Près de 2000 soldats
d'Afrique centrale sont déjà déployés en RCA.
« La France sera
amenée à appuyer de manière opérationnelle la
Misca. »
Jean-Yves Le Drian,
ministre français de la Défense
Durant cette réunion
d'Addis-Abeba sur la Mission de stabilisation de l'Union
africaine en Centrafrique (Misca), les experts doivent finaliser le
concept stratégique de l'opération. Pour cela, plusieurs mesures doivent être
prises : d'abord valider avec le gouvernement de transition centrafricain
le statut de la Misca. Sur le plan technique, il faut évaluer les besoins précis
pour atteindre les 3 500 hommes nécessaires à la mission. Ainsi, il est
impératif - par exemple - de trouver les pays capables de fournir des
unités de transmission, d'infanterie mais aussi de génie.
La question des frais
engagés
A l'heure actuelle, il
faut noter que près de 2 000 soldats d'Afrique centrale sont déjà déployés
en RCA. Autre question épineuse à régler : celle du remboursement des frais
engagés par les pays contributeurs de troupes. La Communauté des
Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a mobilisé près de 20 milliards de
francs CFA. La CEEAC, qui s'est beaucoup impliquée, n'a pas l'intention de
perdre la main en passant sous la bannière de l'Union
africaine.
Mobiliser les
partenaires internationaux
C'est donc la CEEAC
qui choisira celui qui commandera les forces militaires de la Misca ainsi que
celui qui prendra la tête des forces de police. Pour le financement de la
mission de l'UA, plusieurs mécanismes se mettent en place. L'Union
européenne a déjà dégagé un budget. La réunion autour de la crise
centrafricaine tenue à New york le 25 septembre