RETRAIT DU CONTINGENT TCHADIEN DE
LA FOMAC ET EXPULSION DE TOUS LES ASSASSINS CRIMINELS VIOLEURS MERCENAIRES
TCHADIENS DE LA CENTRAFRIQUE
Chers amis du peuple
centrafricain
Chers concitoyennes et concitoyens
centrafricains
Nous nous sommes rassemblés aujourd’hui,
lundi 16 septembre 2013, ici, devant l’ambassade de la république
du TCHAD à Paris, pour une seule et unique raison ; exiger le retrait du
contingent militaire tchadien des Forces de maintien de la Paix de
l’Afrique Centrale en Centrafrique (FOMAC) et l’expulsion totale, immédiate et
sans condition des assassins, criminels, violeurs, envahisseurs, occupants,
mercenaires tchadiens du territoire de la CENTRAFRIQUE.
Ces assassins, criminels,
violeurs, envahisseurs, mercenaires n’ont jamais été invités par le peuple
centrafricain, lequel n’a jamais accepté et n’a aucune raison d’accepter leur
présence sur son territoire ;
Ces êtres abominables font la démonstration,
aux yeux du monde entier y compris du gouvernement de la République du TCHAD,
depuis le 10 décembre 2012, qu’ils sont les ENNEMIS DU PEUPLE CENTRAFRICAIN, en
tuant, violant, pillant, détruisant, incendiant, effaçant toutes traces et
souvenirs des coutumes et traditions centrafricaines, s’acharnant à imposer au
peuple centrafricain des pratiques et habitudes situées à des années lumières de
celles de ses ancêtres avec la volonté manifeste de s’emparer purement et
simplement de la centrafrique.
Le gouvernement de la République du TCHAD doit
faire rentrer ses ressortissants qui s’illustrent en ENNEMIS DU PEUPLE
CENTRAFRICAIN sur le territoire centrafricain, afin d’arrêter tout amalgame
entre ces êtres maléfiques et morbides et le peuple Tchadien tout
entier.
Le
territoire centrafricain ne doit pas être le refuge des déchets humains et des
parias que le peuple tchadien ne veut pas.
Ces êtres fascistes et odieux n’ont absolument
rien de commun avec le peuple centrafricain, un peuple uni par une langue
commune qui est le SANGO et caractérisé par l’utilisation de sa langue
officielle, le Français, par tous les CENTRAFRICAINS, ce qui lui confère son
statut de membre de la francophonie.
Ces
assassins, criminels, violeurs, envahisseurs, mercenaires qui utilisent des
langues totalement étrangères aux CENTRAFRICAINS bénéficient curieusement du
soutien complice des militaires du contingent tchadien présent en CENTRAFRIQUE
dans le cadre des Forces de maintien de la Paix des Etats de l’Afrique Centrale
(FOMAC) et le renouvellement des militaires qui le compose ne change absolument
rien à cette criminelle complicité.
Le peuple centrafricain et les amis du peuple
centrafricain ne veulent plus de la présence des soldats tchadiens en
CENTRAFRIQUE compte tenue leur implication dans le calvaire des CENTRAFRICAINES
et des CENTRAFRICAINS depuis les années 2000. Le peuple centrafricain martyrisé,
violé, opprimé n’a pas à subir les prétextes de soit disant mission
internationale confiée au TCHAD pour continuer à subir la présence sur son
territoire de contingents militaires complices d’odieux assassins et criminels
notoires qui doivent répondre de leurs crimes imprescriptibles devant les
juridictions compétentes au même titre que ceux qui les ont introduits en
CENTRAFRIQUE.
Nous sommes déterminés à nous rassembler
devant toutes les représentations diplomatiques et consulaires de la République
du TCHAD à travers le monde jusqu’à ce que le gouvernement de la République du
TCHAD, conformément à la volonté de sont peuple, qui n’accepte pas l’envoi de
ses militaires en CENTRAFRIQUE, puisse retirer son contingent de la FOMAC et
procéder, dans la même occasion, au rapatriement vers le TCHAD de ses
ressortissants, actuellement ENNEMIS DU PEUPLE CENTRAFRICAIN qui sévissent en
TERRE CENTRAFRICAINE.
PASSEMA ENDJIAGO
F.
Pour
info
Devoir moral pour la France de ne pas abandonner la
République centrafricaine
M. Jacques Legendre attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la pitoyable situation dans laquelle se trouve la République centrafricaine.
L'insécurité règne dans le pays. Les paysans hésitent à entretenir leurs champs, ce qui risque de provoquer une disette. Les affrontements de caractère ethnique, voire religieux se multiplient et l'État centrafricain a le plus grand mal à faire face à cette situation.
La communauté internationale, et en particulier la France se doit de traduire rapidement par des actes sa solidarité avec une population et un pays traditionnellement tourné vers la France.
Il lui
demande quelles actions notre Pays entend mener pour aider à la stabilisation de
cet État et venir en aide à sa population.
Depuis la prise du
pouvoir par la coalition rebelle Séléka, le 24 mars 2013, que la France a
condamné, la situation en République centrafricaine est très dégradée,
particulièrement sur les plans sécuritaire et humanitaire. Les éléments de
Séléka agissant sans commandement unifié ni contrôle font régner dans le pays
une insécurité endémique, à laquelle les autorités centrafricaines ne sont pas
en mesure, à ce jour, de mettre fin. Le pays est, en outre, exposé à la menace
d'une crise humanitaire, compte tenu de l'insécurité, du délabrement des
services publics et de l'impact de la crise sur les activités agricoles. La
France a débloqué une aide d'urgence ainsi qu'une aide alimentaire de 2 millions
d'euros. Cette assistance s'ajoute à la contribution humanitaire de l'Union
européenne, qui a été portée récemment de 12 à 20 millions d'euros. En outre, la
France soutient l'action de la communauté économique des Etats d'Afrique
centrale (CEEAC) et de l'Union africaine en faveur de la stabilisation de la
RCA. Elle appuie en particulier le déploiement de la mission internationale de
soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) qui renforcera
l'actuelle force régionale ; le soutien militaire que la France assure à cette
force sera maintenu. Notre pays, actif à titre national, s'engage aussi
fortement pour renforcer la mobilisation internationale, tant au Conseil de
sécurité des Nations unies qu'au sein de l'Union européenne.
Texte en version pdf :
RETRAIT DU CONTINGENT TCHADIEN DE LA FOMAC ET EXPULSION DE TOUS LES ASSASSINS CRIMINELS VIOLEURS MERCENAIRES TCHADIENS DE LA CENTRAFRIQUE