DE L’INDEPENDANCE VIRTUELLE A L’INDEPENDANCE REELLE : FAIRE DU 13 AOÛT LA JOURNEE DE LUTTE POUR LA CONQUETE DE L’INDEPENDANCE DE LA CENTRAFRIQUE.

                                                                                              13 Août 2013

Par F. PASSEMA ENDJIAGO

Un peuple INDEPENDANT est un peuple SOUVERAIN qui n’a de compte à rendre à personne dans la gestion de ses affaires, un peuple qui n’a pas à demander l’autorisation à qui que ce soit pour déterminer ce qui est bon ou mauvais pour ses intérêts.

L’INEPENDANCE RELLE doit conduire les nations à vivre selon le principe de l’INTERDEPENDANCE DANS LA COMPLEMENTARITE car l’INDEPENDANCE n’est pas l’autarcie, elle ne signifie pas qu’il faut vivre coupé du reste du monde recroquevillé sur soi – même.

L’INDEPENDANCE, la SOUVERAINETE c’est le droit de tout peuple de désigner LIBREMENT ses représentants c’est à dire les femmes et les hommes qui, dans une démocratie dite représentative, sont chargés de gérer les affaires du peuple et de lui rendre compte régulièrement.

En guise d’indépendance, depuis le 29 mars 1959, date du premier Coup d’Etat perpétré contre Barthélemy BOGANDA au profit de DAVID DACKO jusqu’à ce jour, le peuple centrafricain n’a jamais eu la liberté de gérer ses propres affaires, sinon que de voir des suppôts de l’étranger sévir impunément à sa tête pour l’humilier, piller ses richesses, le mépriser et l’humilier.

Spolié de sa souveraineté, le peuple centrafricain a toujours subi les raids agressifs et esclavagistes, la soumission, l’asservissement, l’humiliation, les brimades et voilà qu’aujourd’hui 13 août 2013, il continue à être  violé, torturé, frappé, méprisé et contraint de vivre terré comme une bête sauvage en pleine brousse sans eau, sans aliments, sans soins, abandonné de tous. Ses bourreaux ont l’audace voire le culot de clamer des démenties de cette abominable situation dans laquelle se trouve le peuple centrafricain en 2013.

C’est pourquoi nous faisons du 13 août une JOURNEE DE LUTTE POUR LA CONQUETE DE L’INDEPENDANCE DE LA CENTRAFRIQUE. Une lutte permanente car même conquise, l’indépendance peut se perdre par la trahison. La France a perdu son indépendance de 1939 à 1945. Les centrafricains,  parmi lesquels le soldat ENDJIAGO, ont contribué à la reconquête de la souveraineté de la France et à la libération de Paris le 26 août 1945.

Il ne faut pas trop se leurrer sur l’invincibilité « légendaire » des êtres maléfiques imbus d’esclavagisme qui nous ont toujours pris pour des sous – hommes, pratiquant à notre égards des RAZZIAS , profitant de ce que nous vivions, en ces temps,  par petites communautés appelées groupes ethniques. L’UNITE EST LE CHEMIN DE LA PUISSANCE DU PEUPLE. C’est pour cela qu’elle est inscrite dans notre DEVISE.

La division du peuple centrafricain en petits groupes ethniques s’est accentuée par les persécutions dont il a, pendant très longtemps, été l’objet de la part de ses être venus du Nord et Nord – Est de l’actuel SOUDAN et de KHARTOUM fondée en 1824 par les Egyptiens en vue de lancer des raids esclavagistes vers le sud où nous résidions.

 La soumission et les brimades que subit le peuple centrafricain aujourd’hui, en 2013, n’est pas une situation nouvelle car elle n’est que le prolongement de ce que le peuple centrafricain a toujours vécu. IL FAUT LUTTER POUR LA CONQUETE DE L’INDEPENDANCE REELLE. Cette lutte doit aboutir à la VICTOIRE. Pour nous galvaniser, nous devons nous attribuer comme devise « LE PEUPLE CENTRAFRICAIN VAINCRA ».

L’histoire nous apprend que les  CENTRAFRICAINS, au 19ème siècle, ont montré à ceux qui les ont longtemps soumis et brimés, que cela ne pouvait être définitif. Ainsi, en 1892 et 1893, les MANDJA battaient les hommes de MUHAMMAD AL-SANUSSI ; en 1896, les SARA NGAMA infligeaient de sanglants revers à leur assaillants ; en 1901, encore les BANDA LINDA repoussaient l’ennemi jusqu’à la rivière OUAKA, où MOHAMMAD AL – SENOUSSI se noya après avoir enregistré des pertes assez substantielles dans les rangs de ses troupes.

La SOUVERAINETE appartient à la NATION CENTRAFRICAINE quelle que soit l’origine de celles et ceux qui la composent, quelle que soit leur croyance religieuse ou philosophique. Personne, ni un quelconque groupe de personnes ne doit prétendre détenir une autorité qui n’émane du peuple centrafricain et lui imposer des pratiques, coutumes et croyances qu’il n’a pas choisi.

Les milliards provenant du trafic du diamant centrafricain peuvent permettre à leurs possédants de s’acheter toutes les armes et se payer le service de tous les mercenaires de la terre mais ceci ne pourra pas leur permettre de soumettre définitivement un peuple sur son propre territoire. Les institutions bancaires telle que la BANQUE DES ETATS DE ‘AFRIQUE CENTRALE n’encaisseront jamais cet argent du trafic, ce qui n’est rien d’autre que du blanchiment d’ARGENT SALLE. Ils s’en rendent déjà  compte et doivent en tirer les conséquences pour se décider à libérer le peuple centrafricain. On ne s’improvise pas hommes d’ETAT.

L’exigence du peuple centrafricain en cette journée du 13 août 2013 est le retrait des troupes tchadiennes de la FOMAC, de tous les mercenaires introduits sur le territoire centrafricain, le renvoi dans leur pays d’origine de tous les aventuriers qui se sont installés sans autorisation du peuple centrafricain sur son sol et lui manquent de respect en le traitant de KONGO. Les CENTRAFRICAINS établis à l’étranger n’insultent pas les habitants des pays qui les accueillent.

TOUTE PERSONNE TRAITANT LE CENTRAFRICAIN DE « KONGO » DANS SON PROPRE PAYS DOIT IMMEDIATEMENT QUITTER LA CENTRAFRIQUE OU IL N’A RIEN A Y FAIRE.

F. PASSEMA ENDJIAGO, Président du CACDCA - cacdca@hotmail.com   -   0685656119