Michel Djotodia (président de transition) et Nicolas Tiangaye (premier ministre) de la République centrafricaine ont démissionné

 

 

Le président de transition centrafricain Michel Djotodia et son Premier ministre Nicolas Tiangaye ont démissionné, ont annoncé vendredi les participants au sommet extraordinaire de l'Afrique centrale tenu à N'Djamena.

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) "ont pris acte de la démission" du président et du Premier ministre centrafricains, selon le communiqué final du sommet lu en séance plénière.

 

 

Le président centrafricain Michel Djotodia a démissionné

N'DJAMENA (Reuters), 10 déc. 2014 - Le président centrafricain par intérim, Michel Djotodia, a démissionné, a annoncé vendredi la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEA) à l'issue d'un sommet de deux jours à N'Djamena.
Les dirigeants d'Afrique centrale souhaitaient la démission de Michel Djotodia compte tenu de son incapacité à mettre fin aux violences en République centrafricaine.
Des discussions pour mettre en place une nouvelle direction auront lieu à Bangui à une date ultérieure, ajoute le communiqué.



Centrafrique : démission du président Michel Djotodia

 

Le Monde.fr avec AFP |

 

Le président et le premier ministre centrafricains, Michel Djotodia et Nicolas Tiengaye, ont annoncé vendredi 10 janvier leur démission dans un communiqué. Dénouement d'une tentative enclenchée par les dirigeants d'Afrique centrale, réunis pour un sommet extraordinaire à N'Djamena (Tchad), d'écarter le couple exécutif centrafricain pour faciliter une sortie de crise à Bangui.

 

Les tractations se sont tenues jusqu'à 4 heures, entre les membres du Conseil national de transition centrafricain (CNT), des proches du chef de l'Etat centrafricain issus de l'ex-rebellion Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars, et des représentants de milices antibalaka, hostiles à Michel Djotodia, président par intérim auto-proclamé depuis le 24 mars 2013.

 

Aux cris de « Djotodia démission », plusieurs milliers d'habitants de Bangui manifestaient vendredi aux abords du quartier de Boy-Rabe, non loin de l'aéroport, sous la surveillance de soldats français et de la force africaine (Misca). « Il nous faut une nouvelle personne pour diriger le pays », réclamait un manifestant.  « Ce petit maladroit nous a tués, massacrés. Qu'il reste à N'Djamena », disait un autre. Peu avant 9 heures, aucun incident n'avait été signalé.