L’ORGANISATION
DE LA DEMISSION DE M. DJOTODIA A NDJAMENA PERMET A CE DERNIER AINSI QU’A SES
COMPLICES DE SE SOUSTRAIRE A LA JUSTICE CENTRAFRICAINE OU INTERNATIONALE APRES
PLUS D’UN AN D’ATROCITES ET CRIMES DE GUERRE SUR LA POPULATION
CENTRAFRICAINE.
Centrafricaines,
Centrafricains,
Certes,
la démission de Mr. Djotodia, la démission de Mr Tiangaye et son gouvernement,
la dissolution immédiate du CNT, le retrait du contingent tchadien de la MISCA,
et la mise en place rapide de nouvelles institutions crédibles sont les
conditions sine qua non du rétablissement de l'autorité de l'Etat Centrafricain
et du désarmement impartial, efficace, des milices armées.
Or
nous constatons, une fois de plus, que la culture de l’impunité qui a
toujours fait légion en Centrafrique depuis son accession à l’indépendance, va
exercer sa démonstration devant le monde entier, sous les yeux de nos hommes
politiques et leaders d’opinion, sans aucune inquiétude.
Ndjamena
n’est pas le lieu indiqué pour la présentation de la démission du Président
auto-proclamé.
Nous
considérons cette mise en scène comme une pure et simple évasion, offrant à Mr.
Djotodia et ses proches le droit de ne jamais pouvoir rendre compte de leurs
responsabilités par rapport aux crimes qu’ils ont perpétrés contre le Peuple
Centrafricain.
Nous
appelons, la CPI, les Organisations internationales des droits de l’homme, les
experts internationaux, témoins des exactions et crimes en tout genre, commis
par les auteurs du coup d’Etat du 24 mars 2014 le sur le sol centrafricain, de
prendre leurs responsabilités afin que ces derniers soient traduits en justice
et punis car ils ont détruit toutes structures et institutions de
l’Etat.
Nous
demandons au Peuple Centrafricain de renforcer son Unité et sa Dignité, de ne
pas se laisser instrumentaliser, manipuler et céder aux tentations de vengeances
aveugles.
Nous
soutenons de toutes nos forces les opérations de désarmement engagées par les
Troupes onusiennes et françaises.
Enfin,
nous œuvrons sans relâche pour un retour rapide de la paix et le rétablissement
de l’Etat dans notre pays.
Vive
la République Centrafricaine, pour que vive le Peuple
Centrafricain.
(08/01/2014)