez-vous la vie au quotidien en RCA, la sécurité et
l’ordre étant un problème crucial?
C’est vrai, il y a quelques
difficultés concernant la sécurité mais maintenant, la mission du gouvernement
c’est de mettre tout en œuvre pour que la sécurité revienne.
Que
faites-vous pour rétablir un semblant d’ordre en RCA concrètement ?
Des
mesures concrètes sont prises pour le cantonnement des éléments incontrôlés de
Quand pensez-vous qu’il sera
possible pour les réfugiés de rentrer chez eux ?
Je n’ai pas de date
précise, une crise humanitaire ne saurait être résolue en un jour, une semaine
ou même en un mois. Ça prendra sans doute un peu de temps mais, nous sommes en
conversation avec les organisations non-gouvernementales qui vont nous aider
pour résoudre cette question. Cependant, il faudrait que la sécurité revienne
d’abord, puisque l’ouverture des couloirs humanitaires implique la sécurisation
de l’ensemble du territoire national.
A-t-on une idée du nombre de
personnes qui auraient été contraintes de fuir ou même de se déplacer de
Ou
(Décriptage de l’interview radiophonique : journaldebangui.com, 28 avril 2013)