LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT FRANCAIS

 

Nous signataires de la présente lettre, lançons un appel de détresse au président de la République Française, à l’union Européenne et à la Communauté Internationale pour le droit du peuple Centrafricain qui ne demande que la paix et rien que la paix.

En effet, depuis le coup de force de la coalition Seleka qui a porté monsieur Michel Dotodjia Am Nondroko comme président à la tête de la République Centrafricaine, la vie s’est arrêtée pour tout le peuple.  Ce coup de force a été condamné par certains pays et la RCA a été suspendue temporairement de certaines instances internationales par d’autres.

Cependant, aucune mesure d’urgence pour ramener la paix et la sécurité n’a été proposée ni par les nouveaux maîtres de Bangui encore moins par le nouveau gouvernement pour apporter une solution à la protection de la population.

C’est dans ce climat de non droit que des actes planifiés et ciblés de violations systématiques des droits humains sont devenus monnaies courantes sur toute l’étendue du territoire. Le peuple subit assassinats, viols des femmes et des jeunes filles, tortures et mauvais traitements, pillages systématiques des biens privés et publics de la part des nouveaux hommes forts. Des enlèvements et des arrestations arbitraires ainsi que des extorsions de fonds tout cela perpétrés par les éléments de la SELEKA sans condamnations aucunes. Depuis hier on compte 27 morts dans le seul quatier Ouango ( 7eme arrondissement) beaucoup de morts à Boy-Rabé  et un obus sur une église a la Cité Jean XVIII  dans le 4eme  faisant 3 morts et plusieurs blessés dont le Pasteur de l'église, M. Mbaye Franco, des fouilles systématique maisons par maisons.  Beaucoup pensent que ce sont les éléments de Bozize mais nous leur disons que nous ne sommes pas tous des gens de Bozize et que les assaillants parlent arabe ou haoussa  et non gbaya.  Par ailleurs, ce ne sont pas tous les Gbaya qui ont profité du système Bozize,  encore moins les Chrétiens. 

Fort de ce qui précède, nous signataires du présent appel, demandons :

·         A la France de proposer des mesures pratiques militaires afin de permettre aux FACA de protéger les populations civiles sans distinction et de procéder à l’organisation des patrouilles mixtes pour sécuriser les personnes et les biens sur l’ensemble du territoire national;

·         Au Président Dotodjia, Ministre de la Défense et au Gouvernement d’Union Nationale, de prendre leur responsabilité politique et historique;

·         Au Procureur de la Cour Pénale Internationale de lancer une procédure d’urgence contre tous les hommes politiques militaires passés et présents reconnus responsables d’actes ayant conduit à détérioration du climat social en République Centrafricaine.

                                                   Fait à Paris/Bangui, le 15 Avril 2013

CONTACTES :

Tel : +33 659 640 357 , Email  wadoyo@live.fr

Tel +33658436818 , Email francislingbima@yahoo.fr

                                                                 

Ont signé :

1-Jean-Pierre MARA

2-Goefroy-Luther GONDJE-DJANAYANG

3-Francis LINGBIMA

4-Landry CHANGEMENT

5-Mer et Mme Jean Louis MPLINGO

6-Jérôme ASSANA

7-Eric NGOUPANDE

8-Sylvestre Jean Fister BOYMANDJIA

9-Joseph BOYMANDJIA

10-Régis KIMATA

11-Jean Fidel MAMADOU ISSA

12-Georges NGOUMBELE

13-Odile RIMANGAI

14-Lucien PAIZARA

15-Lucienne WEBBY FALMATOU

16-Maxime ZONGAFIO

17-Vincent NGADOKO

18-Vincent GOUNFEI

19-Alain TOUABONA

20-Junior NGOUMALE

21-Stefanie SARAMBIGAZO

22-Melanie KOUAMBO

23- Bernadin KOVOUGBO

24-Anne Sophie MALOT

25-Celestin GUIBOLOS

26-Judith MOWENA

27-Placide KOLISSOKO

28-Vianney DJAMOU

29- jean joseph ZACHARIA

30-Gabin SELKOUTA

31-Félicité KOUSSINGOU

32-Dieu Merci KOBONA

33-Victore KOFEIBONA

34-Damien YALINGUI

35-Ygor BAGAZA

36- Ghislain NDOMETE

37-Christelle DOTE

38-Justin GANZA-WANZA

39- Augustin DAMONYARA

40- Alphone ZONGONOU

41- Julien KOBANGUE