Des
renforts de
RFI – RCA - 15 avril 2013
Bangui
sort, ce lundi 15 avril, d'un week-end chaotique. Une vingtaine de personnes ont
été tuées. Selon des témoignages recoupés par RFI, des pillages et des tirs ont
été commis par des éléments de
Au moins vingt personnes ont été
tuées, samedi et dimanche, dans la capitale centrafricaine. Les affrontements
ont eu lieu lors d’opérations de
Selon des témoins joints par RFI,
des hommes de
Des diplomates reconnaissent avoir
eu l'impression que plus personne, à Bangui, ne contrôlait plus rien ce
week-end. Pour les responsables de
Joint par RFI, Crépin Mboli Goumba,
porte-parole du gouvernement, a annoncé l’arrivée « très prochaine » de renforts
de
Ceci dit, a assuré le gouvernement
centrafricain, il n’y a pas que des éléments de
Les habitants quittent
Bangui
Les habitants de Bangui sont
exaspérés. Ce qu'ils craignaient le 24 mars, lors de la prise du pouvoir par
Suite aux affrontements meurtriers
de ce week-end, des quartiers entiers se sont vidés de leurs habitants. Beaucoup
ont quitté Ouango pour se réfugier de l'autre côté du fleuve. D’autres
habitants, comme ceux de Boy-Rabe, se sont quant à eux réfugiés par dizaines à
l'hôpital de l'Amitié où ils ont passé la nuit dans les chambres des malades ou
dans les couloirs.
D'après un habitant de ce quartier,
joint ce lundi par RFI, il est encore trop tôt pour y retourner.
« Ce matin, ils ont barricadé toute la
voie du quatrième arrondissement ; des militaires sont entrés dans le quartier
et ont tiré en l’air », a-t-il rapporté, avant de déplorer que
sa maison avait été pillée la veille. « Ils ont absolument tout pillé. Ils ont tout
pris », a affirmé ce témoin.
Toutefois, dans l’après-midi de ce
lundi, la tension semblait être retombée, selon la confirmation de Georges
Georgiantas, chef de la délégation du Comité International de
Des éléments que même leurs
propres chefs semblent avoir des difficultés à contrôler. « Ce n'est pas étonnant car La rébellion s'est nourrie, au
fil de sa marche vers Bangui, de recrutements effectués dans les
différentes localités. Jusqu'à il y a quelques jours, des jeunes
rejoignaient encore la troupe rebelle. Cela a fait de « Depuis le départ, cette rébellion a été une
opportunité pour de nombreux combattants de gagner de l'argent en pillant
ou en espérant être intégrés dans l'armée », explique, de son
côté, un chercheur spécialisé sur Différentes sources
expliquent, quant à elles, qu'à ces Centrafricains se sont ajoutés des
combattants venus du Tchad ou du Soudan, attirés - eux aussi - par l'appât
du gain. « Des véhicules
transportant des biens pillés ont été vus remontant vers le nord du pays.
Où pensez-vous qu'ils allaient ? », s'interroge l'un
de contacts de RFI. |