CACDCA
LE
26 JUILLET 2013
LES
MERCENAIRES ENVAHISSEURS OCCUPANTS DOIVENT ETRE EVACUES DE LA
CENTRAFRIQUE
Selon
une dépêche du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme en République
Centrafricaine (RJDHRCA), datée de ce jour vendredi 26 Juillet 2013, une équipe
de la Caritas de Bangui qui
partait pour une mission d’assistance à la population de la ville de Damara
(centre), a été empêchée le jeudi 25 juillet 2013, par une bande des
mercenaires envahisseurs occupants de la Séléka basée au village de NGUERENGOU,
localité située à
La directrice de la
Caritas, sœur Flora NGUEREKOPIALO, déplore cet acte : « Je
suis vraiment déçue parce qu’on avait prévu d’aller jusqu'à Damara, mais c’est
bien dommage que le chef de poste de la Séléka qui est à NGUERENGOU, a refusé de
nous lever la barrière. Il exige à ce qu’on lui donne de l’argent
dont le montant n’est pas précisé, avant de traverser », a-t-elle
témoigné.
Malgré l’ordre de mission
que cette Organisation a présentée, ces mercenaires envahisseurs occupants armés
n’ont pas voulu coopérer : « Etant religieuse, je ne peux pas admettre
la corruption. C’est ainsi que nous avons rebroussé chemin sur Bangui »,
a-t-elle ajouté.
Depuis l’occupation de la
Centrafrique par des bandes de mercenaires, envahisseurs, les institutions
religieuses non musulmanes sont, à plusieurs reprises, victime des exactions des
mercenaires envahisseurs et occupants dits de SELEKA, malgré les multiples
efforts, pour le retour à la paix, entrepris par les autorités
ecclésiastiques centrafricaines. La semaine dernière, le secrétaire exécutif de
la Caritas l’Abbé Elisée NGUEDJIADE a été blessé par balle, par un tueur de la
Séléka, à Bangui.
« Malgré ces
multiples agressions, nous n’avons pas cessé d’œuvrer pour la population
en détresse. J’interpelle les autorités en place à réagir pour que la paix
puisse revenir définitivement en RCA, et que nous circulons
tranquillement », a ajouté sœur Flora NGUEREKOPIALO.
Malgré les efforts de
certaines ONG humanitaires en vue d’apporter une assistance à la population
centrafricaine de l’intérieur, victime de l’invasion et de l’occupation du pays,
les mercenaires envahisseurs occupants dits de la Séléka affichent un
comportement qui entrave l’acheminement des aides aux personnes touchées. Le
couloir humanitaire, demandé par plusieurs ONG n’est pas toujours ouvert, pour
l’acheminement de l’aide nécessaire aux populations de l’intérieur de la
Centrafrique.
Ceux qui ont introduits
sur le sol centrafricains ces mercenaires envahisseurs, aujourd’hui occupants et
bourreaux du peuple centrafricain et qui sont maintenant installés au pouvoir,
doivent retenir, comme leur priorité absolue, le désarmement sans conditions de
ces créatures du mal et leur renvoi dans leur pays que ce soit au NIGER, au
NIGERIA, dans le SAHEL, au SOUDAN ou au TCHAD d’où ils ont été les
chercher.
Les gouvernements des pays
concernés doivent prendre leurs responsabilités pour rapatrier, avec le concours
du Haut Commissariat des Nations
Unies aux Réfugiés (HCR), leurs ressortissants dont le peuple centrafricain n’en
veut plus sur son sol afin de préserver les liens fraternels qui unissent les
peuples africains conformément aux principes communs aux peuples africains, le
PANAFRICANISME qui interdit de telles situations.
Pour le Comité d’Action
pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), il n’est pas
question que des individus et groupes d’individus, qui ne sont pas invités par
le peuple centrafricain, puissent, injustement et impunément, occuper son
territoire et lui imposer des traitements inadmissibles qu’aucun peuple au monde
ne peut accepter ni ne doit subir. Les nazis, en Europe, de 1940 à 1945, ont
fini par être vaincus, chassés des territoires des peuples sur lesquels ils
croyaient y imposer l’ordre teutonique barbare. Ils ont été condamnés par la
justice. Parmi ces peuples occupés par les Nazis, le peuple français, dès
l’occupation de son pays, s’était fixé un seul et unique objectif, qui était celui de libérer la France de
l’occupation nazie. La Centrafrique a connu, dans son histoire des hommes qui se
sont levés, dans des conditions difficiles, pour défier les
envahisseurs.
Le comité d’Action pour la
Conquête de la Démocratie en Centrafrique(CACDCA) invite les Centrafricaines et
les Centrafricains à s’inspirer de l’exemple de KARINOU qui, dans l’histoire de
la Centrafrique, a été un exemple de combat contre l’envahisseur.
Le CACDCA demande à toutes
les organisations centrafricaines, à toutes les Centrafricains, à tous les
Centrafricains et à tous les amis du peuple centrafricain de former un FRONT
COMMUN DE LUTTE POUR L’ERADICATION DE L’OCCUPATION DE LA CENTRAFRIQUE et la
TRADUCTION DES RESPONSABLES DES CRIMES DE GUERRES, DES VIOLS, DES DESTRUCTIONS,
D’ENROLEMENT D’ENFANTS CENTRAFRICAINS DANS DES TUERIES, DEVANT LA
JUSTICE.
Le Comité d’Action pour la
Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) considère que la communauté
internationale doit cesser de faire subir au peuple centrafricain un traitement
discriminatoire qui consiste à lui tourner le dos et à se comporter comme si les
CENTRAFRICAINS sont des sous hommes, alors que cette même communauté
internationale déploie des efforts démesurés pour traiter la situation d’autres
peuples en « crise », situation qui n’est pas plus dramatique que
celle que connaît le peuple centrafricain.
Le Président du
CACDCA
PASSEMA ENDJIAGO
F.
cacdca@hotmail.com Mob. : 06 85 65 61
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